Cette déclaration de Me Wade vaut absolument celle de guerre à l’endroit, tout au moins, de tous les travailleurs du Sénégal. Comment peut-on imaginer un seul instant, de surcroit en tant que Président de la république, dans ce monde de crises de toutes sortes, penser réduire l’effectif de la Fonction Publique de son pays ? Le simple bon sens même s’y oppose catégoriquement et voudrait plutôt, par rapport à la croissance démographique d’un pays, que l’effectif de ceux-là qui sont chargés de faire fonctionner jour et nuit l’administration générale du pays, puisse augmenter proportionnellement à la croissance de la population. Surtout que, dans le cas de notre pays, la part qui leur revient dans la masse salariale globale est infime, si on examinait de près la réalité des chiffres. Etant donné que la honte ne tue dans notre pays, Me Wade devrait prendre vraiment son courage à deux mains et publier officiellement la part et le taux réel de cette masse salariale par rapport au budget, et à d’autres secteurs. Ensuite le comparer à celui recommandé par la CDEAO dans notre sous région. C’est aussi simple que cela.Tous les Sénégalais de bonne foi savent parfaitement que les difficultés financières que rencontre notre pays en matière de salaire se trouvent bien ailleurs, précisément au niveau de la Présidence de la république, avec son budget de 100 milliards, sa pléthore d’agences, véritable nid des privilégiés du régime ; au niveau du gouvernement avec aussi une pléthore de ministres tout genre bon à rien, une Assemblée nationale, un Sénat et un Conseil Economique et Social sans aucune utilité pour notre peuple, par rapport aux pauvres fonctionnaires qui tirent le diable par la queue, pour ceux d’entre eux qui sont consciencieux et honnêtes.
J’estime que les Sénégalais dans leur grande majorité, se trompent lourdement dans leur appréciation sur la personne de Abdoulaye Wade, notamment sur ses véritables intentions, ses faits et gestes pour le Sénégal et son devenir. Le machiavélisme de Me Wade obstrue la vue à certains d’entre nous à telle enseigne qu’ils ne voient pas venir ce qu’il cache derrière un écran de fumée opaque. Mais, laissons mouton pisser, Tabaski viendra et demain, il fera absolument jour !
En effet, au terme de ses 10 ans de pouvoir, le recul de notre pays dans bien des domaines est notoire pour tout œil objectif, ôté d’un parti pris quelconque. Si Me Wade prend, même ses échecs les plus cuisants, pour des succès éclatants, comme à son habitude, nous ne devrions pas nous laisser embarquer naïvement dans une telle barque ou nous laisser divertir pour ne pas voir les vices cachés. Tout au moins, les citoyens patriotes, qui sont aujourd’hui suffisamment instruits et avertis des capacités de manœuvres, de manipulation, de simulation du vraisemblable, de corruption et de tant d’autres contre valeurs, devraient relever le défi et de faire face avant que l’hécatombe ne se produise.
L’année 2010, marque un tournant critique dans la déconstruction de l’Etat et de la nation sénégalaise entreprise par Me Wade depuis son arrivée au pouvoir, comme s’il voulait se venger du peuple sénégalais pour je ne sais quelle raison, ce que semblent perdre de vue certains observateurs, même les plus avertis. De façon anodine, des mesures d’une gravité extrême sont annoncées ou prises par lui et ses ministres à certaines occasions, sans toutefois, crier gare. C’est comme par exemple :
La privatisation de l’agriculture, annoncée par le Ministre de tutelle. Un secteur vital de notre économie où l’échec est presque total, ce que le monde rural peut parfaitement attester, malgré la déclaration fanfaronne et grossière de Me Wade, qui sonne totalement faux, en osant dire à la face du monde que notre pays avait atteint l’autosuffisance alimentaire. Le retrait progressif de l’Etat du secteur et la liquidation des sociétés d’encadrement du monde rural sont la meilleure preuve de l’abandon de l’agriculture privée d’assistance.
