La ville de Florence, en Italie, est sous le choc. Gianluca Casseri, un Toscan de cinquante ans, a tué par balles deux vendeurs ambulants sénégalais et blessé trois autres personnes sur deux marchés situés Piazza Dalmazia, dans le nord de la ville, et San Lorenzo, dans le centre historique, mardi.
Selon des témoignages recueillis par le quotidien italien La Repubblica, l’homme serait arrivé sur place à bord d’un véhicule blanc avant de tirer trois coups de feu et de s’enfuir de la Piazza Dalmazia. Deux vendeurs ont été tués sur le coup et un troisième, gravement blessé, a été emmené d’urgence dans un hôpital et «restera paralysé à vie», selon les indications données par un porte-parole de la police. Casseri s’est ensuite rendu à San lorenzo où il a de nouveau ouvert le feu et blessé deux personnes dont le pronostic vital n’est, a priori, pas engagé.
Une manifestation spontanée
Selon le procureur de Florence, Giuseppe Quattrocchi, qui s’est immédiatement rendu sur place, Gianluca Casseri, présenté comme un militant d’extrême droite, se serait suicidé «quand il a vu que la police intervenait».
Après cette attaque, un cortège spontané d’environ 200 personnes, dont une majorité de Sénégalais et de proches des victimes, s’est formé et a manifesté depuis la Piazza Dalmazia jusqu’au centre de la ville. Les manifestants ont tout de suite dénoncé un acte «raciste» avant d’être informé de la mort du meurtrier par les autorités qui espéraient ainsi ramener le calme.
Une association d’extrême droite prend ses distances
Selon les médias italiens, l’auteur de ces meurtres serait un homme «solitaire et déprimé», membre de l’association d’extrême droite, Casa Pound. Celle-ci a d’ailleurs immédiatement tenu à prendre ses distances vis-à-vis de Gianluca Casseri. «Il était l’un de nos sympathisants comme tant d’autres personnes dans toute l’Italie (…) Il s’agit d’une tragédie effroyable de la folie: ces gens sont morts sans raison», a déclaré l’association dans un communiqué.
Tandis que l’ancien maire de Rome, Walter Veltroni (gauche) a dénoncé «un climat d’intolérance envers les étrangers», le maire de Florence, Matteo Renzi (gauche) s’est dit prêt à recevoir une délégation de manifestants afin d’apaiser les tensions.
lefigaro.fr
Selon des témoignages recueillis par le quotidien italien La Repubblica, l’homme serait arrivé sur place à bord d’un véhicule blanc avant de tirer trois coups de feu et de s’enfuir de la Piazza Dalmazia. Deux vendeurs ont été tués sur le coup et un troisième, gravement blessé, a été emmené d’urgence dans un hôpital et «restera paralysé à vie», selon les indications données par un porte-parole de la police. Casseri s’est ensuite rendu à San lorenzo où il a de nouveau ouvert le feu et blessé deux personnes dont le pronostic vital n’est, a priori, pas engagé.
Une manifestation spontanée
Selon le procureur de Florence, Giuseppe Quattrocchi, qui s’est immédiatement rendu sur place, Gianluca Casseri, présenté comme un militant d’extrême droite, se serait suicidé «quand il a vu que la police intervenait».
Après cette attaque, un cortège spontané d’environ 200 personnes, dont une majorité de Sénégalais et de proches des victimes, s’est formé et a manifesté depuis la Piazza Dalmazia jusqu’au centre de la ville. Les manifestants ont tout de suite dénoncé un acte «raciste» avant d’être informé de la mort du meurtrier par les autorités qui espéraient ainsi ramener le calme.
Une association d’extrême droite prend ses distances
Selon les médias italiens, l’auteur de ces meurtres serait un homme «solitaire et déprimé», membre de l’association d’extrême droite, Casa Pound. Celle-ci a d’ailleurs immédiatement tenu à prendre ses distances vis-à-vis de Gianluca Casseri. «Il était l’un de nos sympathisants comme tant d’autres personnes dans toute l’Italie (…) Il s’agit d’une tragédie effroyable de la folie: ces gens sont morts sans raison», a déclaré l’association dans un communiqué.
Tandis que l’ancien maire de Rome, Walter Veltroni (gauche) a dénoncé «un climat d’intolérance envers les étrangers», le maire de Florence, Matteo Renzi (gauche) s’est dit prêt à recevoir une délégation de manifestants afin d’apaiser les tensions.
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