Le procès portant sur l’excision de la petite C. K a connu son épilogue aujourd’hui. En effet, le tribunal régional de Matam a condamné ce jeudi l’exciseuse et la grand-mère de la petite fille âgé de moins de quatre ans, à six mois de prison ferme. Les parents de la fillette ont quant à eux écopé de six mois avec sursis, rapporte la radio privée Sud Fm.
Ce verdict a été un cassus belli entre les populations et les hommes de tenus. Mécontentes du verdict rendu par le tribunal régional de Matam, les populations ont fait exploser leur colère après l’annonce du verdict pour protester. Des affrontements avec les forces de l’ordre à coup de jets de pierre et de gaz lacrymogènes ont émaillé ces manifestations. Plusieurs manifestants ont été arrêtés par la police.
L’excision de la petite C.K au début du mois de mai 2009 a provoqué un tollé sans précédent dans la commune d’Ourossogui distante de 10 Km de Matam. Interdite au Sénégal, cette coutume ancestrale continue pourtant d’être pratiquée par certaines ethnies.
Plaidant pour la promotion des droits humains, la section Raddho de Matam avait porté plainte au niveau de la gendarmerie. Suite à cette plainte, l’exciseuse, la grand-mère et les parents de la fillette ont été placé envoyé en prison en attendant leur procès. Les populations de la ville parmi lesquelles les chefs religieux et coutumiers avaient manifesté leur colère suite à ces arrestations.
Ce verdict a été un cassus belli entre les populations et les hommes de tenus. Mécontentes du verdict rendu par le tribunal régional de Matam, les populations ont fait exploser leur colère après l’annonce du verdict pour protester. Des affrontements avec les forces de l’ordre à coup de jets de pierre et de gaz lacrymogènes ont émaillé ces manifestations. Plusieurs manifestants ont été arrêtés par la police.
L’excision de la petite C.K au début du mois de mai 2009 a provoqué un tollé sans précédent dans la commune d’Ourossogui distante de 10 Km de Matam. Interdite au Sénégal, cette coutume ancestrale continue pourtant d’être pratiquée par certaines ethnies.
Plaidant pour la promotion des droits humains, la section Raddho de Matam avait porté plainte au niveau de la gendarmerie. Suite à cette plainte, l’exciseuse, la grand-mère et les parents de la fillette ont été placé envoyé en prison en attendant leur procès. Les populations de la ville parmi lesquelles les chefs religieux et coutumiers avaient manifesté leur colère suite à ces arrestations.