La privatisation de la santé publique et des affaires sociales a été annoncée également par Modou Diagne Fada, le chargé du Département. Là aussi, après avoir délaissé et même saboté totalement les principales structures sanitaires du pays (hôpitaux) par asphyxie, en leur privant de moyens nécessaires de fonctionnement normal, pour d’une part, les visées sur leurs terres et d’autre part pour les contraindre à la privatisation, par le retrait pur et simple de l’Etat.
La privatisation progressive et pernicieuse de l’éducation nationale, par l’obligation faite aux parents de prendre en charge maintenant, certains frais qui, naguère, pour les écoles publiques, étaient totalement à la charge de l’Etat. Pour l’Enseignement supérieur, déjà l’aide généralisée à tous les bacheliers, qui plus est, une propagande politique tapageuse qu’une aide scolaire que l’Etat peine à payer d’ailleurs, avec énormément de difficultés ; le recteur de l’UCAD a déclaré récemment et ouvertement que tous les bacheliers ne pourront plus être admis à l’Université et qu’il va falloir privatiser l’Enseignement supérieur. C’est presque fait.
Les taxes aéroportuaires du Sénégal, domiciliées curieusement à l’étranger, grèvent de manière exagérée le prix des billets d’avion et plombent du coup la destination touristique du Sénégal, en privant de fait, le secteur du tourisme pourvoyeur important de devises à l’économie nationale et d’une clientèle non négligeable aux hôteliers. Ce qui fait que ces derniers, ne parviennent plus à remplir correctement le nombre nécessaire de chambres pour atteindre la rentabilité, ce qui entraine logiquement le licenciement massif de personnel.
Les emprunts obligataires abusifs et récurrents au nombre de 5 à peu près depuis l’alternance, constituent un des modes choyés de Me Wade pour financer notre développement. Ce mode, dont on devrait faire un recourt exceptionnel et seulement en cas de force majeure, est devenu d’un usage ordinaire et fréquent pour notre économiste empirique de maison et pourtant, ceci n’a jusqu’ici rien apporté de positif à l’économie ou au mieux être des citoyens. Bien au contraire, ils se transforment en un lourd héritage que Me Wade lèguera à nos générations futures, qui devront les payer.
Les dettes intérieures et extérieures contractées au nom du peuple sénégalais ont été quasiment toutes détournées de leurs objectifs. Là aussi, nous aurons à les payer pour rien.
Et maintenant, Me Wade nous sort cette idée biscornue de dégrossissement de la Fonction Publique, parce que « pléthorique » pour lui avec 65000 fonctionnaires sur une population de 12 millions d’habitants environ, ce qui représenterait tenez-vous bien, 0,54% ! Il faut être vraiment « Bourgui Wade » pour sortir de sa boite à idées de pareilles inepties qui devraient faire honte à son auteur. Ainsi, toutes ses sorties, maintenant, ne font que faire rire. Le dégrossissement de la Fonction Publique et la liquidation du Contrat à Durée Indéterminée, ne sont rien d’autre que l’aboutissement d’un plan mûrement réfléchi depuis longtemps par Me Wade, pour mettre à genou sous leurs pieds, lui et sa famille, tout le peuple sénégalais, tel un roi.
Aujourd’hui, les contre vérités émanant de Me Wade, depuis son accession au pouvoir, constitueraient un condensé de morceaux choisis d’incongruités et sont connues de tous, même au-delà de nos frontières, ce qui est un véritable déshonneur qui fait de notre pays et ses ressortissants, la risée du monde entier, chacun y allant avec ses ironies, moqueries et chahuts.
La gestion informelle et faite de gabegie de nos maigres ressources par Me Wade, ne fait plus l’ombre d’un doute pour personne. Le tâtonnement et le pilotage à vue dans la conduite des affaires publiques sont manifestes et étalent toute l’incompétence de ceux qui nous gouvernent, et Me Wade en tête. Ceci induit logiquement les échecs de tous les plans et programmes concoctés par un économiste qui ne l’est en fait que sur le papier, car ses échecs sont tels que le plus piètre des économistes, voire même non économistes, ferait à sa place mille fois mieux.
