Un tragique évènement qui avait été élucidé en son temps par les services de sécurité mauritaniens qui avaient conclu à une méprise du responsable en charge dudit barrage de contrôle.
Tout serait rentré dans l’ordre, si ce n’est que les responsables militaires et politiques algériens ont déployé «l’artillerie lourde médiatique» pour incriminer le Maroc dans une soit disant tentative d’assassinat du Chef de l’Etat Mauritanien.
Tous les relais médiatiques algériens se sont évertués à apporter la preuve de la culpabilité du Maroc dans cet incident qui a touché le plus haut responsable mauritanien.
La mise au point sur cette prétendue implication du Maroc dans cet incident est finalement venue du Chef de l’Etat Mauritanien en personne.
En effet, le 20 novembre 2012, après avoir été reçu par le Président français, Monsieur François Hollande, le Chef de l’Etat mauritanien a tout simplement qualifié, dans une intervention à la chaîne de télévision France 24, de «pure imagination» les rumeurs sur une quelconque tentative étrangère de l’assassiner.
Il a, en outre, rejeté très fermement les informations selon lesquelles «une main invisible ou des supposés terroristes auraient tenté de l'assassiner» confirmant que les circonstances de l'incident sont très claires à savoir tirs par erreur d'un officier qui a été libéré après enquête.»
Cette campagne anti-marocaine, orchestrée par les plus hautes autorités algériennes, survient alors que l’Algérie subit camouflet sur camouflet diplomatique.
Derniere en date celle sur la gestion de la crise malienne.
La présence marocaine aux discussions sur la crise malienne a suscité un tel tollé dans les hautes sphères algériennes que ces dernières ont mobilisé leur presse (lire le quotidien d’Oran du 20 novembre 2012), pour crier l'hostilité de l'Algérie de voir le Maroc s’impliquer aux discussions sur la crise malienne, considérant cela comme atteinte à son prestige dans la sous-région arguant que le Maroc n'est ni un pays du champ, ni membre de la CEDEAO, ni de l'Union Africaine, prétendant que sa présence dans ce dossier est une atteinte à son statut autoproclamé, de puissance régionale, concernée avant tous, par la crise au Nord Mali voisin.
On a tout compris sur l'attitude algérienne dans les dossiers malien et du terrorisme dans la région sahélo-saharienne. L’Algérie se veut être le chantre de cette région. Le problème est qu’elle n’en a pas les moyens.
Nonobstant ces dératés algériens sur les plans des relations avec ses voisins et diplomatiques, l’Algérie devrait intégrer dans sa doctrine de politique étrangère, si tant soit peu qu’elle en ait une, que le Mali est un État souverain qui a demandé à l’ONU et à la CEDEAO, mais aussi un pays ami et allié, le Maroc, une solution à son problème territorial et humain.
Le Mali ne vit-il pas une crise humanitaire grave, avec des exécutions sommaires, des déplacements de populations, des destructions de son patrimoine national ?
Bien évidemment que oui !!!
Une situation que les autorités algériennes balayent d’un revers de main méprisant, allant jusqu’à menacer de fermer les frontières avec le Mali bien que l'intervention soit composée de soldats africains.
Pour preuve, le 19 novembre 2012, sur les ondes de la radio Chaîne I, le Ministre algérien des Affaires Etrangères, Mourad Medelci, a carrément déclaré que l'option militaire au Mali « est inscrite dans des agendas », raison pour laquelle il fallait donner la priorité à la solution politique.
De quels agendas parle t-il?
Tout bonnement, celui du bloc de l’Alliance atlantique et celui du bloc soviétique et de la Chine a-t-il déclaré !!!
Monsieur Medelci semble s’être trompé d’époque. Celle de la guerre froide.
Une époque où son Président, Bouteflika, alors Ministre des affaires Etrangères, et son compère Boumedienne se voulaient, être les griots de l’Afrique et disputaient le leadership du monde arabo-musulman à l’Egypte de Nasser. Une époque depuis belle lurette remisée définitivement dans les oubliettes de l’histoire.
Il devient évident que l’Algérie s’est trouvée dans l’incapacité de mesurer la menace qui touchait la région sahélo-saharienne depuis des décennies et ce, à force de stigmatiser les relations algéro-marocaines.
Son principal objectif était de destabiliser le Maroc, mais aussi toute la bande sahélo-saharienne, en favorisant l’émergeance de groupuscules terroristes sur son territoire, tels AQMI, fortement impliqué dans le trafic de drogue, avec la charia comme fonds de commerce, et son dernier né le MUJAO, tous deux composés essentiellement d’algériens et de sahraouis du polisario.
Il faut également préciser que la création de ces deux mouvements terroristes que sont l’AQMI et le MUJAO s’inscrit parfaitement dans un scénario qui n’est pas s’en rappeler celui de l’Afghanistan avec pour ultime résultat escompté par les responsables algériens l’affaiblissement du Royaume du Maroc. Une tentative vouée à l’échec.
On ne pourrait conclure ce papier sans dire qu’un ressortissant français vient d’être enlevé le 20 novembre 2012 à l’Ouest du Mali, dans une région frontalière avec la Mauritanie et le Sénégal.
Un rapt revendiqué par les «Moujahidines avec la bénédiction de Dieu», une succursalle du MUJAO à la solde d’Alger.
En conclusion, face à cette déconfiture diplomatique, les autorités algériennes optent aujourd’hui pour la désinformation et le terrorisme comme seuls et uniques instruments de politique étrangère.
