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Un père de famille s’empare du slip d’une fillette de 5 ans, après avoir tenté d’abuser d’elle


Rédigé par leral.net le Vendredi 2 Février 2024 à 11:11 | | 0 commentaire(s)|

Agée de 5 ans, S. O. D. a été victime d’un enlèvement et d’une tentative de viol le 24 janvier dernier, à quelques heures du huitième de finale de la coupe d’Afrique des nations, Sénégal-Côte d’Ivoire. Son bourreau a comparu hier, devant le tribunal des flagrants délits de Dakar, pour détournement de mineure et attentat à la pudeur. Malgré les éléments à charge, Oumar C., habitant des Hlm, né en 1988, a revendiqué son innocence. Alors qu’il a été trouvé en possession du slip de la môme. En effet, S. O. D. a échappé à la vigilance de ses proches à 17h, raconte "Rewmi".

À 23 heures, des jeunes du quartier ont aperçu le prévenu la déposer à côté d’un terrain. C’est ainsi qu’ils ont alerté le père de l’enfant, qui avait déjà entrepris des recherches. Interrogée, la petite a raconté le film de son rapt. Elle a confié à son père que le mis en cause l’a interpelée pour l’envoyer à la boutique. Quand elle a refusé, il lui a donné une gifle. Il l’a ainsi forcée à le suivre. Le ravisseur a ensuite entraîné la gamine dans une chambre. Sur place, Il l’a déshabillée et a enlevé son slip. Toutefois, le pédophile n’a pas exercé des attouchements sur la victime.

Il s’est juste servi de son slip pour nettoyer ses chaussures. Un comportement étrange qu’il a nié à la barre. « J’ai ramassé la petite culotte qui a été retrouvée dans mon caleçon », argue-t-il.

Avec l’autorisation du tribunal, la parquetière a exhibé devant l’assistance, la petite culotte verte de la petite qui a été mise sous scellés. Assistée par son papa, S. O. Diaw a revendiqué la propriété du slip. Dans ses observations, la représentante du Ministère public a souligné que la découverte de la petite culotte, est un élément probant du dossier. Elle permet d’établir la culpabilité du prévenu qui a soustrait l’enfant de l’autorité de ses parents. « Il n’a pas fait des attouchements sur la victime. Mais, le simple fait d’enlever sa culotte, est attentatoire à la pudeur », a jugé la déléguée du procureur, qui a sollicité deux ans d’emprisonnement ferme.

Reprenant la parole, le comparant a informé que son aîné est né en 2002. Il n’a rien à se reprocher. Rendant son verdict, le président du tribunal a infligé une peine de deux ans, dont un ferme au prévenu, qui a comparu sans avocat.

Ndèye Fatou Kébé