Double changement à la tête de l'Union africaine. Pour la première fois, c'est une femme qui a été élue dimanche présidente de la Commission qui se réunissait ce week-end à son siège d'Addis-Abeba, en Ethiopie. De surcroît, Nkosazana Dlamini-Zuma est une anglophone, alors que l'institution, créée en 2002 pour succéder à l'Organisation de l'unité africaine, a toujours été dirigée par un francophone. Son élection n'était pas gagnée d'avance : après des mois de blocages et de tractations, il a encore fallu quatre tours de scrutin dimanche soir pour la départager de l'actuel président de la Commission, le Gabonais Jean Ping. Tout oppose ces deux personnalités : d'un côté, un négociateur tout en rondeurs, de l'autre, une femme de poigne, austère mais efficace, surnommée "la dame de fer de Pretoria". "C'est une combattante de la liberté, pas une bureaucrate ni une diplomate", décrit le président ougandais Yoweri Museveni.
Une militante de l'ANC contrainte à l'exil
Ancienne épouse de l'actuel président sud-africain Jacob Zuma, Nkosazana Dlamini-Zuma, 63 ans est aujourd'hui ministre de l'Intérieur. Son passé de militante active de l'ANC l'a contrainte à l'exil en Grande-Bretagne. Après la fin de l'apartheid, cette pédiatre de formation a été nommée ministre de la Santé par Nelson Mandela. Face aux inquiétude des petits Etats francophones, qui craignent la mainmise diplomatique des géants anglophones comme le Nigeria et l'Afrique du Sud, Noksazana Dlamini-Zuma a donné des gages d'ouverture : "L'Afrique du Sud ne va pas déménager à Addis pour venir diriger l'Union africaine", a-t-elle déclaré peu avant son élection.
Des avancées diplomatiques
Le sommet semestriel de l'Union africaine s'est aussi achevé sur quelques avancées diplomatiques : le Rwanda et la République démocratique du Congo (RDC) ont trouvé un accord de principe pour déployer une force internationale à la frontière des deux pays, et les président du Soudan, Omar el-Béchir, et du Soudan du Sud, Salva Kiir, ont accepté de se serrer la main depuis la première fois depuis les fortes tensions du printemps dernier. En revanche, aucune solution concrète n'a été trouvée pour résoudre la crise au Mali. Après le coup d'Etat militaire de mars, des rebelles proches d'Al-Qaida au Maghreb Islamiste ont pris le contrôle du nord du Pays.
Source : metrofrance.com
Une militante de l'ANC contrainte à l'exil
Ancienne épouse de l'actuel président sud-africain Jacob Zuma, Nkosazana Dlamini-Zuma, 63 ans est aujourd'hui ministre de l'Intérieur. Son passé de militante active de l'ANC l'a contrainte à l'exil en Grande-Bretagne. Après la fin de l'apartheid, cette pédiatre de formation a été nommée ministre de la Santé par Nelson Mandela. Face aux inquiétude des petits Etats francophones, qui craignent la mainmise diplomatique des géants anglophones comme le Nigeria et l'Afrique du Sud, Noksazana Dlamini-Zuma a donné des gages d'ouverture : "L'Afrique du Sud ne va pas déménager à Addis pour venir diriger l'Union africaine", a-t-elle déclaré peu avant son élection.
Des avancées diplomatiques
Le sommet semestriel de l'Union africaine s'est aussi achevé sur quelques avancées diplomatiques : le Rwanda et la République démocratique du Congo (RDC) ont trouvé un accord de principe pour déployer une force internationale à la frontière des deux pays, et les président du Soudan, Omar el-Béchir, et du Soudan du Sud, Salva Kiir, ont accepté de se serrer la main depuis la première fois depuis les fortes tensions du printemps dernier. En revanche, aucune solution concrète n'a été trouvée pour résoudre la crise au Mali. Après le coup d'Etat militaire de mars, des rebelles proches d'Al-Qaida au Maghreb Islamiste ont pris le contrôle du nord du Pays.
Source : metrofrance.com