"Toute sa vie durant, il s'est consacré à la lutte pour le développement et l'émancipation des peuples à travers, notamment son engagement pionner en faveur du Tiers-Monde et de l'Afrique en particulier", affirme M. Sall, enseignant chercheur à l'Ecole de Hautes études en Sciences sociales (EHESS, Paris).
Ancien Premier ministre et ancien président du Conseil, Mamadou Dia, décédé à 98 ans, avait été condamné en 1963 à la déportation perpétuelle dans une enceinte fortifiée pour "tentative de coup d'Etat".
Il avait été gracié en 1976 par le premier président du Sénégal, Léopold Sédar Senghor, dont il fut un compagnon de lutte pour l'indépendance nationale avant d'en devenir un rival politique.
"Malgré les années de prison, les privations et les adversités, il [Mamadou Dia] a toujours gardé le sens de la fidélité et de la constance en ses convictions, le plaçant ainsi au premier rang de la vie publique au Sénégal", poursuit le texte d'hommage transmis vendredi à la PANA.
Evoquant le rôle plus récent de Mamadou Dia sur la scène politique, M. Sall considère qu'il a été "l'autorité fédératrice qui a permis l'alternance de 2000, en rassemblant toutes les forces vives du changement".
"Il a été aussi celui qui aura le plus critiqué les dérives du régime libéral dans son pays. A lui tout seul, il incarnait le contre-pouvoir. (…) Il entretenait quotidiennement en lui la flamme vive de la lutte pour un Sénégal, une Afrique et un monde meilleurs", a conclu le sociologue et universitaire sénégalais.
Paris - 30/01/2009
Pana
Ancien Premier ministre et ancien président du Conseil, Mamadou Dia, décédé à 98 ans, avait été condamné en 1963 à la déportation perpétuelle dans une enceinte fortifiée pour "tentative de coup d'Etat".
Il avait été gracié en 1976 par le premier président du Sénégal, Léopold Sédar Senghor, dont il fut un compagnon de lutte pour l'indépendance nationale avant d'en devenir un rival politique.
"Malgré les années de prison, les privations et les adversités, il [Mamadou Dia] a toujours gardé le sens de la fidélité et de la constance en ses convictions, le plaçant ainsi au premier rang de la vie publique au Sénégal", poursuit le texte d'hommage transmis vendredi à la PANA.
Evoquant le rôle plus récent de Mamadou Dia sur la scène politique, M. Sall considère qu'il a été "l'autorité fédératrice qui a permis l'alternance de 2000, en rassemblant toutes les forces vives du changement".
"Il a été aussi celui qui aura le plus critiqué les dérives du régime libéral dans son pays. A lui tout seul, il incarnait le contre-pouvoir. (…) Il entretenait quotidiennement en lui la flamme vive de la lutte pour un Sénégal, une Afrique et un monde meilleurs", a conclu le sociologue et universitaire sénégalais.
Paris - 30/01/2009
Pana