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Une présidentielle libre et apaisée impossible selon l'opposition

Un premier tour de l'élection présidentielle prévu dimanche au Sénégal "tranparent, libre, apaisé", est "impossible", en raison d'un "climat d'insécurité générale", a affirmé jeudi l'opposition dans un communiqué. (c) Afp

L'opposition a estimé jeudi que le "climat d'insécurité générale" au Sénégal rendait impossible le premier tour de la présidentielle dimanche, alors que le camp présidentiel, mais aussi la communauté internationale, rejette toute idée de report.


Rédigé par leral.net le Jeudi 23 Février 2012 à 21:52 | | 4 commentaire(s)|

Une présidentielle libre et apaisée impossible selon l'opposition
Alors que la campagne touche à sa fin, le Mouvement du 23 juin (M23, partis d'opposition et organisations de la société civile), a estimé que "les dérives d'une gravité extrême" et le "climat d'insécurité générale et accélérée (...) rendent impossible la tenue d'un scrutin transparent, libre, apaisé et fondé sur le respect de la Constitution".

Il "attire l'attention (...) sur la présence d'agents provocateurs" du président sortant Abdoulaye Wade, candidat à sa succession, "qui terrorisent manifestants, populations et leaders politiques et de la société civile, notamment par un harcèlement constant des personnalités du M23 et de leurs familles".

Outre la violence, le M23 dénonce les "graves dysfonctionnements des institutions de régulation" de l'élection que sont le Conseil constitutionnel et la Commission électorale nationale autonome (Céna), qui "ne permettent pas la tenue d'un scrutin libre, sincère et transparent".

Le M23 n'a cependant pas explicitement appelé dans ce communiqué à un report du scrutin, cette question faisant encore débat dans l'opposition.

Plusieurs candidats, tels que Cheikh Tidiane Gadio, Cheikh Bamba Dièye et Ibrahima Fall, sont favorables à un report en raison de "la situation quasi-insurrectionnelle" dans le pays, selon les mots d'Ibrahima Fall.

Mais d'autres, également membres du M23, s'y opposent, poursuivant leur campagne entamée le 5 février jusqu'au dernier jour vendredi, déterminés à participer au vote de dimanche.

Parmi eux, deux anciens Premier ministres de Wade: Macky Sall et Moustapha Niasse, ainsi que le leader du Parti socialiste (PS), Ousmane Tanor Dieng.

"Peur de perdre"

Pour sa part, le camp présidentiel, qui martèle qu'Abdoulaye Wade gagnera dès le premier tour, rejette catégoriquement toute idée de report en accusant ceux qui le réclament "de ne pas être prêts", d'avoir "peur de perdre".

La communauté internationale, ONU, Etats-Unis et Union européenne en tête, a de son côté lancé un appel à tous les acteurs politiques au Sénégal pour qu'ils encouragent la participation des électeurs à un scrutin libre et transparent, et sans violences.

L'ex-président nigérian Olusegun Obasanjo, chef des observateurs de l'Union africaine (UA), poursuivait quant à lui ses rencontres avec les acteurs politiques du pays après s'être déjà entretenu avec plusieurs d'entre eux mercredi, dont le président Wade. Rien n'a filtré de leur entretien.

Plusieurs candidats d'opposition ont fait part à Olusegun Obasanjo de leur revendication commune: le retrait de la candidature du président sortant qui brigue un nouveau mandat à 85 ans, dont douze au pouvoir.

Jeudi, Obasanjo a rencontré M. Tanor Dieng et le célèbre chanteur Youssou Ndour dont la candidature a été rejetée par le Conseil constitutionnel.

M. Obasanjo est là comme observateur, mais aussi pour "une mission de paix" et éviter que le Sénégal n'aille "vers le précipice de la violence", selon l'UA. Les violences liées à la candidature d'Abdoulaye Wade ont fait depuis fin janvier au moins six morts et des dizaines de blessés.

Une partie de ces violences ont eu lieu aux alentours de la Place de l'Indépendance en centre-ville, où les manifestations sont interdites, mais où tentent quand même de se rendre depuis dix jours des candidats d'opposition et leurs partisans.

Jeudi en fin d'après-midi, selon un scénario devenu quotidien, la place s'est vidée, les rues et avenues y accédant étant bouclées par les policiers anti-émeutes, mais aucun affrontement n'a opposé les forces de l'ordre et les manifestants, qui réclamaient le départ du président Wade.

