Une décision du parquet motivée par la loi antiterroriste qui interdit toute action faisant l’apologie du terrorisme, incitant à la violence ou appelant à commettre des attentats.
Donc, ce directeur du site «Lakome» en contextualisant et publiant le lien de la vidéo a bien enfreint la loi et il ne pouvait l’ignorer.
Monsieur Ali Anouzla a pris des risques inutiles en publiant ce lien et son texte et il est légitime qu’il doive répondre de son acte devant la justice, elle seule habilitée à dire si la loi a été violée.
Aussi, je rappelerai à certaines organisations étrangères ou nationales telles Reporters Sans Frontières (RSF), Amnesty International et l’Association Marocaine des Droits Humains, qui s’agitent autour de cette affaire, que l’apologie est définie en droit au Royaume du Maroc, mais également dans toutes les démocraties.
En France, et pour ne prendre que cet exemple, la loi sur la liberté de la presse du 29 juillet 1881 punit l’apologie des «crimes et délits, des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité ou des crimes et délits d’intelligence avec l’ennemi».
Je cierai également, pour raffraichir la mémoire de ces organisations, que le 19 septembre 2013 une information judiciaire a été ouverte à l'encontre du traducteur français de la revue d'Al-Qaïda, Inspire, diffusée sur internet pour motif d’apologie du terrorisme et provocation à la commission d'actes de terrorisme.
Une arrestation conforme à loi 2012 introduisant dans l’article 52 de la loi sur la presse du 29 juillet 1881 la possibilité de placer en détention provisoire une personne mise en examen pour apologie d'actes de terrorisme ou provocation à la commission d’actes de terrorisme.
Une affaire qui correspond étrangement à celle d’Ali Anouzla mais à laquelle ces organisations n’ont pas daigné appeler à des mouvements de protestations ou dénoncé une arrestation arbitraire. Comprendra qui voudra.
C’est pourquoi, sans risque de se tromper, on peut affirmer que les seuls soutiens d’Ali Anouzla sont, majoritairement, les ONG étrangères, les amis d’Anouzla à l’extérieur, les militants d’extrême gauche locaux et les anciens activistes du mouvement du 20 février. Que du menu fretin qui use même de subterfuges pour donner une importance à leur mouvement de soutiens pour le directeur de «Lakome».
Dernier en date des propos attribués faussement à l’éminent sociologue français Edgar Morin selon lesquels il aurait apporté son soutien à Ali Anouzla.
Une démarche honteuse de la part de ces organisations irresponsables qui a soulevé l’ire de Monsieur Edgar Morin qui a vivement tenu à les démentir en faisant part de son ferme refus de voir sa personne instrumentalisée de façon abusive et erronée.
Il a ajouté, dans sa mise au point, qu’il ne saurait mettre en cause l'instance judiciaire marocaine alors que celle-ci n'a pas encore examiné l'accusation tout en formulant l’espoir que la justice du Royaume du Maroc pourra accomplir son travail dans la sérénité requise pour statuer sur le cas d'Ali Anouzla.
Selon la loi marocaine et les charges qui seront retenues par le juge, Ali Anouzla risque une peine de six à vingt ans de prison en cas de circonstances aggravantes ou d’un non-lieu.
Ce qui a amené Anouzla derrière les barreaux n’est pas une simple question d’expression démocratique, mais d’incitation et d’apologie du terrorisme. L’affaire, en elle-même, est grave, et mérite sans aucun doute instruction judiciaire.
Anouzla a-t-il fauté ? Seule la Justice, sereine et indépendante, est en droit et en mesure de le déclarer et de décider de la peine à prononcer à son encontre.
Enfin, il y a lieu de signaler que Ali Anouzla n'est pas une figure du journalisme marocain, mais juste un rédacteur connu par ses diatribes récurrentes contre les institutions des marocaines et qui a toujours publié des calomniés et des informations de nature à déstabiliser le Maroc, tous comme, d’ailleurs, ses amis qui se trouvent à l’étranger.
En voulant trop en faire, a-t-il commis l'erreur fatale qui pourrait le conduire derrière les barreaux ? Seule la justice le dira en prononçant le verdict en son âme et conscience.
