Le pilote de ce vol 974 Lima-Madrid, "suivait une route légèrement plus au nord que celle de l'Airbus" et "a vu quelque-chose qui nous a semblé potentiellement intéressant" pour l'enquête, explique José Maria Llodra, directeur général d'Air Comet. Air Comet, compagnie spécialisée dans les vols avec l'Amérique Latine, a transmis le rapport de son pilote à Air France, Airbus et à l'Agence de sécurité aérienne espagnole, précise M. Llodra, confirmant des informations publiées jeudi par le journal El Mundo.
"Compte tenu de la coïncidence en terme d'heure et de lieu, je porte à votre connaissance ces éléments pour qu'ils puissent être éventuellement utiles à l'éclaircissement des faits", écrit le pilote dans son rapport. La vive lueur a été vue par le commandant, ainsi que par son co-pilote et par une passagère, précise le responsable d'Air Comet.
A ce moment, l'avion d'Air Comet se trouvait à une altitude de 35.000 pieds, soit environ 10.000 mètres, et à une position de 7 degrés nord en latitude et de 49 degrés ouest, précise M. Llodra. A cette altitude et de nuit, on peut voir des choses "à une distance très importante", souligne M. Llodra, lui-même ancien pilote d'Airbus.
Le responsable refuse toutefois de conjecturer sur l'accident: "Je ne peux pas évaluer l'information ou dire si cette lumière est vraisemblablement ou non celle de l'Airbus. Je veux pas non plus donner mon opinion sur ce qui s'est passé". L'A330 d'Air France reliant Rio à Paris a disparu lundi au-dessus de l'Atlantique avec 228 personnes à bord, dans une catastrophe aux causes encore inconnues.
Le journal espagnol El Mundo estime que "le rapport du pilote met sur la table une des hypothèses évoquées comme cause de l'accident: l'explosion d'une bombe à bord de l'avion"."Toutefois, poursuit El Mundo, les six derniers messages d'alerte émis par l'Airbus au centre de maintenance d'Air France à Paris", indiqueraient plutôt un enchaînement de type "situation upset" où "le pilote perd le contrôle de l'avion par des pannes dans les équipement de navigation" en raison de "graves turbulences".
Le journal fait référence à six messages d'alerte automatiques qu'aurait envoyé l'Airbus juste avant de s'abîmer en mer, entre 4H10 et 4H14 heure de Paris, et dont a fait état la presse brésilienne.
"Compte tenu de la coïncidence en terme d'heure et de lieu, je porte à votre connaissance ces éléments pour qu'ils puissent être éventuellement utiles à l'éclaircissement des faits", écrit le pilote dans son rapport. La vive lueur a été vue par le commandant, ainsi que par son co-pilote et par une passagère, précise le responsable d'Air Comet.
A ce moment, l'avion d'Air Comet se trouvait à une altitude de 35.000 pieds, soit environ 10.000 mètres, et à une position de 7 degrés nord en latitude et de 49 degrés ouest, précise M. Llodra. A cette altitude et de nuit, on peut voir des choses "à une distance très importante", souligne M. Llodra, lui-même ancien pilote d'Airbus.
Le responsable refuse toutefois de conjecturer sur l'accident: "Je ne peux pas évaluer l'information ou dire si cette lumière est vraisemblablement ou non celle de l'Airbus. Je veux pas non plus donner mon opinion sur ce qui s'est passé". L'A330 d'Air France reliant Rio à Paris a disparu lundi au-dessus de l'Atlantique avec 228 personnes à bord, dans une catastrophe aux causes encore inconnues.
Le journal espagnol El Mundo estime que "le rapport du pilote met sur la table une des hypothèses évoquées comme cause de l'accident: l'explosion d'une bombe à bord de l'avion"."Toutefois, poursuit El Mundo, les six derniers messages d'alerte émis par l'Airbus au centre de maintenance d'Air France à Paris", indiqueraient plutôt un enchaînement de type "situation upset" où "le pilote perd le contrôle de l'avion par des pannes dans les équipement de navigation" en raison de "graves turbulences".
Le journal fait référence à six messages d'alerte automatiques qu'aurait envoyé l'Airbus juste avant de s'abîmer en mer, entre 4H10 et 4H14 heure de Paris, et dont a fait état la presse brésilienne.