Le principe est simple : après l'épreuve, les lycéens remplissent un questionnaire sur la construction de leur plan pour une dissertation, leurs arguments, la démonstration d'un problème et même la syntaxe. Les réponses sont analysées par le logiciel et les élèves connaissent en quelques heures leur note. «Nous travaillons avec des professeurs qui ont déjà corrigés des copies du bac, ils connaissent donc les barèmes d'évaluation de ce genre d'examen», explique Sacha Pavan, l'un des fondateurs du site. Chaque évaluation est facturée près de quatre euros et le site s'engage à rembourser les lycéens si l'estimation s'avère fausse.
L'impartialité des correcteurs en question
Mais si calculer les notes dans les matières scientifiques semble relativement aisé, l'évaluation des épreuves littéraires, à l'instar de la philosophie ou du français, paraît plus incertaine voire impossible selon Christiane Allain, la secrétaire générale de la FCPE, la première fédération de parents d'élèves. «Ce genre de site surfe sur l'inquiétude des parents et des lycéens pour gagner de l'argent. Dans ces matières, une partie de la note vient de l'appréciation du correcteur, on ne peut pas systématiser la correction». «Ces estimations peuvent même être dangereuses, poursuit-elle, si les copies sont surévaluées, les élèves peuvent considérer qu'il est inutile de réviser pour les rattrapages».
Les deux fondateurs ne comptent pas s'arrêter en si bon chemin. Si le test du bac 2009 est concluant, ils envisagent de proposer ce logiciel à l'Education nationale. «Aux Etats-Unis, toutes les corrections sont automatisées, alors pourquoi pas en France ? Cela permettrait justement de mettre fin à la subjectivité de certains correcteurs» espère Sacha Pavan. Mais ce logiciel ne semble pas encore inquiéter les correcteurs du bac : «Ces estimations ne sont absolument pas applicables au type d'épreuves du baccalauréat, explique Antoine Tresgots, délégué national du syndicat des enseignants SE-INSA. Seul un professeur en chair et en os peut corriger une dissertation !»
L'impartialité des correcteurs en question
Mais si calculer les notes dans les matières scientifiques semble relativement aisé, l'évaluation des épreuves littéraires, à l'instar de la philosophie ou du français, paraît plus incertaine voire impossible selon Christiane Allain, la secrétaire générale de la FCPE, la première fédération de parents d'élèves. «Ce genre de site surfe sur l'inquiétude des parents et des lycéens pour gagner de l'argent. Dans ces matières, une partie de la note vient de l'appréciation du correcteur, on ne peut pas systématiser la correction». «Ces estimations peuvent même être dangereuses, poursuit-elle, si les copies sont surévaluées, les élèves peuvent considérer qu'il est inutile de réviser pour les rattrapages».
Les deux fondateurs ne comptent pas s'arrêter en si bon chemin. Si le test du bac 2009 est concluant, ils envisagent de proposer ce logiciel à l'Education nationale. «Aux Etats-Unis, toutes les corrections sont automatisées, alors pourquoi pas en France ? Cela permettrait justement de mettre fin à la subjectivité de certains correcteurs» espère Sacha Pavan. Mais ce logiciel ne semble pas encore inquiéter les correcteurs du bac : «Ces estimations ne sont absolument pas applicables au type d'épreuves du baccalauréat, explique Antoine Tresgots, délégué national du syndicat des enseignants SE-INSA. Seul un professeur en chair et en os peut corriger une dissertation !»