Marck Zuckerberg, fondateur et PDG de Facebook a annoncé aujourd’hui le lancement de internet.org dont la devise est «Chacun de nous partout connecté » , un partenariat global avec comme objectif de rendre l’accès à internet pour 5 milliards de personnes qui sont exclues de la toile mondiale.
Le constat est qu’aujourd’hui seuls 2,7 milliards de personnes, soit un peu plus du tiers de la population mondiale, bénéficient d’accès à internet. Et le nombre de nouveaux internautes qui se connectent chaque année reste faible, déplorent les grands groupes partenaires d’Internet.org. « Tout ce que Facebook a fait jusqu’à présent est de donner aux gens à travers le monde l’opportunité de faire connaissance », déclare Mark Zuckerberg.
« Il y a de gros freins dans les pays en voie de développement pour se connecter et rejoindre l’économie du savoir. Internet.org est un partenariat global destiné à résoudre ces défis, dont rendre l’accès à internet accessible pour ceux qui ne peuvent pas se l’offrir », ajoute le fondateur du plus grand réseau social au monde. Le but d’internet.Org est de rendre l’accès à internet à la disposition des deux tiers du monde qui ne sont pas connectés, et d’apporter les mêmes chances à tout le monde.
Les membres fondateurs du projet –Facebook Ericsson Media Tek, Nokia, Opéra, Samsung, Qualcomm vont développer des projets communs, partager leur connaissance et mobiliser les industriels les gouvernements, les ONG à œuvrer pour que le monde en ligne soit partout.
Le partenariat Internet.org s’inspire d’une autre initiative « open share » de Facebook, l’Open Compute Project , lancé en avril 2011 et qui vise à démocratiser et améliorer les matériels utilisés dans les « data centers » (centres de données), tout en les rendant moins gourmands en énergie. Accueilli avec scepticisme au départ, ce projet a progressivement séduit un nombre croissant de géants de l’informatique.
Le lancement d’Internet.org intervient à un moment clé pour les groupes technologiques. En effet, le marché mondial de l'internet se trouve fractionné en deux entités bien distinctes : d’un côté, des marchés matures saturés et qui ne présentent plus guère de potentiel de croissance, et de l’autre de vastes zones pauvres, comme l’Afrique, l’Amérique latine et certains pays d’Asie qui sont des réservoirs potentiels de nouveaux clients. Ce que confirme une récente étude du cabinet spécialisé Gartner selon qui il se vendra 680 millions de smartphones dans les pays émergents en 2017. La demande dans ces zones devrait représenter 57 % des ventes mondiales dans cinq ans contre 30 % aujourd’hui.
Aioune Badara SY
Délégué thématique au Club de l’Economie Numérique
Ingénieur centralien spécialiste des problématiques des PME/PMI en Afrique
Expert en management de projets industriels
Le constat est qu’aujourd’hui seuls 2,7 milliards de personnes, soit un peu plus du tiers de la population mondiale, bénéficient d’accès à internet. Et le nombre de nouveaux internautes qui se connectent chaque année reste faible, déplorent les grands groupes partenaires d’Internet.org. « Tout ce que Facebook a fait jusqu’à présent est de donner aux gens à travers le monde l’opportunité de faire connaissance », déclare Mark Zuckerberg.
« Il y a de gros freins dans les pays en voie de développement pour se connecter et rejoindre l’économie du savoir. Internet.org est un partenariat global destiné à résoudre ces défis, dont rendre l’accès à internet accessible pour ceux qui ne peuvent pas se l’offrir », ajoute le fondateur du plus grand réseau social au monde. Le but d’internet.Org est de rendre l’accès à internet à la disposition des deux tiers du monde qui ne sont pas connectés, et d’apporter les mêmes chances à tout le monde.
Les membres fondateurs du projet –Facebook Ericsson Media Tek, Nokia, Opéra, Samsung, Qualcomm vont développer des projets communs, partager leur connaissance et mobiliser les industriels les gouvernements, les ONG à œuvrer pour que le monde en ligne soit partout.
Le partenariat Internet.org s’inspire d’une autre initiative « open share » de Facebook, l’Open Compute Project , lancé en avril 2011 et qui vise à démocratiser et améliorer les matériels utilisés dans les « data centers » (centres de données), tout en les rendant moins gourmands en énergie. Accueilli avec scepticisme au départ, ce projet a progressivement séduit un nombre croissant de géants de l’informatique.
Le lancement d’Internet.org intervient à un moment clé pour les groupes technologiques. En effet, le marché mondial de l'internet se trouve fractionné en deux entités bien distinctes : d’un côté, des marchés matures saturés et qui ne présentent plus guère de potentiel de croissance, et de l’autre de vastes zones pauvres, comme l’Afrique, l’Amérique latine et certains pays d’Asie qui sont des réservoirs potentiels de nouveaux clients. Ce que confirme une récente étude du cabinet spécialisé Gartner selon qui il se vendra 680 millions de smartphones dans les pays émergents en 2017. La demande dans ces zones devrait représenter 57 % des ventes mondiales dans cinq ans contre 30 % aujourd’hui.
Aioune Badara SY
Délégué thématique au Club de l’Economie Numérique
Ingénieur centralien spécialiste des problématiques des PME/PMI en Afrique
Expert en management de projets industriels