Farid Mnebhi.
Donc, ce directeur du site «Lakome» en contextualisant et publiant le lien de la vidéo a bien enfreint la loi et il ne pouvait l’ignorer.
Monsieur Ali Anouzla a pris des risques inutiles en publiant ce lien et son texte et il est légitime qu’il doive répondre de son acte devant la justice, elle seule habilitée à dire si la loi a été violée.
Aussi, je rappelerai à certaines organisations étrangères ou nationales telles Reporters Sans Frontières (RSF), Amnesty International et l’Association Marocaine des Droits Humains, qui s’agitent autour de cette affaire, que l’apologie est définie en droit au Royaume du Maroc, mais également dans toutes les démocraties.
En France, et pour ne prendre que cet exemple, la loi sur la liberté de la presse du 29 juillet 1881 punit l’apologie des «crimes et délits, des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité ou des crimes et délits d’intelligence avec l’ennemi».
Je cierai également, pour raffraichir la mémoire de ces organisations, que le 19 septembre 2013 une information judiciaire a été ouverte à l'encontre du traducteur français de la revue d'Al-Qaïda, Inspire, diffusée sur internet pour motif d’apologie du terrorisme et provocation à la commission d'actes de terrorisme.
Une arrestation conforme à loi 2012 introduisant dans l’article 52 de la loi sur la presse du 29 juillet 1881 la possibilité de placer en détention provisoire une personne mise en examen pour apologie d'actes de terrorisme ou provocation à la commission d’actes de terrorisme.
Une affaire qui correspond étrangement à celle d’Ali Anouzla mais à laquelle ces organisations n’ont pas daigné appeler à des mouvements de protestations ou dénoncé une arrestation arbitraire. Comprendra qui voudra.
C’est pourquoi, sans risque de se tromper, on peut affirmer que les seuls soutiens d’Ali Anouzla sont, majoritairement, les ONG étrangères, les amis d’Anouzla à l’extérieur, les militants d’extrême gauche locaux et les anciens activistes du mouvement du 20 février. Que du menu fretin qui use même de subterfuges pour donner une importance à leur mouvement de soutiens pour le directeur de «Lakome».
Dernier en date des propos attribués faussement à l’éminent sociologue français Edgar Morin selon lesquels il aurait apporté son soutien à Ali Anouzla.
Une démarche honteuse de la part de ces organisations irresponsables qui a soulevé l’ire de Monsieur Edgar Morin qui a vivement tenu à les démentir en faisant part de son ferme refus de voir sa personne instrumentalisée de façon abusive et erronée.
Il a ajouté, dans sa mise au point, qu’il ne saurait mettre en cause l'instance judiciaire marocaine alors que celle-ci n'a pas encore examiné l'accusation tout en formulant l’espoir que la justice du Royaume du Maroc pourra accomplir son travail dans la sérénité requise pour statuer sur le cas d'Ali Anouzla.
Selon la loi marocaine et les charges qui seront retenues par le juge, Ali Anouzla risque une peine de six à vingt ans de prison en cas de circonstances aggravantes ou d’un non-lieu.
Ce qui a amené Anouzla derrière les barreaux n’est pas une simple question d’expression démocratique, mais d’incitation et d’apologie du terrorisme. L’affaire, en elle-même, est grave, et mérite sans aucun doute instruction judiciaire.
Anouzla a-t-il fauté ? Seule la Justice, sereine et indépendante, est en droit et en mesure de le déclarer et de décider de la peine à prononcer à son encontre.
Enfin, il y a lieu de signaler que Ali Anouzla n'est pas une figure du journalisme marocain, mais juste un rédacteur connu par ses diatribes récurrentes contre les institutions des marocaines et qui a toujours publié des calomniés et des informations de nature à déstabiliser le Maroc, tous comme, d’ailleurs, ses amis qui se trouvent à l’étranger.
En voulant trop en faire, a-t-il commis l'erreur fatale qui pourrait le conduire derrière les barreaux ? Seule la justice le dira en prononçant le verdict en son âme et conscience.
Farid Mnebhi.