C’est une ’'opportunité pour intensifier la mobilisation des ressources, une voie supplémentaire pour le développement et de la diversification de l’offre financière dans l’UEMOA’’, a-t-il dit à l’ouverture d’un atelier de partage des résultats de l’étude sur la revue du cadre juridique et réglementaire régissant le système financier de sous-régional.
Prévus sur deux jours, les travaux de cette rencontre sous-régionale entrent dans le cadre de la promotion de la finance islamique dans l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA).
La mobilisation de ressources d’épargne intérieure peut contribuer à ‘’l’amélioration de la bancarisation et l’accès au crédit épargne dormante importante chez des populations sensible à l’éthique des produits’’, a-t-il dit, soulignant que la finance islamique ‘’peut apporter des solutions basées sur la croyance et la foi’’.
Le total des actifs de la finance islamique ont crû de 5 milliards de dollars de la fin des années 1980 à 1.2 trillions en 2011 de dollars, a indiqué le directeur du bureau régional de la BID.
Selon lui, ‘’la finance islamique favorise l’entreprenariat’’. Il a donné l’exemple de la Turquie où les actifs des banques islamiques sont adossés à 80-85% à des activités productives, tandis que ceux des banques conventionnelles sont de 40%.
Il a également vanté le système comme ‘’un modèle de financement participatif dans lequel le bailleur de fonds et le partenaire commercial partagent le résultat ex-post des risque et des récompenses’’.
La finance islamique ‘’existe bien dans la Zone UEMOA puisque nous avons deux banques qui évoluent au Sénégal et au Niger depuis les années 80,’’, a dit de son côté Oulimata Diop, directrice de la monnaie et du crédit au ministère de l’Economie et des Finances.
Toutefois, ‘’il faut dire que ces institutions financières et la finance islamique n’occupent qu’une part très minime’’ dans le système bancaire, a-t-elle ajouté.
‘’Ca représente moins de 1% des actifs des banques, donc c’est une part très faible aujourd’hui. C’est la raison pour la quelle, nous avions pensé, en 2007, compte tenu des opportunités qu’offre la finance islamique dans le monde, de mettre en place un projet de développement et de promotion de la banque islamique’’, a expliqué Oulimata Diop.
La rencontre de Dakar va se pencher sur les dispositions entravant l’exercice d’activités financières islamiques recensées au niveau des textes réglementaires régissant les banques et institutions de micro-finance.
Il s’agit aussi de revisiter les normes prudentielles applicables aux banques et institutions de micro-finances susceptibles de constituer un frein au développement de la finance islamique, etc.
SOURCE:FAC/OID/AD
Prévus sur deux jours, les travaux de cette rencontre sous-régionale entrent dans le cadre de la promotion de la finance islamique dans l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA).
La mobilisation de ressources d’épargne intérieure peut contribuer à ‘’l’amélioration de la bancarisation et l’accès au crédit épargne dormante importante chez des populations sensible à l’éthique des produits’’, a-t-il dit, soulignant que la finance islamique ‘’peut apporter des solutions basées sur la croyance et la foi’’.
Le total des actifs de la finance islamique ont crû de 5 milliards de dollars de la fin des années 1980 à 1.2 trillions en 2011 de dollars, a indiqué le directeur du bureau régional de la BID.
Selon lui, ‘’la finance islamique favorise l’entreprenariat’’. Il a donné l’exemple de la Turquie où les actifs des banques islamiques sont adossés à 80-85% à des activités productives, tandis que ceux des banques conventionnelles sont de 40%.
Il a également vanté le système comme ‘’un modèle de financement participatif dans lequel le bailleur de fonds et le partenaire commercial partagent le résultat ex-post des risque et des récompenses’’.
La finance islamique ‘’existe bien dans la Zone UEMOA puisque nous avons deux banques qui évoluent au Sénégal et au Niger depuis les années 80,’’, a dit de son côté Oulimata Diop, directrice de la monnaie et du crédit au ministère de l’Economie et des Finances.
Toutefois, ‘’il faut dire que ces institutions financières et la finance islamique n’occupent qu’une part très minime’’ dans le système bancaire, a-t-elle ajouté.
‘’Ca représente moins de 1% des actifs des banques, donc c’est une part très faible aujourd’hui. C’est la raison pour la quelle, nous avions pensé, en 2007, compte tenu des opportunités qu’offre la finance islamique dans le monde, de mettre en place un projet de développement et de promotion de la banque islamique’’, a expliqué Oulimata Diop.
La rencontre de Dakar va se pencher sur les dispositions entravant l’exercice d’activités financières islamiques recensées au niveau des textes réglementaires régissant les banques et institutions de micro-finance.
Il s’agit aussi de revisiter les normes prudentielles applicables aux banques et institutions de micro-finances susceptibles de constituer un frein au développement de la finance islamique, etc.
SOURCE:FAC/OID/AD