Tous les agendas ont été bousculés aujourd'hui. Jean-Marc Ayrault a avancé son rendez-vous avec le président de la République. Au lieu de déjeuner avec François Hollande, le Premier ministre s'est rendu dès lundi matin à l'Elysée pendant environ deux heures. Au moment même où le chef de l'Etat aurait dû rencontrer Manuel Valls, dont le rendez-vous a été décalé. Les grandes manoeuvres sont donc en cours. Le remaniement semble imminent.
Il est vrai que François Hollande n'a plus vraiment le choix. Après les résultats catastrophiques des municipales, il doit montrer qu'il a entendu le message des Français qui ont sanctionné le pouvoir. Changer l'équipe gouvernementale semble inévitable. Reste à savoir de quelle ampleur sera ce changement ? Va-t-il aller jusqu'au Premier ministre ? Maintenir Jean-Marc Ayrault amoindrirait l'impact du remaniement mais le remplacer grillerait une cartouche prématurément dans la perspective de 2017. Manuel Valls est dans les starting-block. Le ministre de l'Intérieur est étrangement invisible depuis ce matin. Est-ce un signe avant-coureur d'une nomination ? Impossible de l'affirmer.
Ce qui est sûr, c'est que cette attente est longue, et plus elle va durer, plus les rumeurs vont continuer et plus l'espace va être libre aussi pour tous ceux qui au PS contestent la politique de François Hollande.Tout cela accentue la cacophonie. Il faut que le président tranche rapidement. Certains de ses proches ont évoqué une prise de parole dans la journée.
Il est vrai que François Hollande n'a plus vraiment le choix. Après les résultats catastrophiques des municipales, il doit montrer qu'il a entendu le message des Français qui ont sanctionné le pouvoir. Changer l'équipe gouvernementale semble inévitable. Reste à savoir de quelle ampleur sera ce changement ? Va-t-il aller jusqu'au Premier ministre ? Maintenir Jean-Marc Ayrault amoindrirait l'impact du remaniement mais le remplacer grillerait une cartouche prématurément dans la perspective de 2017. Manuel Valls est dans les starting-block. Le ministre de l'Intérieur est étrangement invisible depuis ce matin. Est-ce un signe avant-coureur d'une nomination ? Impossible de l'affirmer.
Ce qui est sûr, c'est que cette attente est longue, et plus elle va durer, plus les rumeurs vont continuer et plus l'espace va être libre aussi pour tous ceux qui au PS contestent la politique de François Hollande.Tout cela accentue la cacophonie. Il faut que le président tranche rapidement. Certains de ses proches ont évoqué une prise de parole dans la journée.
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