La livraison suspendue des avions de combat à la Turquie par les États-Unis fait l’objet de tensions entre les deux pays depuis 2019. Mais le dossier avance… Une délégation turque se rend ce lundi 15 août en visite à Washington.
La marge de négociation s’annonce serrée, pour la délégation turque en déplacement ce lundi à Washington. La Turquie continue de jouer des coudes pour obtenir les 40 avions de combat F-16 commandés pour compléter sa flotte.
Mais depuis 2019, le dossier patine. Ankara a en effet opté pour l’achat d’un système de défense anti-aérienne russe, les fameux S-400. Une initiative qui n’a pas été au goût de Washington qui a suspendu les livraisons de F-35 initialement commandés. Et depuis, le gouvernement de Recep Tayyip Erdogan multiplie les bras de fer pour faire céder les États-Unis.
Les conditions demandées par le Congrès
Le président Biden s’est montré favorable à la livraison des avions en juin, lors du sommet de l’Otan, mais sa concrétisation dépendra de la décision du Congrès américain. Des sénateurs exigent en effet de la Turquie qu’elle s’engage à ne pas utiliser les avions dans l’espace aérien grec.
Le ministère de la Défense turc a d’ores et déjà annoncé qu’il ne pourrait pas accepter la condition imposée par les élus américains. À ce stade, seule une intervention de l’administration Biden semble pouvoir changer la donne.
La marge de négociation s’annonce serrée, pour la délégation turque en déplacement ce lundi à Washington. La Turquie continue de jouer des coudes pour obtenir les 40 avions de combat F-16 commandés pour compléter sa flotte.
Mais depuis 2019, le dossier patine. Ankara a en effet opté pour l’achat d’un système de défense anti-aérienne russe, les fameux S-400. Une initiative qui n’a pas été au goût de Washington qui a suspendu les livraisons de F-35 initialement commandés. Et depuis, le gouvernement de Recep Tayyip Erdogan multiplie les bras de fer pour faire céder les États-Unis.
Les conditions demandées par le Congrès
Le président Biden s’est montré favorable à la livraison des avions en juin, lors du sommet de l’Otan, mais sa concrétisation dépendra de la décision du Congrès américain. Des sénateurs exigent en effet de la Turquie qu’elle s’engage à ne pas utiliser les avions dans l’espace aérien grec.
Le ministère de la Défense turc a d’ores et déjà annoncé qu’il ne pourrait pas accepter la condition imposée par les élus américains. À ce stade, seule une intervention de l’administration Biden semble pouvoir changer la donne.