La grève des transporteurs, il y’a quelques mois risque d’être renouvelée. Le syndicat des professionnels des transports routiers du Sénégal l’a fait savoir hier lors d’une conférence de presse. Le président est interpellé par rapport à la promesse électorale de baisser le prix du carburant. Une promesse qui n’est pas encore appliquée déplore le syndicat. Fallou Samb secrétaire général dudit syndicat affirme: « Nous étions en grève pour réclamer la baisse du prix du carburant, mais jusqu'à présent rien a changé ».
Il ajoute que cette situation est devenue insupportable pour eux. Alors pour que cela soit résolu par le nouveau régime, il menace d’aller en grève si des dispositions ne sont prises pour revoir à la baisse le prix du carburant. Hormis le prix du carburant qu’ils jugent exorbitant, les transporteurs réclament aussi entre autres : que le processus de renouvellement du parc automobile soit continué, la privatisation des gares routières, la réglementation des taxis dits clandos.
Mais aussi un tarif spécial soit appliqué pour les transports en commun qui empruntent l’autoroute à péage. Car, disent-ils, « Les transports en commun font plusieurs allers - retours dans la journée et c’est une somme d’argent consistante qu’ils y laissent par jour. Alors que le même tarif est appliqué aux particuliers qui ne passent qu’une fois dans la journée. Ne se suffisant pas à ces réclamations les transporteurs veulent aussi figurer sur les listes pour les législatives pour que non seulement leurs doléances soient entendues. Et ensuite pour contrer tout projet de lois qui n’irait pas dans le sens de la bonne marche de leur travail. Une réclamation qui tire sa légitimité parce que les routiers jugent qu’ils sont assez représentatifs pour figurer au sein de la législature.
Christine MENDY
Il ajoute que cette situation est devenue insupportable pour eux. Alors pour que cela soit résolu par le nouveau régime, il menace d’aller en grève si des dispositions ne sont prises pour revoir à la baisse le prix du carburant. Hormis le prix du carburant qu’ils jugent exorbitant, les transporteurs réclament aussi entre autres : que le processus de renouvellement du parc automobile soit continué, la privatisation des gares routières, la réglementation des taxis dits clandos.
Mais aussi un tarif spécial soit appliqué pour les transports en commun qui empruntent l’autoroute à péage. Car, disent-ils, « Les transports en commun font plusieurs allers - retours dans la journée et c’est une somme d’argent consistante qu’ils y laissent par jour. Alors que le même tarif est appliqué aux particuliers qui ne passent qu’une fois dans la journée. Ne se suffisant pas à ces réclamations les transporteurs veulent aussi figurer sur les listes pour les législatives pour que non seulement leurs doléances soient entendues. Et ensuite pour contrer tout projet de lois qui n’irait pas dans le sens de la bonne marche de leur travail. Une réclamation qui tire sa légitimité parce que les routiers jugent qu’ils sont assez représentatifs pour figurer au sein de la législature.
Christine MENDY