Alors qu'ils étaient en pleine route vers les Maristes, les passagers du car où Moussa Fall officie comme apprenti, se sont retrouvés aspergés de liquide de défécation qui provenait du toit de la voiture. En effet, pris par une violente diarrhée, Moussa Sall, qui n’en pouvait plus, a décidé de se soulager sur le toit du véhicule. L'apprenti d'autocar dit avoir alerté plusieurs fois le chauffeur, qui refusait de s'arrêter.
Il a étalé un drap et a fait ses besoins pendant que le car roulait à vive allure sur l’autoroute. Pendant ce temps, les passagers recevaient du toit du car un liquide nauséabond. Désemparés, ils ont alerté l’agent de police qui surveillait la circulation routière. C’est ainsi que le chauffeur du véhicule a été sommé de se garer sur le côté, pour des besoins de vérification.
La surprise était à son comble, lorsque le policier a aperçu l'apprenti chauffeur en train de faire ses besoins en plein air, sur un drap étalé sur le porte-bagage. Aussitôt, il lui a intimé l'ordre de descendre du véhicule et a remis une attestation valant de permis de conduire et carte grise au conducteur de l'autocar, aux fins de l'inviter à se présenter au siège du service pour complément d'information.
Entendu le lendemain, le conducteur nommé Malick Mbaye a reconnu que son apprenti chauffeur qui était avec lui, avait effectivement déféqué sur le porte-bagage du véhicule en pleine circulation. Interrogé à son tour, le mis en cause, Moussa Sall, a reconnu les faits qui lui sont reprochés.
Âgé de 22 ans, l'apprenti chauffeur, domicilié à Keur Mbaye Fall, a déclaré avoir été pris d’une diarrhée et malgré les multiples sommations faites au conducteur, ce dernier a refusé de s'arrêter. C'est ainsi qu'il a eu l'idée de monter sur le porte-bagage et de se soulager. Mais pas que. Suite à une vérification des pièces afférentes à la conduite de l'autocar, un défaut de police d'assurance et de visite technique a été décelé.
Selon le propriétaire du car, nommé Bollé Guèye, il savait bel et bien que la police d'assurance a expiré, mais il voulait juste mettre le véhicule en fonction, pour gagner de l'argent afin de pouvoir souscrire à une police d'assurance et de procéder à la mutation.
Au regard des faits, les nommés Bollé Guèye, Malick Mbaye et Moussa Sall, ont été placés en position de garde-à-vue pour, respectivement, remise d'un véhicule dépourvu de police d'assurance à un tiers et mise en danger de la vie d'autrui, défaut de police d'assurance et mise en danger de la vie d'autrui, outrage public à la pudeur, mise en danger de la vie d'autrui et violation du Code de l'hygiène publique.
Revenant sur les faits, le sieur Sall a raconté : ‘’Ce jour-là, vers 6 h, un conducteur d'autocar dont j'ignore le nom, m'a demandé de venir lui servir d'apprenti. Séance tenante, j'ai accepté l'offre et je suis parti avec lui. Nous sommes allés à Pompiers, où nous sommes arrivés à 14 h et je me suis inscrit sur la liste des autocars devant embarquer. Je me suis endormi et à mon réveil, vers 16 h, l'individu qui gérait la file d'autocars, m'a demandé d'embarquer les clients.
Lorsque l'autocar a fait le plein, nous avons pris le départ en direction du commissariat des Parcelles-Assainies. A hauteur de Colobane, mon ventre a commencé à gargouiller. Lorsque le véhicule est arrivé au niveau de la cité Imbécile, mon ventre a lâché et j'ai commencé à déféquer dans mon pantalon puis sur le toit du car, sur un drap, où j'ai fini de me soulager.
Après avoir déféqué, j'ai pris une bouteille dans laquelle j'ai pissé. Malheureusement pour moi, la bouteille était trouée et la pisse s'est répandue sur quelques clients à travers la deuxième vitre arrière, côté chauffeur. C'est là qu'un client a commencé à rouspéter, car il a été touché par mon urine.’’
Dans ses explications, il a ajouté : ‘’Arrivé à hauteur de la bretelle des Maristes, le même client m'a dénoncé aux policiers qui y étaient en faction. Ces derniers m'ont fait descendre du véhicule et ont appelé le chauffeur, pour qu'il constate mes défécations sur le porte-bagage. Ils m'ont retenu un instant, avant de me libérer. Je suis rentré chez moi. Je suis parti voir le chauffeur et je lui ai versé son argent.
Le drap sur lequel j'ai déféqué, je l'ai jeté dans un canal à Keur Mbaye Fall. Quant à mon pantalon qui était taché, je l’ai changé, car j'avais acheté un autre au marché qui se trouve à la Patte d'Oie. Je suis entré dans les toilettes d'une station-service et je me suis lavé, puis je me suis changé.’’
Par ailleurs, à cause de cet incident, les nommés Malick Mbaye et Moussa Sall se sont retrouvés, eux aussi, dans le pétrin. Le propriétaire du véhicule et le chauffeur sont présentés devant le juge, au même titre que l’apprenti.
Devant les juges du tribunal des flagrants délits de Dakar, Moussa Fall a reconnu les faits qui lui sont reprochés. Ses coprévenus ont suivi la même ligne.
À cet effet, la représentante du ministère public, pour qui les faits sont constants, a requis deux mois d’emprisonnement ferme pour Moussa Fall. Et pour le chauffeur du car et le propriétaire du véhicule, elle a requis un mois de prison assorti du sursis.
