« Un jeune garçon du nom de M.D, habitant le village de Rabbi, m’a interpellé dans un champ de manguier alors que j’amenais le repas de midi à ma grand-mère. Il m’a tiré violemment vers lui et m’a jeté par terre. Puis il a enlevé son pantalon d’un trait et a abusé de moi. Après il a remis son pantalon et est parti, m’abandonnant seule sur les lieux. Sur mon bas-ventre, j’avais remarqué un liquide visqueux blanchâtre, mais je n’ai pas saigné. Je suis rentrée à la maison sans rien dire à personne. Mes parents ayant constaté que mon corps était plein de sable et de brindilles m’ont interpellée, en l’occurrence de ma grande mère qui a dit que j’étais certainement atteinte de jaunisse, après avoir observé mes yeux », raconte la jeune fille qui a soufflé ses 15 bougies. Les jours passent. La jeune fille continue à mener ses activités. Quelques semaines plus tard, les premiers signes de grossesse se manifestent. Interrogée par ses parents, F.T donne la description de son violeur qu’elle connaissait par ailleurs. « C’est un garçon un peu moi nagé que moi, il est élève à l’école Taïba Ndiaye », déclare telle. Le gosse, finalement identifié, a 14 ans et est élève dans ledit établissement.
La jeune fille ne vit pas avec ses parents biologiques. Elle habite avec sa grand-mère. La tutrice de la victime renseigne : « La grand-mère du père de F.T se trouve être apparentée à ma propre mère. C’est de la suite d’une visite de ses parents qu’elle est restée ici, refusant de retourner chez elle. S’agissant de son état de santé qui nous préoccupe, nous l’avons emmenée au centre de santé de Taïba Ndiaye ou l’on a diagnostiqué sa grossesse.
Quelques mois plus tard, F.T. accouche, après une césarienne, à l’hôpital régional de Thiès. Cependant, le tribunal n’a pu statuer sur cette affaire de viol. Les infirmiers de l’hôpital régional ont écouté la victime qui ne semble pas jouir de toutes ses facultés mentales, sauf avis contraire d’un psychanalyste. D’après les déclarations faites par son proche entourage, la jeune fille serait à la merci de pas mal d’hommes malintentionnés qui la violent très souvent. Elle aurait même été victime, lors d’un Gamou, d’un viol collectif. « C’est peut être parce qu’elle a fantasmé pour le gosse qu’elle le désigne inconsciemment comme son violeur », avise un psychologue. En tout cas, seul un test Adn peut révéler exactement le père biologique de l’enfant, alors que nos structures sanitaires n’ont pas cette technologie de pointe. En outre, les hommes de la communauté rurale de Taïba Ndiaye tournent autour de la mère biologique de la jeune fille qui, elle aussi, et une déficiente mentale.
L’observateur
La jeune fille ne vit pas avec ses parents biologiques. Elle habite avec sa grand-mère. La tutrice de la victime renseigne : « La grand-mère du père de F.T se trouve être apparentée à ma propre mère. C’est de la suite d’une visite de ses parents qu’elle est restée ici, refusant de retourner chez elle. S’agissant de son état de santé qui nous préoccupe, nous l’avons emmenée au centre de santé de Taïba Ndiaye ou l’on a diagnostiqué sa grossesse.
Quelques mois plus tard, F.T. accouche, après une césarienne, à l’hôpital régional de Thiès. Cependant, le tribunal n’a pu statuer sur cette affaire de viol. Les infirmiers de l’hôpital régional ont écouté la victime qui ne semble pas jouir de toutes ses facultés mentales, sauf avis contraire d’un psychanalyste. D’après les déclarations faites par son proche entourage, la jeune fille serait à la merci de pas mal d’hommes malintentionnés qui la violent très souvent. Elle aurait même été victime, lors d’un Gamou, d’un viol collectif. « C’est peut être parce qu’elle a fantasmé pour le gosse qu’elle le désigne inconsciemment comme son violeur », avise un psychologue. En tout cas, seul un test Adn peut révéler exactement le père biologique de l’enfant, alors que nos structures sanitaires n’ont pas cette technologie de pointe. En outre, les hommes de la communauté rurale de Taïba Ndiaye tournent autour de la mère biologique de la jeune fille qui, elle aussi, et une déficiente mentale.
L’observateur