Le brouhaha de la campagne électorale égyptienne a laissé place, lundi 21 mai, au silence médiatique et politique imposé par la loi les deux jours précédant le premier tour de l’élection présidentielle, prévu les 23 et 24 mai prochains. Cette élection - la première depuis la chute du président Hosni Moubarak en février 2011, après trente années passées au pouvoir - est historique, tandis qu’un vent de contestation souffle toujours sur la place Tahrir.
Après la disqualification d’une dizaine de candidats par la commission électorale, douze personnalités restent officiellement en lice pour la magistrature suprême. D’après les sondages, quatre d’entre elles se trouvent dans le peloton de tête. À ce jour, sont donnés favoris Amr Moussa, ancien responsable de la Ligue arabe, considéré comme un reliquat de l’ère Moubarak pour en avoir été l'un de ses ministres des Affaires étrangères, et Abdel Moneim Aboul Foutouh, ex-membre des Frères musulmans, qui se présente comme un potentiel rassembleur des islamistes et libéraux. Tous deux se sont vivement affrontés le 10 mai dernier au cours du premier débat télévisé organisé dans le pays. Outre ces deux hommes, Ahmed Chafik, ancien commandant en chef des forces aériennes et rescapé de l’ancien régime, est lui aussi candidat. Quant aux influents Frères musulmans, ils sont finalement entrés dans la course, après avoir annoncé qu’ils n’y participeraient pas, en se ralliant derrière la candidature de Mohammed Morsi, leader du Parti de la liberté et de la justice (PLD).
SOURCE:www.france24.com
Après la disqualification d’une dizaine de candidats par la commission électorale, douze personnalités restent officiellement en lice pour la magistrature suprême. D’après les sondages, quatre d’entre elles se trouvent dans le peloton de tête. À ce jour, sont donnés favoris Amr Moussa, ancien responsable de la Ligue arabe, considéré comme un reliquat de l’ère Moubarak pour en avoir été l'un de ses ministres des Affaires étrangères, et Abdel Moneim Aboul Foutouh, ex-membre des Frères musulmans, qui se présente comme un potentiel rassembleur des islamistes et libéraux. Tous deux se sont vivement affrontés le 10 mai dernier au cours du premier débat télévisé organisé dans le pays. Outre ces deux hommes, Ahmed Chafik, ancien commandant en chef des forces aériennes et rescapé de l’ancien régime, est lui aussi candidat. Quant aux influents Frères musulmans, ils sont finalement entrés dans la course, après avoir annoncé qu’ils n’y participeraient pas, en se ralliant derrière la candidature de Mohammed Morsi, leader du Parti de la liberté et de la justice (PLD).
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