Votre question porte sur une histoire invraisemblable (mais bien réelle) qui remonte à l’automne 2020 au Royaume-Uni. A l’époque, du 25 septembre au 2 octobre 2020, environ 16 000 personnes positives au Covid-19 n’avaient pas été comptabilisées dans les bases de données des autorités sanitaires britanniques. Ce qui a conduit à temporairement minorer les statistiques de l’épidémie, mais aussi et surtout à empêcher l’application de la politique de contact tracing (qui consiste à identifier les cas contacts des personnes positives, pour leur conseiller de s’isoler et éviter des contaminations).
La source de cette erreur majeure ? Le format du fichier utilisé par les autorités sanitaires. Comme le racontait la presse britannique, les laboratoires envoyaient les résultats à l’agence gouvernementale compétente au format «. CSV», qui permet de stocker des données sans limite particulière. Mais les autorités sanitaires utilisaient Excel (logiciel tableur développé par Microsoft), pour ouvrir les fichiers en question. Problème : Excel ne permet de gérer qu’un nombre limité de données. D’autant plus que selon plusieurs médias anglais, l’agence gouvernementale utilisait un format de fichier obsolète d’Excel (dont l’extension est «. XLS»), qui ne permet de gérer que 65 000 lignes de données (contre plus d’un million pour la version plus récente, en «. XLSX»). Lorsque des fichiers CSV des labos contenaient plus d’entrées, des données étaient donc purement et simplement ignorées par le logiciel. Rendant donc impossible le contact tracing pour ces quelque 16 000 personnes.
La source de cette erreur majeure ? Le format du fichier utilisé par les autorités sanitaires. Comme le racontait la presse britannique, les laboratoires envoyaient les résultats à l’agence gouvernementale compétente au format «. CSV», qui permet de stocker des données sans limite particulière. Mais les autorités sanitaires utilisaient Excel (logiciel tableur développé par Microsoft), pour ouvrir les fichiers en question. Problème : Excel ne permet de gérer qu’un nombre limité de données. D’autant plus que selon plusieurs médias anglais, l’agence gouvernementale utilisait un format de fichier obsolète d’Excel (dont l’extension est «. XLS»), qui ne permet de gérer que 65 000 lignes de données (contre plus d’un million pour la version plus récente, en «. XLSX»). Lorsque des fichiers CSV des labos contenaient plus d’entrées, des données étaient donc purement et simplement ignorées par le logiciel. Rendant donc impossible le contact tracing pour ces quelque 16 000 personnes.