Cette semaine s’annonce cruciale dans la lutte contre l’épidémie, car elle marque le retour partiel au travail dans certaines villes. C’est également une date importante puisque l’OMS (Organisation mondiale de la santé) a finalement obtenu les autorisations pour se rendre sur place et enquêter sur le virus.
Il aura tout de même fallu près de deux semaines pour faire accepter aux autorités chinoises les noms des membres de cette équipe dirigée par l’épidémiologiste Bruce Aylward, un Canadien connu pour avoir mené la riposte contre Ebola en Afrique.
Ces spécialistes viennent donc enquêter sur le nouveau coronavirus, sachant qu’on n’a toujours pas retrouvé le patient zéro. Ils doivent également constater sur le terrain l’impact des mesures prises par le gouvernement chinois et notamment la stratégie de confinement des villes pour tenter de contenir l’épidémie.
« Une crise sans précédent »
Si ces mesures fonctionnent, un pic pourrait toutefois intervenir avant la fin du mois, affirme l’épidémiologiste américain Ian Lipkin, aussi connu pour être l’un des plus grands chasseurs de virus dans le monde.
« C’est une crise sans précédent, et qui a un impact très important sur la vie des gens et l’économie. Une partie des Chinois vont reprendre le travail cette semaine et la semaine prochaine, et après il y aura la rentrée des classes. Compte tenu des 5 à 7 jours d’incubation et si les mesures de quarantaine fonctionnent, nous pouvons espérer un recul de l’épidémie à la fin février », explique l’épidémiologiste qui vient de rentrer à New York après une mission à Canton, dans la province de Guangdong.
Baisse de 50% de la fréquentation du métro
Un espoir qui ne tient que si les mesures fonctionnent. Dans le cas contraire, tout serait à recommencer, précise l’épidémiologiste. En tout cas, pour éviter de nouvelles contagions, de nombreux salariés à Pékin ont été invités à travailler de chez eux.
Pour ceux qui doivent absolument se déplacer, les restrictions à la circulation ont été levées de manière à éviter les transports en commun. Les médias d’État signalent, ce lundi 10 février, une baisse de 50% de la fréquentation du métro.
RFI
Il aura tout de même fallu près de deux semaines pour faire accepter aux autorités chinoises les noms des membres de cette équipe dirigée par l’épidémiologiste Bruce Aylward, un Canadien connu pour avoir mené la riposte contre Ebola en Afrique.
Ces spécialistes viennent donc enquêter sur le nouveau coronavirus, sachant qu’on n’a toujours pas retrouvé le patient zéro. Ils doivent également constater sur le terrain l’impact des mesures prises par le gouvernement chinois et notamment la stratégie de confinement des villes pour tenter de contenir l’épidémie.
« Une crise sans précédent »
Si ces mesures fonctionnent, un pic pourrait toutefois intervenir avant la fin du mois, affirme l’épidémiologiste américain Ian Lipkin, aussi connu pour être l’un des plus grands chasseurs de virus dans le monde.
« C’est une crise sans précédent, et qui a un impact très important sur la vie des gens et l’économie. Une partie des Chinois vont reprendre le travail cette semaine et la semaine prochaine, et après il y aura la rentrée des classes. Compte tenu des 5 à 7 jours d’incubation et si les mesures de quarantaine fonctionnent, nous pouvons espérer un recul de l’épidémie à la fin février », explique l’épidémiologiste qui vient de rentrer à New York après une mission à Canton, dans la province de Guangdong.
Baisse de 50% de la fréquentation du métro
Un espoir qui ne tient que si les mesures fonctionnent. Dans le cas contraire, tout serait à recommencer, précise l’épidémiologiste. En tout cas, pour éviter de nouvelles contagions, de nombreux salariés à Pékin ont été invités à travailler de chez eux.
Pour ceux qui doivent absolument se déplacer, les restrictions à la circulation ont été levées de manière à éviter les transports en commun. Les médias d’État signalent, ce lundi 10 février, une baisse de 50% de la fréquentation du métro.
RFI