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Une ancienne lettre de la reine Eliza­beth II révèle sa détresse après la mort de son père

Rédigé par leral.net le Mardi 8 Septembre 2015 à 15:47 | | 0 commentaire(s)|

Avant d’être une reine aimée et appré­ciée de tous, Eliza­beth II est aussi une femme, une mère et une fille. Et c’est avec toute la tris­tesse d’une jeune femme de 25 ans qu’elle écri­vait sa douleur d’avoir perdu le premier homme de sa vie, son père.


Aujourd’­hui à 18 heures 30, la reine Eliza­beth II devien­dra la déten­trice du titre du monarque ayant régné le plus long­temps. Pour­tant son acces­sion au trône restera à tout jamais enta­chée d’une immense peine, car si elle est deve­nue reine, c’est évidem­ment suite au décès de son père.
Le 6 février 1952, George VI, s’étei­gnait dans son sommeil, lais­sant de ce fait le trône à sa fille chérie. Eliza­beth, alors âgée de 25 ans et déjà mère de Charles et Anne, deve­nait alors la nouvelle reine de l’em­pire britan­nique. La jeune femme était en voyage au Kenya lorsqu’elle a appris la terrible nouvelle.

Ecra­sée par la peine et les respon­sa­bi­li­tés à venir, la future grand-mère de William et Harry avait envoyé un cour­rier de deuil des plus émou­vants à sir Eric Mieville, le secré­taire parti­cu­lier de son père.

Des extraits de cette missive, rédi­gée un mois après la mort brutale de George VI, et vendue depuis aux enchères il y a plusieurs années, viennent d’être rendus publics. On peut y lire la détresse de la toute jeune altesse royale, comme sur ces lignes, publiées par le Daily Mail  : « Cela me semble toujours aussi incroyable que mon père ne soit plus là et il aura fallut qu’un peu de temps s’écoule avant de pouvoir réali­ser à quel point il me manque. » Un deuil partagé par l’en­semble de la famille royale : « Ma mère et ma sœur ont été merveilleuses, elles ont tant perdu – moi j’ai ma famille pour m’ai­der », écrit-elle ainsi.
Quelque chose nous dit que soixante-trois ans après avoir écrit ces mots, elle ne pourra s’em­pê­cher ce soir, vers 18 heures 30, d’avoir une pensée pour son cher papa.

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