Il devrait à présent être net et clair, pour tous les Sénégalais, citoyens conscients de leurs responsabilités, de savoir, au regard de ce qui précède et que nous avons bien vécu, mais aussi d’autres choses que nous ignorons pour l’instant, mais qui existent bel et bien, que Me Wade nourrit un projet machiavélique pour pousser notre pays vers son implosion. C’est à nous tous, qui en sommes conscients, d’être vigilants pour ne pas nous quereller les uns contre les autres sur des détails inutiles, au moment où le pays va à la dérive et que l’adversaire unique qui nous est commun, mijote un terrible plan pour notre liquidation totale.
La folle volonté de suppression du Contrat à Durée Indéterminée (CDI), pour le remplacer par un Contrat à Durée Déterminée (CDD) d’une manière générale, ce qui nécessiterait forcément, la modification des articles L42 à L47 du Code du Travail, est à mon avis une déclaration de guerre, ni plus ni moins aux travailleurs. Ce projet de « loi scélérate », dont le seul objectif est de précariser davantage l'emploi dans notre pays, est un élément de ce plan diabolique que le pouvoir libéral destine à ceux qui vivent de la sueur de leur front, à savoir de leur force de travail. Et tout ceci vient s’ajouter aux multiples et récurrentes modifications en sa faveur personnelle pour son maintien au pouvoir, sans aucune consultation, par des voies légales, de la Constitution ainsi que de toutes les autres institutions de la république qui sont devenues une pâte à modeler entre ses mains, qu’il change selon sa volonté et au gré de ses caprices et humeurs.
Me Wade est à présent complètement déchaîné et ne peut plus s’arrêter de lui-même de nous infliger des souffrances, car il en a pris l’habitude et même finalement un malin plaisir qui l’amuse. Cette politique faite de déclarations fracassantes et sonores est la méthode Wade qui passe très souvent sous silence, la réalité des faits. Cette tentative naïve de dissimulation de la réalité, cache une absence chronique de patriotisme économique. En ce sens que l’Etat libéral se déleste de toutes les sociétés nationales performantes ainsi que celles à participation majoritaire de l’Etat, en les privatisant totalement pour ensuite les céder à de vil prix à des parents et amis –Sunéor, ICS, Sonatel, etc..- sont autant d’exemples connus de tout le monde.
L’esprit de pensée unique fortement ancré en Abdoulaye Wade et les fuites de mémoire l’amènent à vouloir de fait, gouverner ce pays virtuellement. Ainsi, il est en déphasage total et complètement déconnecté des réalités que vivent les Sénégalais dans leur chair.
Alors, rien qu’à penser, à l’immense tâche qui nous attend, à savoir la réparation des innombrables dégâts et dérives causés par Abdoulaye Wade et son régime, cela devait constituer une raison majeure suffisante, qui devrait, toutes affaires cessantes, nous amener à rassembler toutes les forces acquises à la cause de notre peuple contre ce régime honni de prédateurs et même de saboteurs avérés, pour nous atteler à la tâche prioritaire et essentielle, c’est-à-dire la fin du régime libéral.
Déjà les conclusions des assises nationales et la charte de gouvernance démocratique nous offrent une base objective et une opportunité pour reconstruire un Etat de droit, démocratique avec des institutions repensées, fiables, pérennes, à la lumière de tous les déboires que Me Wade nous a causés, si toutefois nous voulons sauver notre pays sans heurts.
La situation grave de notre pays aujourd’hui, exige de toute l’opposition confondue et des forces vives patriotiques à l’unité d’action concertée et à la cohésion autour de l’essentiel, ce qui ne doit laisser place alors à aucune attitude irresponsable de notre part, ou de bouderie enfantine qui pourraient entraver la marche victorieuse vers notre objectif principal, c’est-à-dire mettre fin à l’entreprise de destruction par Wade, de notre cher pays, le Sénégal.
