L'association, le Front républicain d'intervention contre la corruption (Fricc), devrait saisir formellement la justice la semaine prochaine et n'a pas encore choisi le destinataire de sa plainte: le parquet de Paris ou la Cour de justice de la République (CJR). Cette dernière est compétente pour des faits commis par des membres du gouvernement dans l'exercice de leurs fonctions. Le choix de saisir le parquet permettrait de se constituer partie civile et de viser d'éventuelles complicités ou recels, a expliqué à l'AFP Me Joseph Breham, conseil du Fricc. Le cas échéant, s'il estime que les faits ne sont pas détachables de la fonction, le parquet peut transmettre la plainte visant Manuel Valls à la CJR, selon l'avocat.
"Si on considère que ce voyage n'était pas un voyage lié à l'exercice des fonctions mais un voyage à titre privé, il faut que Manuel Valls rembourse", comme le prévoit la charte de déontologie du gouvernement publiée en mai 2012, a rappelé Me Breham. Samedi, le Premier ministre a rallié Berlin depuis Poitiers, où se tenait le congrès du Parti socialiste, pour assister, en compagnie de deux de ses fils, à la finale de la Ligue des champions de football, remportée par le FC Barcelone aux dépens de la Juventus Turin (3-1).
Le président de l'Union européenne de football (UEFA), le français Michel Platini, a indiqué avoir invité Manuel Valls à assister au match. A cette occasion, les deux hommes se sont entretenus de l'Euro 2016, compétition organisée en France. Réagissant à l'émoi qu'avait suscité ce déplacement, le Premier ministre a annoncé jeudi qu'il prendrait en charge le coût du déplacement de ses deux fils, soit 2.500 euros, selon son estimation. "Si c'était à refaire, je ne le referais pas", a-t-il assuré lors de son arrivée sur l'ile de La Réunion.
"Ce n'est pas parce qu'on rembourse a posteriori qu'on est absous des fautes qu'on a commises", a estimé Jean-Luc Touly. Pour lui, aucun homme politique ou dirigeant ne doit bénéficier de l'impunité. "Personne n'est à l'abri", affirme-t-il à l'AFP. Il fustige ainsi des pratiques qui "montrent un très mauvais visage de la politique". Le Fricc a été fondé par d'anciens membres de l'association Anticor.
7sur7.be
"Si on considère que ce voyage n'était pas un voyage lié à l'exercice des fonctions mais un voyage à titre privé, il faut que Manuel Valls rembourse", comme le prévoit la charte de déontologie du gouvernement publiée en mai 2012, a rappelé Me Breham. Samedi, le Premier ministre a rallié Berlin depuis Poitiers, où se tenait le congrès du Parti socialiste, pour assister, en compagnie de deux de ses fils, à la finale de la Ligue des champions de football, remportée par le FC Barcelone aux dépens de la Juventus Turin (3-1).
Le président de l'Union européenne de football (UEFA), le français Michel Platini, a indiqué avoir invité Manuel Valls à assister au match. A cette occasion, les deux hommes se sont entretenus de l'Euro 2016, compétition organisée en France. Réagissant à l'émoi qu'avait suscité ce déplacement, le Premier ministre a annoncé jeudi qu'il prendrait en charge le coût du déplacement de ses deux fils, soit 2.500 euros, selon son estimation. "Si c'était à refaire, je ne le referais pas", a-t-il assuré lors de son arrivée sur l'ile de La Réunion.
"Ce n'est pas parce qu'on rembourse a posteriori qu'on est absous des fautes qu'on a commises", a estimé Jean-Luc Touly. Pour lui, aucun homme politique ou dirigeant ne doit bénéficier de l'impunité. "Personne n'est à l'abri", affirme-t-il à l'AFP. Il fustige ainsi des pratiques qui "montrent un très mauvais visage de la politique". Le Fricc a été fondé par d'anciens membres de l'association Anticor.
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