Lamaalem Abdesslam Alikan, et sa troupe "Tyour Gnaoua" ont accompagné la cérémonie avec les rythmes Gnaouis dont la magie opère à chaque coup sur le public qui ne se fait pas prier pour se joindre à la danse gnaouie et entrer dans une ambiance de transe.
La cérémonie, qui s'est déroulée en présence notamment de l'ambassadeur du Maroc à Dakar, M. Taleb Barrada et de plusieurs membres du corps diplomatique arabe accrédité à Dakar, a été l'occasion de célébrer aussi le patrimoine vestimentaire marocain. Un défilé de mode a été dédié au Caftan mis en valeur par de ravissants mannequins sénégalais et marocains.
Une styliste marocaine a tenu à montrer les dernières tendances de cet habit traditionnel ancestral qui a su s'adapter au temps, évoluer et épouser les tendances volatiles de la mode sans pour autant perdre son authenticité.
Soie fine brodée au fil d'or, couleurs pastel froides ou tons chauds et éclatants, une coupe qui épouse avec grâce la silhouette qu'elle soit fine ou en embonpoint, le Caftan marocain séduit sous divers cieux et éblouit par son élégance raffinée.
Qu'elles soient asiatiques, européennes, ou africaines, les passionnées de la mode apprécient les broderies, les superpositions d'étoffes de soie ou de
satin aux couleurs vives et la beauté des lignes de la coupe qui valorise le charme féminin avec fluidité et noblesse.
La journée marocaine au Festival Mondial des Arts Nègres a également été marquée par un concert de Chrifa Kersit, donné à l'Institut français de Dakar. La diva de la chanson Amazigh, baptisée aussi "voix d'or de l'atlas", a chanté et séduit par ses remarquables capacités vocaliques un public de connaisseurs qui se donne rendez-vous chaque soir sur cette scène dédiée aux spectacles sélects.
Côté cinéma, plusieurs longs métrages marocains ont été projetés sur la salle plein-air de la "Place du Souvenir". Le chef d'œuvre "Amok" de Souheil Benbarka, "la Mosquée" de doaud Oual Syad, "Whatever Lola Want" de Nabil Ayouch
a livré aux amateurs du 7ème art un panorama d'un cinéma marocain dynamique et audacieux.
Volet théâtre, le Maroc a été représenté au théâtre Sorano de Dakar par la pièce théâtrale "la dernière nuit". Une création de Latefa Ahrar sur texte de Mohamed Said Aldanahani et scénographie de Sanaa Cheddal.
Parmi les moments forts de la participation marocaine figurent le concert de Maalem Abdesslam Alikan avec sa troupe "Tyour Gnaoua" sur la scène du "Monument de la renaissance" à Dakar. Une fusion de la musique Gnaouie a été également interprétée avec brio par Maalem Hamid ElQasri avec le groupe "Hassan
Hakmoun". Un spectacle qui a terminé en beauté avec une apparition surprise de Cheb Khaled qui a accompagné en duo le maalem virtuose du "Ghanjou".
Dans ce festival, qui connaît la participation de centaines de musiciens, artistes et chanteurs venus des quatre coins du monde, le Maroc a bien joué sa partition et réussi à livrer, dans ce grand foisonnement de genres musicaux, un patrimoine musical et artistique authentique qui affiche fièrement ses racines africaines
-Par Driss Hidass-
La cérémonie, qui s'est déroulée en présence notamment de l'ambassadeur du Maroc à Dakar, M. Taleb Barrada et de plusieurs membres du corps diplomatique arabe accrédité à Dakar, a été l'occasion de célébrer aussi le patrimoine vestimentaire marocain. Un défilé de mode a été dédié au Caftan mis en valeur par de ravissants mannequins sénégalais et marocains.
Une styliste marocaine a tenu à montrer les dernières tendances de cet habit traditionnel ancestral qui a su s'adapter au temps, évoluer et épouser les tendances volatiles de la mode sans pour autant perdre son authenticité.
Soie fine brodée au fil d'or, couleurs pastel froides ou tons chauds et éclatants, une coupe qui épouse avec grâce la silhouette qu'elle soit fine ou en embonpoint, le Caftan marocain séduit sous divers cieux et éblouit par son élégance raffinée.
Qu'elles soient asiatiques, européennes, ou africaines, les passionnées de la mode apprécient les broderies, les superpositions d'étoffes de soie ou de
satin aux couleurs vives et la beauté des lignes de la coupe qui valorise le charme féminin avec fluidité et noblesse.
La journée marocaine au Festival Mondial des Arts Nègres a également été marquée par un concert de Chrifa Kersit, donné à l'Institut français de Dakar. La diva de la chanson Amazigh, baptisée aussi "voix d'or de l'atlas", a chanté et séduit par ses remarquables capacités vocaliques un public de connaisseurs qui se donne rendez-vous chaque soir sur cette scène dédiée aux spectacles sélects.
Côté cinéma, plusieurs longs métrages marocains ont été projetés sur la salle plein-air de la "Place du Souvenir". Le chef d'œuvre "Amok" de Souheil Benbarka, "la Mosquée" de doaud Oual Syad, "Whatever Lola Want" de Nabil Ayouch
a livré aux amateurs du 7ème art un panorama d'un cinéma marocain dynamique et audacieux.
Volet théâtre, le Maroc a été représenté au théâtre Sorano de Dakar par la pièce théâtrale "la dernière nuit". Une création de Latefa Ahrar sur texte de Mohamed Said Aldanahani et scénographie de Sanaa Cheddal.
Parmi les moments forts de la participation marocaine figurent le concert de Maalem Abdesslam Alikan avec sa troupe "Tyour Gnaoua" sur la scène du "Monument de la renaissance" à Dakar. Une fusion de la musique Gnaouie a été également interprétée avec brio par Maalem Hamid ElQasri avec le groupe "Hassan
Hakmoun". Un spectacle qui a terminé en beauté avec une apparition surprise de Cheb Khaled qui a accompagné en duo le maalem virtuose du "Ghanjou".
Dans ce festival, qui connaît la participation de centaines de musiciens, artistes et chanteurs venus des quatre coins du monde, le Maroc a bien joué sa partition et réussi à livrer, dans ce grand foisonnement de genres musicaux, un patrimoine musical et artistique authentique qui affiche fièrement ses racines africaines
-Par Driss Hidass-