Cette œuvre, "première commande publique" de l’artiste installé depuis 20 ans en Suisse, a été inaugurée en présence du conseiller d’État suisse Mauro Poggia, de la représentante de l’OMS, du professeur Didier Pittet, inventeur de la solution hydro-alcoolique de désinfection des mains, ainsi que des employés des HUG et du public.
"L’œuvre est installée de manière pérenne sur le jardin de la Terrasse Opéra de l’hôpital et reste accessible au public. Je suis fier d’avoir une œuvre pérenne sur la place publique genevoise après celle d’Ousmane Sow", déclare le sculpteur dans un communiqué parvenu à l’APS.
Ousmane Dia dit dédier "ce succès à Tambacounda", sa ville natale qui l’a "forgé et préparé à affronter le monde".
L’artiste plasticien a organisé en janvier dernier sa première exposition individuelle au Sénégal, "une installation sculpturale de 365 sculptures de 2,5 mètres de haut chacune", symbolisant un(e) citoyen(e) et intitulée "Maturité de mon peuple".
L’ensemble des sculptures se dirige vers un cercle de quatre mètres de diamètre délimité par un texte, l’article 10 de la Constitution du Sénégal, qui stipule : "Chacun a le droit d’exprimer et de diffuser librement ses opinions par la parole, la plume, l’image, la marche pacifique, pourvu que l’exercice de ces droits ne porte atteinte ni à l’honneur et à la considération d’autrui, ni à l’ordre public."
"Cette installation rappelle qu’il faut renforcer les démocraties tant au Sénégal qu’en Afrique, mais aussi à travers le monde. 365 symbolise les jours de l’année où le peuple peut manifester de manière pacifique et responsable en exprimant ses droits démocratiques que lui confère la Constitution, soit par la marche ou par la carte de vote", expliquait une note de présentation de l’exposition.
"Cette installation rappelle qu’il faut renforcer les démocraties tant au Sénégal qu’en Afrique, mais aussi à travers le monde. 365 symbolise les jours de l’année où le peuple peut manifester de manière pacifique et responsable en exprimant ses droits démocratiques que lui confère la Constitution, soit par la marche ou par la carte de vote", expliquait une note de présentation de l’exposition.
BK/ESF