Farid Mnebhi.
Tout serait rentré dans l’ordre, si ce n’est que les responsables militaires et politiques algériens ont déployé «l’artillerie lourde médiatique» pour incriminer le Maroc dans une soit disant tentative d’assassinat du Chef de l’Etat Mauritanien.
Tous les relais médiatiques algériens se sont évertués à apporter la preuve de la culpabilité du Maroc dans cet incident qui a touché le plus haut responsable mauritanien.
La mise au point sur cette prétendue implication du Maroc dans cet incident est finalement venue du Chef de l’Etat Mauritanien en personne.
En effet, le 20 novembre 2012, après avoir été reçu par le Président français, Monsieur François Hollande, le Chef de l’Etat mauritanien a tout simplement qualifié, dans une intervention à la chaîne de télévision France 24, de «pure imagination» les rumeurs sur une quelconque tentative étrangère de l’assassiner.
Il a, en outre, rejeté très fermement les informations selon lesquelles «une main invisible ou des supposés terroristes auraient tenté de l'assassiner» confirmant que les circonstances de l'incident sont très claires à savoir tirs par erreur d'un officier qui a été libéré après enquête.»
Cette campagne anti-marocaine, orchestrée par les plus hautes autorités algériennes, survient alors que l’Algérie subit camouflet sur camouflet diplomatique.
Derniere en date celle sur la gestion de la crise malienne.
La présence marocaine aux discussions sur la crise malienne a suscité un tel tollé dans les hautes sphères algériennes que ces dernières ont mobilisé leur presse (lire le quotidien d’Oran du 20 novembre 2012), pour crier l'hostilité de l'Algérie de voir le Maroc s’impliquer aux discussions sur la crise malienne, considérant cela comme atteinte à son prestige dans la sous-région arguant que le Maroc n'est ni un pays du champ, ni membre de la CEDEAO, ni de l'Union Africaine, prétendant que sa présence dans ce dossier est une atteinte à son statut autoproclamé, de puissance régionale, concernée avant tous, par la crise au Nord Mali voisin.
On a tout compris sur l'attitude algérienne dans les dossiers malien et du terrorisme dans la région sahélo-saharienne. L’Algérie se veut être le chantre de cette région. Le problème est qu’elle n’en a pas les moyens.
Nonobstant ces dératés algériens sur les plans des relations avec ses voisins et diplomatiques, l’Algérie devrait intégrer dans sa doctrine de politique étrangère, si tant soit peu qu’elle en ait une, que le Mali est un État souverain qui a demandé à l’ONU et à la CEDEAO, mais aussi un pays ami et allié, le Maroc, une solution à son problème territorial et humain.
Le Mali ne vit-il pas une crise humanitaire grave, avec des exécutions sommaires, des déplacements de populations, des destructions de son patrimoine national ?
Bien évidemment que oui !!!
Une situation que les autorités algériennes balayent d’un revers de main méprisant, allant jusqu’à menacer de fermer les frontières avec le Mali bien que l'intervention soit composée de soldats africains.
Pour preuve, le 19 novembre 2012, sur les ondes de la radio Chaîne I, le Ministre algérien des Affaires Etrangères, Mourad Medelci, a carrément déclaré que l'option militaire au Mali « est inscrite dans des agendas », raison pour laquelle il fallait donner la priorité à la solution politique.
De quels agendas parle t-il?
Tout bonnement, celui du bloc de l’Alliance atlantique et celui du bloc soviétique et de la Chine a-t-il déclaré !!!
Monsieur Medelci semble s’être trompé d’époque. Celle de la guerre froide.
Une époque où son Président, Bouteflika, alors Ministre des affaires Etrangères, et son compère Boumedienne se voulaient, être les griots de l’Afrique et disputaient le leadership du monde arabo-musulman à l’Egypte de Nasser. Une époque depuis belle lurette remisée définitivement dans les oubliettes de l’histoire.
Il devient évident que l’Algérie s’est trouvée dans l’incapacité de mesurer la menace qui touchait la région sahélo-saharienne depuis des décennies et ce, à force de stigmatiser les relations algéro-marocaines.
Son principal objectif était de destabiliser le Maroc, mais aussi toute la bande sahélo-saharienne, en favorisant l’émergeance de groupuscules terroristes sur son territoire, tels AQMI, fortement impliqué dans le trafic de drogue, avec la charia comme fonds de commerce, et son dernier né le MUJAO, tous deux composés essentiellement d’algériens et de sahraouis du polisario.
Il faut également préciser que la création de ces deux mouvements terroristes que sont l’AQMI et le MUJAO s’inscrit parfaitement dans un scénario qui n’est pas s’en rappeler celui de l’Afghanistan avec pour ultime résultat escompté par les responsables algériens l’affaiblissement du Royaume du Maroc. Une tentative vouée à l’échec.
On ne pourrait conclure ce papier sans dire qu’un ressortissant français vient d’être enlevé le 20 novembre 2012 à l’Ouest du Mali, dans une région frontalière avec la Mauritanie et le Sénégal.
Un rapt revendiqué par les «Moujahidines avec la bénédiction de Dieu», une succursalle du MUJAO à la solde d’Alger.
En conclusion, face à cette déconfiture diplomatique, les autorités algériennes optent aujourd’hui pour la désinformation et le terrorisme comme seuls et uniques instruments de politique étrangère.
Farid Mnebhi.