( Les News )


1.Posté par diandou ndiaye oh le 23/02/2012 23:41 | Alerter
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de quelle oposition parlez vous?il ya peut-etre deux opositions, l'une prete a aller al'election et l'autre non prete a aller. on n'est en democracie donc il ya 11 qui sont prets ay aller et3 qui ne sont pas pret.donc dire que l'oposition dit que "election paisibleet transparente est imposible" c'est pour semer la zizanie. ceux qui ont refuser de faire la campagne puvent s'absenter._

2.Posté par makhou le 24/02/2012 00:58 | Alerter
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Pourquoi voter Moustapha Niass?

D'abord je vais entamer mon argumentaire pour vous dire que Moustapha Niass, Abdoulaye Wade, Idirissa Seck, Macky Sall, Tanor Dieng, Ibrahima Fall, Bamba Dieye sont tous les mêmes c est des politiciens et des sénégalais de surcroit.
Diouf a fait du Senghor,
Wade a fait du Diouf
Et le successeur de Wade fera du Wade.
Ne nous attendons pas de ce changement radical a moins qu'il ait rupture définitive sur la dispositions nos institutions.
Nous avons plus besoin en ce moment d'institutions fortes que d'homme providentiel. A mon avis les hommes providentiels ne résolvent les problèmes que dans les contes de fées. Besoin ait que les sénégalais se réveillent au risque d'avoir une déception beaucoup plus grande que celle obtenue après l'alternance.
Obama lors de sa visite au Ghana a dit " l'Afrique d' aujourd'hui a beaucoup besoin d' institutions fortes que d'hommes forts". La question qu'on doit se demander c'est lequel de ses candidats est prêt bonifier nos institutions pour mieux permettre un équilibre des pouvoirs. Tant que pouvoir n'arrêtera pas le pouvoir cette Chaîne continuera. Il est impératif qu'on redistribue les pouvoirs afin de créer un équilibre. Si on le fait pas y aura toujours un président et ses partisans favorisés au détriment du reste du peuple.
Qui n'a pas eu peur dans ce pays d' aller en justice avec quelqu'un a le" bras long",
qui n'a pas eu peur dans ce pays d'avoir problème avec un magistrat,
Combien de personnes ont été condamnées a tord dans ce pays parce que rien n'arrête la justice.
Il en sera ainsi tant que les justiciers sauront pas qu'ils ont des limites comme tous les citoyens.
Je demeure convaincu que Abdoulaye Wade en 2000 n'avait pas ces intentions: augmenter le nombre de députés, créer un nouveau sénat, créer un nouveau conseil économique et social, d' augmenter le nombre de ministres... Ce qu'on peut se demander c'est pourquoi il s'est renié sur tous ses points, ma réponse est qu'il s'agit tout simplement d' un besoin de consolidation d'acquis électoral mais aussi de l'étendre afin de mieux repartir pour de nouvelles conquêtes. Cette exigences va tomber sur la tête de tous les autre candidats a l'exeption de Niass. Pour la seule et simple raison qu'il n'a pas besoin d'un second mandat et ça lui laisse les coudées franches pour fortifier nos institutions.
Je donne l'exemple de Macky Sall s'il est élu vous pensez qu'il va réduire le nombres de députés, réduire le nombre de ministres, supprimer le conseil économique et social... Arrêtons de rêver si on veut pas retomber dans les mêmes regrets. S'il est élu on va avoir une nouvelle vague de riche plus impressionnante que celle qu'on a vu en 2000 avec l'alternance. Wade a satisfait sa clientèle politique et Macky fera de même ou même pire.
Le seul des candidats capable de donner au pouvoir la possibilité d'arrêter le pouvoir c est Moustapha parce qu'il sera moins exposé au clientélisme politique. Je ne dis pas que les autres ne sont pas capable de se départir de l'étau de clientélisme politique. Mais j'affirme que celui qui aura le courage de le faire risque de passer a coté d' un second mandat.
Le seul capable de s'élever au rang de sentinelle et refaire les institutions de la république sans calcule partisan c'est Moustapha Niass.

3.Posté par kossiguine le 24/02/2012 07:34 | Alerter
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En tous les cas cette opposition qui tient coute que coute à aller aux élections du dimanche na ka prendre ses responsabilités.car ce qui la guide cest le pouvoirisme.Mais elle doit savoir que les 10morts pendant la campagne ne sont pas morts pour rien;et le climatt de violence ne permet pas d'aller voter .tous ceux qui ne sont pas pour se retrouvent à lOBELISQUE ce vendredi 24

4.Posté par fatick le 24/02/2012 10:28 (depuis mobile) | Alerter
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macky ne fera k suivre lé pas d wade. falè venir a fatick en 2007 alor kil été son directeur d campagn. dé centaine d millions èté logè ché lui é sa fame marème lè distribuè come on done du mil aux poule imaginé kel dviene la 1è dame

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