Cependant, pour semer les faits qui ont valu aux accusés de passer 4 années en prison, les termes de l’ordonnance de mise en acusation et de l’interrogatoire d’audience nous apprennent que tout a commencé le 13 mai 2006. Ce jour, Assane Seck, 10 ans et sa sœur Seynabou Seck, 6 ans cheminaient pour rejoindre l’école coranique de leur localité de Keur Ndiaye Lo. C’est sur entrefaites que Asane est interpellé par un adulte qu’il connait parfaitement de vue, habillé d’une chemise rouge, d’un pantalon en jean et d’une casquette rouge. Celui-ci lui demande de lui acheter de la cigarette et des biscuits dans une boutique. A son retour, sa sœur avait disparu. Croyant dans un premier temps qu’elle l’avait devancé à l’école coranique, il s’y est rendu en vain. C’est alors qu’il a alerté ses parents. Une battue est ainsi organisée pour retrouver Seynabou Seck, sans succès.
Six jours après, le corps de la fillette est découvert dans un verger appartenant à « un haut responsable politique », par un des gardiens des lieux Modou Kandji, qui a avisé son oncle Babacar Kandji et Ibra Thiam. Tous verront le corps de la fillette dans un état de putréfaction très avancé, allongé près d’un trou d’environ 50 cm. Pis, ils ont constaté que le corps était décapité et sans membres inférieurs, une pelle et une robe rose posées à coté. La gendarmerie de Rufisque avisée ouvre une enquete qui s’est limitée à l’arrestation de leurs informateurs et de Abdoulaye Diallo, gardien d’un laboratoire mitoyen audit verger qu’il fréquentait. Le juge d’instruction greffe à cette liste Massaer Ngom, dénoncé par Diéry Diallo, frère du mis en cause Abdoulaye Diallo, au motif qu’il aurait vu l’individu décrit par Assane comme celui qui l’a commissionné à la boutique. M. Ngom a dû son salut à Assane Seck qui l’a formellement blanch. Au final, Babacar Kandji, Abdoulaye Diallo et Ibra Thiam sont renvoyés aux assises, sur la simple base qui heurte la raison, qu’ils occupent le lieu du crime et qu’ils avaient soutenu qu’il est impossible que l’on puisse tuer quelqu’un sur place sans qu’ils ne soient au courant.
Bakary NDIAYE, leral.net
Six jours après, le corps de la fillette est découvert dans un verger appartenant à « un haut responsable politique », par un des gardiens des lieux Modou Kandji, qui a avisé son oncle Babacar Kandji et Ibra Thiam. Tous verront le corps de la fillette dans un état de putréfaction très avancé, allongé près d’un trou d’environ 50 cm. Pis, ils ont constaté que le corps était décapité et sans membres inférieurs, une pelle et une robe rose posées à coté. La gendarmerie de Rufisque avisée ouvre une enquete qui s’est limitée à l’arrestation de leurs informateurs et de Abdoulaye Diallo, gardien d’un laboratoire mitoyen audit verger qu’il fréquentait. Le juge d’instruction greffe à cette liste Massaer Ngom, dénoncé par Diéry Diallo, frère du mis en cause Abdoulaye Diallo, au motif qu’il aurait vu l’individu décrit par Assane comme celui qui l’a commissionné à la boutique. M. Ngom a dû son salut à Assane Seck qui l’a formellement blanch. Au final, Babacar Kandji, Abdoulaye Diallo et Ibra Thiam sont renvoyés aux assises, sur la simple base qui heurte la raison, qu’ils occupent le lieu du crime et qu’ils avaient soutenu qu’il est impossible que l’on puisse tuer quelqu’un sur place sans qu’ils ne soient au courant.
Bakary NDIAYE, leral.net