Pour cette tâche majeure, personne n’est de trop, surtout les citoyens patriotes et les mouvements citoyens patriotiques qui sont déterminants dans un tel combat, si réellement leur objectif majeur et prioritaire, c’est de libérer notre pays des mains de brigands qui ont fait irruption dans l’espace politique du Sénégal. Alors, disons tous ensemble, jamais plus ça !
Ayons aussi à l’esprit, cette pensée d’Alain :
« Résistance et obéissance, voilà deux vertus du citoyen. Par l’obéissance il assure l’ordre ; par la résistance il assure la liberté » Alain
Mandiaye Gaye
Gaye_mandiaye@hotmail.com
J’estime que les Sénégalais dans leur grande majorité, se trompent lourdement dans leur appréciation sur la personne de Abdoulaye Wade, notamment sur ses véritables intentions, ses faits et gestes pour le Sénégal et son devenir. Le machiavélisme de Me Wade obstrue la vue à certains d’entre nous à telle enseigne qu’ils ne voient pas venir ce qu’il cache derrière un écran de fumée opaque. Mais, laissons mouton pisser, Tabaski viendra et demain, il fera absolument jour !
En effet, au terme de ses 10 ans de pouvoir, le recul de notre pays dans bien des domaines est notoire pour tout œil objectif, ôté d’un parti pris quelconque. Si Me Wade prend, même ses échecs les plus cuisants, pour des succès éclatants, comme à son habitude, nous ne devrions pas nous laisser embarquer naïvement dans une telle barque ou nous laisser divertir pour ne pas voir les vices cachés. Tout au moins, les citoyens patriotes, qui sont aujourd’hui suffisamment instruits et avertis des capacités de manœuvres, de manipulation, de simulation du vraisemblable, de corruption et de tant d’autres contre valeurs, devraient relever le défi et de faire face avant que l’hécatombe ne se produise.
L’année 2010, marque un tournant critique dans la déconstruction de l’Etat et de la nation sénégalaise entreprise par Me Wade depuis son arrivée au pouvoir, comme s’il voulait se venger du peuple sénégalais pour je ne sais quelle raison, ce que semblent perdre de vue certains observateurs, même les plus avertis. De façon anodine, des mesures d’une gravité extrême sont annoncées ou prises par lui et ses ministres à certaines occasions, sans toutefois, crier gare. C’est comme par exemple :
La privatisation de l’agriculture, annoncée par le Ministre de tutelle. Un secteur vital de notre économie où l’échec est presque total, ce que le monde rural peut parfaitement attester, malgré la déclaration fanfaronne et grossière de Me Wade, qui sonne totalement faux, en osant dire à la face du monde que notre pays avait atteint l’autosuffisance alimentaire. Le retrait progressif de l’Etat du secteur et la liquidation des sociétés d’encadrement du monde rural sont la meilleure preuve de l’abandon de l’agriculture privée d’assistance.
La privatisation de la santé publique et des affaires sociales a été annoncée également par Modou Diagne Fada, le chargé du Département. Là aussi, après avoir délaissé et même saboté totalement les principales structures sanitaires du pays (hôpitaux) par asphyxie, en leur privant de moyens nécessaires de fonctionnement normal, pour d’une part, les visées sur leurs terres et d’autre part pour les contraindre à la privatisation, par le retrait pur et simple de l’Etat.
La privatisation progressive et pernicieuse de l’éducation nationale, par l’obligation faite aux parents de prendre en charge maintenant, certains frais qui, naguère, pour les écoles publiques, étaient totalement à la charge de l’Etat. Pour l’Enseignement supérieur, déjà l’aide généralisée à tous les bacheliers, qui plus est, une propagande politique tapageuse qu’une aide scolaire que l’Etat peine à payer d’ailleurs, avec énormément de difficultés ; le recteur de l’UCAD a déclaré récemment et ouvertement que tous les bacheliers ne pourront plus être admis à l’Université et qu’il va falloir privatiser l’Enseignement supérieur. C’est presque fait.
