À Hawaii, l'observatoire W.M Keck situé sur le mont Mauna Kéa à une altitude de plus de 4km, abrite deux des plus grands télescopes optiques jamais conçus. C'est à l'aide de ces instruments, équipés de miroirs de plus de 10 mètres de diamètre, que des chercheurs de la Swinburne University de Melbourne ont pu observer un nuage de gaz immaculé situé dans l'Univers lointain et qui pourrait être défini comme une « relique » du Big Bang.
Un nuage de gaz « orphelin » découvert par les chercheurs
La plupart des nuages gazeux que les scientifiques peuvent observer sont en quelque sorte « pollués » par des éléments lourds provenant des explosions massives d'étoiles qui se transforment alors en supernova. Et effectivement, si l'on s'en tient à la théorie du Big Bang, beaucoup d'étoiles ont eu le temps d'exploser en 13,8 milliards d'années, et avec elles, autant de « déchets » propulsés dans l'Univers.
Seulement, le nuage de gaz découvert par ces chercheurs semble quasiment vierge de ces éléments lourds ; un phénomène extrêmement rare qui pourrait signifier que ce nuage serait un vestige du Big Bang.
Un phénomène d'une grande rareté
L'observation de cette relique des temps immémoriaux n'a pas permis de trouver des métaux à un niveau détectable. Ce nuage de gaz semble immaculé, ce qui laisse penser aux chercheurs qu'il n'aurait pas été impacté par des explosions d'étoiles depuis 1,5 milliard d'années après le Big Bang.
Le professeur Michael Murphy, l'un des principaux chercheurs ayant réalisé cette étude, a expliqué : « Cette découverte - un nuage apparemment vierge - est vraiment importante. Nous avons besoin de savoir si de tels nuages peuvent durer des milliards d'années sans être pollués par plusieurs générations d'étoiles. » Il ajoute : « Maintenant que nous avons prouvé que nous pouvons trouver de tels fossiles, nous avons vraiment une chance de savoir à quel point ils sont rares ou courants. C'est crucial pour tester notre compréhension de la formation des premières galaxies. »
Deux de ces nuages de gaz ont déjà été découverts de manière fortuite en 2011 grâce à certains chercheurs qui font également partie de cette nouvelle étude, ainsi qu'un autre qui a été détecté en 2016 grâce au Very Large Telescope (VLT) situé au Chili.
Deux possibilités peuvent découler de la découverte de ce nuage « fossile » : soit il est pollué uniquement par des particules indécelables qui proviennent des premières étoiles de l'Univers, soit il traverse une galaxie pour la toute première fois.
À ce propos, Michael Murphy estime : « C'est une possibilité excitante, car comprendre comment de tels nuages de gaz nourrissent les galaxies est un problème majeur en astrophysique ». Il termine en ajoutant que cela « nous aidera à comprendre comment des étoiles et des galaxies ont formé du gaz dans l'univers primitif, et pourquoi certaines ne l'ont pas fait. »
Source : Eurekalert
Un nuage de gaz « orphelin » découvert par les chercheurs
La plupart des nuages gazeux que les scientifiques peuvent observer sont en quelque sorte « pollués » par des éléments lourds provenant des explosions massives d'étoiles qui se transforment alors en supernova. Et effectivement, si l'on s'en tient à la théorie du Big Bang, beaucoup d'étoiles ont eu le temps d'exploser en 13,8 milliards d'années, et avec elles, autant de « déchets » propulsés dans l'Univers.
Seulement, le nuage de gaz découvert par ces chercheurs semble quasiment vierge de ces éléments lourds ; un phénomène extrêmement rare qui pourrait signifier que ce nuage serait un vestige du Big Bang.
Un phénomène d'une grande rareté
L'observation de cette relique des temps immémoriaux n'a pas permis de trouver des métaux à un niveau détectable. Ce nuage de gaz semble immaculé, ce qui laisse penser aux chercheurs qu'il n'aurait pas été impacté par des explosions d'étoiles depuis 1,5 milliard d'années après le Big Bang.
Le professeur Michael Murphy, l'un des principaux chercheurs ayant réalisé cette étude, a expliqué : « Cette découverte - un nuage apparemment vierge - est vraiment importante. Nous avons besoin de savoir si de tels nuages peuvent durer des milliards d'années sans être pollués par plusieurs générations d'étoiles. » Il ajoute : « Maintenant que nous avons prouvé que nous pouvons trouver de tels fossiles, nous avons vraiment une chance de savoir à quel point ils sont rares ou courants. C'est crucial pour tester notre compréhension de la formation des premières galaxies. »
Deux de ces nuages de gaz ont déjà été découverts de manière fortuite en 2011 grâce à certains chercheurs qui font également partie de cette nouvelle étude, ainsi qu'un autre qui a été détecté en 2016 grâce au Very Large Telescope (VLT) situé au Chili.
Deux possibilités peuvent découler de la découverte de ce nuage « fossile » : soit il est pollué uniquement par des particules indécelables qui proviennent des premières étoiles de l'Univers, soit il traverse une galaxie pour la toute première fois.
À ce propos, Michael Murphy estime : « C'est une possibilité excitante, car comprendre comment de tels nuages de gaz nourrissent les galaxies est un problème majeur en astrophysique ». Il termine en ajoutant que cela « nous aidera à comprendre comment des étoiles et des galaxies ont formé du gaz dans l'univers primitif, et pourquoi certaines ne l'ont pas fait. »
Source : Eurekalert