Depuis quelques mois, les établissements scolaires de la région de Sédhiou sont ébranlés par des scandales de viol et de mariages précoces avec exercice de violence. Le dernier cas en date remonte à cette semaine à Niassène Diola dans la communauté rurale de Djibabouya. La victime est une orpheline âgée seulement de quatorze ans et élève en classe de sixième.
A la demande du coordonnateur de l’Action éducative en milieu ouvert (AEMO) de Sédhiou et du procureur de Kolda et après examens médicaux de la fille au centre de santé de Sédhiou, les gendarmes de la brigade de Sédhiou ont ouvert des investigations qui ont conduit à l’arrestation dimanche dernier du mari âgé de trente neuf ans, de l’oncle de la fille responsable de sa garde, mais aussi d’un professeur de mathématiques. Ce dernier est accusé de relations intimes avec la fille mineure, ce qui, selon les textes en vigueur, est assimilé au viol exacerbé par le fait qu’il exerçait une autorité sur la victime.
Selon plusieurs sources concordantes, la fille n’était pas consentante à ce mariage afin, explique –telle, de poursuivre ses études, mais elle aurait subie des violences de la part de son oncle qui exigeait que le lien soit consommé.
Le mariage est intervenu courant novembre passé mais auparavant, le jeune professeur entretenait déjà des relations sexuelles avec l’élève mineure présentement en état de grossesse de dix mois. Tout est parti de la dénonciation d’un mariage forcé par ce même professeur qui voulait casser le lien avec son mari. Et contre toute attente, lui-même est déféré au parquet de Kolda hier, en même temps que le mari et l’oncle de la fille.
Ceci porte à vingt-deux le nombre de cas de mariage précoce brisé par les services de l’AEMO de Sédhiou dirigé par Pape Sarr qui entend veiller à la protection des droits des enfants.
SudQuotidien par Moussa DRAME
A la demande du coordonnateur de l’Action éducative en milieu ouvert (AEMO) de Sédhiou et du procureur de Kolda et après examens médicaux de la fille au centre de santé de Sédhiou, les gendarmes de la brigade de Sédhiou ont ouvert des investigations qui ont conduit à l’arrestation dimanche dernier du mari âgé de trente neuf ans, de l’oncle de la fille responsable de sa garde, mais aussi d’un professeur de mathématiques. Ce dernier est accusé de relations intimes avec la fille mineure, ce qui, selon les textes en vigueur, est assimilé au viol exacerbé par le fait qu’il exerçait une autorité sur la victime.
Selon plusieurs sources concordantes, la fille n’était pas consentante à ce mariage afin, explique –telle, de poursuivre ses études, mais elle aurait subie des violences de la part de son oncle qui exigeait que le lien soit consommé.
Le mariage est intervenu courant novembre passé mais auparavant, le jeune professeur entretenait déjà des relations sexuelles avec l’élève mineure présentement en état de grossesse de dix mois. Tout est parti de la dénonciation d’un mariage forcé par ce même professeur qui voulait casser le lien avec son mari. Et contre toute attente, lui-même est déféré au parquet de Kolda hier, en même temps que le mari et l’oncle de la fille.
Ceci porte à vingt-deux le nombre de cas de mariage précoce brisé par les services de l’AEMO de Sédhiou dirigé par Pape Sarr qui entend veiller à la protection des droits des enfants.
SudQuotidien par Moussa DRAME