Les taxes aéroportuaires du Sénégal, domiciliées curieusement à l’étranger, grèvent de manière exagérée le prix des billets d’avion et plombent du coup la destination touristique du Sénégal, en privant de fait, le secteur du tourisme pourvoyeur important de devises à l’économie nationale et d’une clientèle non négligeable aux hôteliers. Ce qui fait que ces derniers, ne parviennent plus à remplir correctement le nombre nécessaire de chambres pour atteindre la rentabilité, ce qui entraine logiquement le licenciement massif de personnel.
Les emprunts obligataires abusifs et récurrents au nombre de 5 à peu près depuis l’alternance, constituent un des modes choyés de Me Wade pour financer notre développement. Ce mode, dont on devrait faire un recourt exceptionnel et seulement en cas de force majeure, est devenu d’un usage ordinaire et fréquent pour notre économiste empirique de maison et pourtant, ceci n’a jusqu’ici rien apporté de positif à l’économie ou au mieux être des citoyens. Bien au contraire, ils se transforment en un lourd héritage que Me Wade lèguera à nos générations futures, qui devront les payer.
Les dettes intérieures et extérieures contractées au nom du peuple sénégalais ont été quasiment toutes détournées de leurs objectifs. Là aussi, nous aurons à les payer pour rien.
Et maintenant, Me Wade nous sort cette idée biscornue de dégrossissement de la Fonction Publique, parce que « pléthorique » pour lui avec 65000 fonctionnaires sur une population de 12 millions d’habitants environ, ce qui représenterait tenez-vous bien, 0,54% ! Il faut être vraiment « Bourgui Wade » pour sortir de sa boite à idées de pareilles inepties qui devraient faire honte à son auteur. Ainsi, toutes ses sorties, maintenant, ne font que faire rire. Le dégrossissement de la Fonction Publique et la liquidation du Contrat à Durée Indéterminée, ne sont rien d’autre que l’aboutissement d’un plan mûrement réfléchi depuis longtemps par Me Wade, pour mettre à genou sous leurs pieds, lui et sa famille, tout le peuple sénégalais, tel un roi.
Aujourd’hui, les contre vérités émanant de Me Wade, depuis son accession au pouvoir, constitueraient un condensé de morceaux choisis d’incongruités et sont connues de tous, même au-delà de nos frontières, ce qui est un véritable déshonneur qui fait de notre pays et ses ressortissants, la risée du monde entier, chacun y allant avec ses ironies, moqueries et chahuts.
La gestion informelle et faite de gabegie de nos maigres ressources par Me Wade, ne fait plus l’ombre d’un doute pour personne. Le tâtonnement et le pilotage à vue dans la conduite des affaires publiques sont manifestes et étalent toute l’incompétence de ceux qui nous gouvernent, et Me Wade en tête. Ceci induit logiquement les échecs de tous les plans et programmes concoctés par un économiste qui ne l’est en fait que sur le papier, car ses échecs sont tels que le plus piètre des économistes, voire même non économistes, ferait à sa place mille fois mieux.
Il devrait à présent être net et clair, pour tous les Sénégalais, citoyens conscients de leurs responsabilités, de savoir, au regard de ce qui précède et que nous avons bien vécu, mais aussi d’autres choses que nous ignorons pour l’instant, mais qui existent bel et bien, que Me Wade nourrit un projet machiavélique pour pousser notre pays vers son implosion. C’est à nous tous, qui en sommes conscients, d’être vigilants pour ne pas nous quereller les uns contre les autres sur des détails inutiles, au moment où le pays va à la dérive et que l’adversaire unique qui nous est commun, mijote un terrible plan pour notre liquidation totale.