Finalement, le tribunal, après en avoir délibéré, a reconnu le sieur Fall coupable des chefs d'accusation qui lui sont reprochés. Il a écopé d’une peine d’emprisonnement de trois mois, dont deux mois ferme. Quant à ses coprévenus, ils ont condamnés été à deux mois avec sursis.
Source EnQuête
Il a étalé un drap et a fait ses besoins pendant que le car roulait à vive allure sur l’autoroute. Pendant ce temps, les passagers recevaient du toit du car un liquide nauséabond. Désemparés, ils ont alerté l’agent de police qui surveillait la circulation routière. C’est ainsi que le chauffeur du véhicule a été sommé de se garer sur le côté, pour des besoins de vérification.
La surprise était à son comble, lorsque le policier a aperçu l'apprenti chauffeur en train de faire ses besoins en plein air, sur un drap étalé sur le porte-bagage. Aussitôt, il lui a intimé l'ordre de descendre du véhicule et a remis une attestation valant de permis de conduire et carte grise au conducteur de l'autocar, aux fins de l'inviter à se présenter au siège du service pour complément d'information.
Entendu le lendemain, le conducteur nommé Malick Mbaye a reconnu que son apprenti chauffeur qui était avec lui, avait effectivement déféqué sur le porte-bagage du véhicule en pleine circulation. Interrogé à son tour, le mis en cause, Moussa Sall, a reconnu les faits qui lui sont reprochés.
Âgé de 22 ans, l'apprenti chauffeur, domicilié à Keur Mbaye Fall, a déclaré avoir été pris d’une diarrhée et malgré les multiples sommations faites au conducteur, ce dernier a refusé de s'arrêter. C'est ainsi qu'il a eu l'idée de monter sur le porte-bagage et de se soulager. Mais pas que. Suite à une vérification des pièces afférentes à la conduite de l'autocar, un défaut de police d'assurance et de visite technique a été décelé.
Selon le propriétaire du car, nommé Bollé Guèye, il savait bel et bien que la police d'assurance a expiré, mais il voulait juste mettre le véhicule en fonction, pour gagner de l'argent afin de pouvoir souscrire à une police d'assurance et de procéder à la mutation.
Au regard des faits, les nommés Bollé Guèye, Malick Mbaye et Moussa Sall, ont été placés en position de garde-à-vue pour, respectivement, remise d'un véhicule dépourvu de police d'assurance à un tiers et mise en danger de la vie d'autrui, défaut de police d'assurance et mise en danger de la vie d'autrui, outrage public à la pudeur, mise en danger de la vie d'autrui et violation du Code de l'hygiène publique.
Revenant sur les faits, le sieur Sall a raconté : ‘’Ce jour-là, vers 6 h, un conducteur d'autocar dont j'ignore le nom, m'a demandé de venir lui servir d'apprenti. Séance tenante, j'ai accepté l'offre et je suis parti avec lui. Nous sommes allés à Pompiers, où nous sommes arrivés à 14 h et je me suis inscrit sur la liste des autocars devant embarquer. Je me suis endormi et à mon réveil, vers 16 h, l'individu qui gérait la file d'autocars, m'a demandé d'embarquer les clients.
Lorsque l'autocar a fait le plein, nous avons pris le départ en direction du commissariat des Parcelles-Assainies. A hauteur de Colobane, mon ventre a commencé à gargouiller. Lorsque le véhicule est arrivé au niveau de la cité Imbécile, mon ventre a lâché et j'ai commencé à déféquer dans mon pantalon puis sur le toit du car, sur un drap, où j'ai fini de me soulager.
Après avoir déféqué, j'ai pris une bouteille dans laquelle j'ai pissé. Malheureusement pour moi, la bouteille était trouée et la pisse s'est répandue sur quelques clients à travers la deuxième vitre arrière, côté chauffeur. C'est là qu'un client a commencé à rouspéter, car il a été touché par mon urine.’’
Dans ses explications, il a ajouté : ‘’Arrivé à hauteur de la bretelle des Maristes, le même client m'a dénoncé aux policiers qui y étaient en faction. Ces derniers m'ont fait descendre du véhicule et ont appelé le chauffeur, pour qu'il constate mes défécations sur le porte-bagage. Ils m'ont retenu un instant, avant de me libérer. Je suis rentré chez moi. Je suis parti voir le chauffeur et je lui ai versé son argent.
Le drap sur lequel j'ai déféqué, je l'ai jeté dans un canal à Keur Mbaye Fall. Quant à mon pantalon qui était taché, je l’ai changé, car j'avais acheté un autre au marché qui se trouve à la Patte d'Oie. Je suis entré dans les toilettes d'une station-service et je me suis lavé, puis je me suis changé.’’
Par ailleurs, à cause de cet incident, les nommés Malick Mbaye et Moussa Sall se sont retrouvés, eux aussi, dans le pétrin. Le propriétaire du véhicule et le chauffeur sont présentés devant le juge, au même titre que l’apprenti.
Devant les juges du tribunal des flagrants délits de Dakar, Moussa Fall a reconnu les faits qui lui sont reprochés. Ses coprévenus ont suivi la même ligne.
À cet effet, la représentante du ministère public, pour qui les faits sont constants, a requis deux mois d’emprisonnement ferme pour Moussa Fall. Et pour le chauffeur du car et le propriétaire du véhicule, elle a requis un mois de prison assorti du sursis.
Finalement, le tribunal, après en avoir délibéré, a reconnu le sieur Fall coupable des chefs d'accusation qui lui sont reprochés. Il a écopé d’une peine d’emprisonnement de trois mois, dont deux mois ferme. Quant à ses coprévenus, ils ont condamnés été à deux mois avec sursis.
Source EnQuête