La police indienne a arrêté jeudi cinq hommes dans l'enquête sur des violences subies par une étudiante tanzanienne frappée par une foule en furie à Bangalore (sud) qui lui a arraché son tee-shirt. La ministre des Affaires étrangères, Sushma Swaraj, a qualifié cette agression de "honteuse" et demandé à la justice d'agir rapidement pour punir les coupables.
"Nous sommes profondément peinés par cet incident honteux dont a été victime une jeune Tanzanienne à Bangalore", ville accueillant un grand nombre d'étudiants étrangers, a-t-elle dit sur Twitter tard mercredi soir. "J'ai demandé au chef de l'exécutif (de l'Etat du Karnataka) d'assurer la sécurité et la tranquilité de tous les étudiants étrangers, et une peine sévère pour les coupables".
Un "incident de la route"
La foule a attaqué l'étudiante de 21 ans et ses amis dimanche soir, semble-t-il en représailles à un accident de la route impliquant une véhicule conduit par un conducteur soudanais ayant tué une habitante de la ville. L'étudiante a indiqué dans sa plainte déposée mercredi que la foule déchainée avait attaqué sa voiture qui approchait du lieu de l'accident, survenu moins d'une heure plus tôt.
"Notre voiture a été incendiée. Ils ont tiré sur mon tee-shirt et l'ont arraché, me laissant sans rien. Ils ont continué à nous agresser et nous avons fui pour sauver nos vies", selon sa plainte citée par le Times of India. "Mes amis et moi avons sauté dans un bus. Le conducteur n'a pas bougé et les autres passagers nous ont chassés. Un passant m'a donné son tee-shirt, il a également été frappé".
Un responsable de la police de Bangalore N S Megharikh a indiqué que cinq personnes avaient été arrêtées dans cet "incident de la route" qui, selon lui, n'a pas de connotation raciste. L'ambassadeur de Tanzanie en Inde John W. H. Kijazi a estimé que l'Inde et les pays africains devaient travailler ensemble pour faire cesser ce genre d'incidents qui "surviennent régulièrement". "Ce n'est pas la première fois que survient un tel acte, cela arrive plus fois par an", a-t-il dit sur la chaine NDTV.
La police est accusée de ne pas avoir empêché cette agression après que la jeune femme eut demandé son aide en soulignant qu'elle était tanzanienne et n'avait aucun lien avec l'accident.
7sur7.be
"Nous sommes profondément peinés par cet incident honteux dont a été victime une jeune Tanzanienne à Bangalore", ville accueillant un grand nombre d'étudiants étrangers, a-t-elle dit sur Twitter tard mercredi soir. "J'ai demandé au chef de l'exécutif (de l'Etat du Karnataka) d'assurer la sécurité et la tranquilité de tous les étudiants étrangers, et une peine sévère pour les coupables".
Un "incident de la route"
La foule a attaqué l'étudiante de 21 ans et ses amis dimanche soir, semble-t-il en représailles à un accident de la route impliquant une véhicule conduit par un conducteur soudanais ayant tué une habitante de la ville. L'étudiante a indiqué dans sa plainte déposée mercredi que la foule déchainée avait attaqué sa voiture qui approchait du lieu de l'accident, survenu moins d'une heure plus tôt.
"Notre voiture a été incendiée. Ils ont tiré sur mon tee-shirt et l'ont arraché, me laissant sans rien. Ils ont continué à nous agresser et nous avons fui pour sauver nos vies", selon sa plainte citée par le Times of India. "Mes amis et moi avons sauté dans un bus. Le conducteur n'a pas bougé et les autres passagers nous ont chassés. Un passant m'a donné son tee-shirt, il a également été frappé".
Un responsable de la police de Bangalore N S Megharikh a indiqué que cinq personnes avaient été arrêtées dans cet "incident de la route" qui, selon lui, n'a pas de connotation raciste. L'ambassadeur de Tanzanie en Inde John W. H. Kijazi a estimé que l'Inde et les pays africains devaient travailler ensemble pour faire cesser ce genre d'incidents qui "surviennent régulièrement". "Ce n'est pas la première fois que survient un tel acte, cela arrive plus fois par an", a-t-il dit sur la chaine NDTV.
La police est accusée de ne pas avoir empêché cette agression après que la jeune femme eut demandé son aide en soulignant qu'elle était tanzanienne et n'avait aucun lien avec l'accident.
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