La folle volonté de suppression du Contrat à Durée Indéterminée (CDI), pour le remplacer par un Contrat à Durée Déterminée (CDD) d’une manière générale, ce qui nécessiterait forcément, la modification des articles L42 à L47 du Code du Travail, est à mon avis une déclaration de guerre, ni plus ni moins aux travailleurs. Ce projet de « loi scélérate », dont le seul objectif est de précariser davantage l'emploi dans notre pays, est un élément de ce plan diabolique que le pouvoir libéral destine à ceux qui vivent de la sueur de leur front, à savoir de leur force de travail. Et tout ceci vient s’ajouter aux multiples et récurrentes modifications en sa faveur personnelle pour son maintien au pouvoir, sans aucune consultation, par des voies légales, de la Constitution ainsi que de toutes les autres institutions de la république qui sont devenues une pâte à modeler entre ses mains, qu’il change selon sa volonté et au gré de ses caprices et humeurs.
Me Wade est à présent complètement déchaîné et ne peut plus s’arrêter de lui-même de nous infliger des souffrances, car il en a pris l’habitude et même finalement un malin plaisir qui l’amuse. Cette politique faite de déclarations fracassantes et sonores est la méthode Wade qui passe très souvent sous silence, la réalité des faits. Cette tentative naïve de dissimulation de la réalité, cache une absence chronique de patriotisme économique. En ce sens que l’Etat libéral se déleste de toutes les sociétés nationales performantes ainsi que celles à participation majoritaire de l’Etat, en les privatisant totalement pour ensuite les céder à de vil prix à des parents et amis –Sunéor, ICS, Sonatel, etc..- sont autant d’exemples connus de tout le monde.
L’esprit de pensée unique fortement ancré en Abdoulaye Wade et les fuites de mémoire l’amènent à vouloir de fait, gouverner ce pays virtuellement. Ainsi, il est en déphasage total et complètement déconnecté des réalités que vivent les Sénégalais dans leur chair.
Alors, rien qu’à penser, à l’immense tâche qui nous attend, à savoir la réparation des innombrables dégâts et dérives causés par Abdoulaye Wade et son régime, cela devait constituer une raison majeure suffisante, qui devrait, toutes affaires cessantes, nous amener à rassembler toutes les forces acquises à la cause de notre peuple contre ce régime honni de prédateurs et même de saboteurs avérés, pour nous atteler à la tâche prioritaire et essentielle, c’est-à-dire la fin du régime libéral.
Déjà les conclusions des assises nationales et la charte de gouvernance démocratique nous offrent une base objective et une opportunité pour reconstruire un Etat de droit, démocratique avec des institutions repensées, fiables, pérennes, à la lumière de tous les déboires que Me Wade nous a causés, si toutefois nous voulons sauver notre pays sans heurts.
La situation grave de notre pays aujourd’hui, exige de toute l’opposition confondue et des forces vives patriotiques à l’unité d’action concertée et à la cohésion autour de l’essentiel, ce qui ne doit laisser place alors à aucune attitude irresponsable de notre part, ou de bouderie enfantine qui pourraient entraver la marche victorieuse vers notre objectif principal, c’est-à-dire mettre fin à l’entreprise de destruction par Wade, de notre cher pays, le Sénégal.
Pour cette tâche majeure, personne n’est de trop, surtout les citoyens patriotes et les mouvements citoyens patriotiques qui sont déterminants dans un tel combat, si réellement leur objectif majeur et prioritaire, c’est de libérer notre pays des mains de brigands qui ont fait irruption dans l’espace politique du Sénégal. Alors, disons tous ensemble, jamais plus ça !
Ayons aussi à l’esprit, cette pensée d’Alain :
« Résistance et obéissance, voilà deux vertus du citoyen. Par l’obéissance il assure l’ordre ; par la résistance il assure la liberté » Alain
Mandiaye Gaye
Gaye_mandiaye@hotmail.com