Après l'attaque qui a visé dimanche un poste-frontière dans le Sinaï et provoqué la mort de 16 soldats égyptiens, le président Mohammed Morsi avait promis une riposte. Les autorités ont ainsi lancé mercredi des frappes aériennes, notamment dans le village de Tumah où 20 activistes islamistes présumés ont trouvé la mort, selon un responsable militaire égyptien. «L'opération se poursuit», précise-t-il. D'autres responsables de la sécurité du Sinaï ont fait part de frappes près de la ville de Sheikh Zuwayid, non loin de ce village.
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Dans la nuit, des assaillants non identifiés avaient attaqué trois points de contrôle de sécurité près de la ville d'al-Arish, mais personne n'a été tué dans l'échange de tirs. De nombreux habitants ont depuis manifesté devant le bureau du gouverneur pour réclamer la protection de l'État. Cette attaque est la 29e depuis le début du soulèvement en Égypte, selon l'agence Mena qui précise que la route où a eu lieu l'attaque a été fermée par les forces de l'ordre.
Fermeture de tunnels de contrebande avec Gaza
La région désertique du Sinaï est de moins en moins contrôlée depuis la chute du président égyptien Hosni Moubarak il y a 18 mois et l'élection de son successeur, le Frère musulman Mohammed Morsi, qui a promis de coopérer avec Israël en matière de sécurité. Pour l'heure, l'Égypte a renforcé ses forces militaires dans la zone et commencé à fermer les tunnels de contrebande avec Gaza. Elle a également fermé «sine die» le terminal de Rafah, l'unique point de passage entre le territoire palestinien, contrôlé par le Hamas et le monde extérieur à ne pas être contrôlé par Israël. Le passage routier de Kerem Shalom, également attaqué dimanche, entre Israël, l'Égypte et la bande de Gaza, a quant à lui été rouvert mardi matin.
Le chef du gouvernement du Hamas à Gaza, Ismaïl Haniyeh, avait une nouvelle fois démenti lundi toute implication des habitants de la bande de Gaza dans le commando de dimanche. Il a proposé au président égyptien de «constituer une commission permanente de sécurité afin d'assurer une communication commune» entre les deux parties «afin d'empêcher que l'on enfonce un coin entre les deux peuples».
Par lefigaro.fr
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Dans la nuit, des assaillants non identifiés avaient attaqué trois points de contrôle de sécurité près de la ville d'al-Arish, mais personne n'a été tué dans l'échange de tirs. De nombreux habitants ont depuis manifesté devant le bureau du gouverneur pour réclamer la protection de l'État. Cette attaque est la 29e depuis le début du soulèvement en Égypte, selon l'agence Mena qui précise que la route où a eu lieu l'attaque a été fermée par les forces de l'ordre.
Fermeture de tunnels de contrebande avec Gaza
La région désertique du Sinaï est de moins en moins contrôlée depuis la chute du président égyptien Hosni Moubarak il y a 18 mois et l'élection de son successeur, le Frère musulman Mohammed Morsi, qui a promis de coopérer avec Israël en matière de sécurité. Pour l'heure, l'Égypte a renforcé ses forces militaires dans la zone et commencé à fermer les tunnels de contrebande avec Gaza. Elle a également fermé «sine die» le terminal de Rafah, l'unique point de passage entre le territoire palestinien, contrôlé par le Hamas et le monde extérieur à ne pas être contrôlé par Israël. Le passage routier de Kerem Shalom, également attaqué dimanche, entre Israël, l'Égypte et la bande de Gaza, a quant à lui été rouvert mardi matin.
Le chef du gouvernement du Hamas à Gaza, Ismaïl Haniyeh, avait une nouvelle fois démenti lundi toute implication des habitants de la bande de Gaza dans le commando de dimanche. Il a proposé au président égyptien de «constituer une commission permanente de sécurité afin d'assurer une communication commune» entre les deux parties «afin d'empêcher que l'on enfonce un coin entre les deux peuples».
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