«Nous devons réfléchir aussi à la suite. Et donc si le mouvement sportif français s'organise, porte un beau dossier, est capable de mobiliser toutes les énergies et de susciter un grand engouement dans le pays, alors en 2024 nous pourrions aussi organiser les Jeux». De passage sur les sites des JO de Londres pour soutenir les athlètes français en lice aux JO 2012 (handball, judo et natation étaient notamment à son programme), puis au Club France pour une allocution plus officielle, le président de la République François Hollande a évoqué l'idée d'une candidature tricolore à l'organisation des JO 2024. Une incongruité pour certains, au regard des trois récents échecs connus par le pays dans ses tentatives auprès du CIO (Paris deux fois puis Annecy), et alors que les finances du pays sont exsangues. Une opportunité et une belle ambition pour les autres, 100 ans tout juste après les JO 1924 dans la capitale française.
Porter un projet qui gagne
Assurément, le gouvernement souhaite dans tous les cas impulser un mouvement. Avant le week-end dernier, c'est le premier ministre Jean-Marc Ayrault qui avait indiqué qu'accueillir les JO 2024 serait «une très belle ambition». Le mot est donc passé auprès du mouvement sportif, à commencer par le CNSOF, présidé par Denis Masseglia, présent aux côtés du chef de l'état à Londres lundi. Car si l'orientation générale est bien donnée par le milieu politique, c'est le secteur sportif qui se doit d'être garant d'une bonne candidature, une candidature qui gagne. «Nous ne pouvons porter une candidature que si nous avons des chances sérieuses de la faire réussir», a d'ailleurs rappelé François Hollande, évoquant sans le nommer le (bancal) dossier Annecy. «On ne peut plus se permettre d'être candidat et de connaître l'échec.»
Les acteurs économiques appelés en renfort
Avant son exposé au Club France, le chef de l'état avait d'ailleurs appelé dans le 20 heures de France 2 les potentiels divers responsables à réfléchir à la question : «La candidature, elle doit venir du mouvement sportif et des villes qui peuvent être candidates (…) La France, si elle sait s'organiser, si elle sait mutualiser ses efforts, c'est pour 2024. Nous verrons bien si nous sommes capables de porter cette candidature. Cela doit se faire avec la contrainte budgétaire. Il y a beaucoup de sponsors privés aussi qui sont intéressés. Il n'y a pas que l'argent de l'Etat ou des collectivités locales qui peut être mobilisé.» Une feuille de route à peine cachée sur laquelle les entités sportives et économiques du pays devront se pencher sitôt la fin des JO 2012, l'élection pour la désignation de la ville hôte des JO 2024 étant prévue en 2017.
Les Jeux olympiques 2012 en images :
Porter un projet qui gagne
Assurément, le gouvernement souhaite dans tous les cas impulser un mouvement. Avant le week-end dernier, c'est le premier ministre Jean-Marc Ayrault qui avait indiqué qu'accueillir les JO 2024 serait «une très belle ambition». Le mot est donc passé auprès du mouvement sportif, à commencer par le CNSOF, présidé par Denis Masseglia, présent aux côtés du chef de l'état à Londres lundi. Car si l'orientation générale est bien donnée par le milieu politique, c'est le secteur sportif qui se doit d'être garant d'une bonne candidature, une candidature qui gagne. «Nous ne pouvons porter une candidature que si nous avons des chances sérieuses de la faire réussir», a d'ailleurs rappelé François Hollande, évoquant sans le nommer le (bancal) dossier Annecy. «On ne peut plus se permettre d'être candidat et de connaître l'échec.»
Les acteurs économiques appelés en renfort
Avant son exposé au Club France, le chef de l'état avait d'ailleurs appelé dans le 20 heures de France 2 les potentiels divers responsables à réfléchir à la question : «La candidature, elle doit venir du mouvement sportif et des villes qui peuvent être candidates (…) La France, si elle sait s'organiser, si elle sait mutualiser ses efforts, c'est pour 2024. Nous verrons bien si nous sommes capables de porter cette candidature. Cela doit se faire avec la contrainte budgétaire. Il y a beaucoup de sponsors privés aussi qui sont intéressés. Il n'y a pas que l'argent de l'Etat ou des collectivités locales qui peut être mobilisé.» Une feuille de route à peine cachée sur laquelle les entités sportives et économiques du pays devront se pencher sitôt la fin des JO 2012, l'élection pour la désignation de la ville hôte des JO 2024 étant prévue en 2017.
Les Jeux olympiques 2012 en images :