Depuis le 27 septembre dernier, le commerçant Matar N. séjourne à la citadelle du silence? pour avoir eu le toupet de se présenter comme un policier? afin de soutirer de l’argent aux clients d’une auberge, située en centre-ville. Poursuivi pour usurpation de fonction et extorsion de fonds, le mis en cause a été jugé hier, par le tribunal des flagrants délits de Dakar.
Matar N., 43 ans, est vendeur de téléphone portable au marché Nguélaw de la commune de Biscuiterie. Avec sa posture martiale, il bernait facilement ses victimes. En effet, le commerçant rôdait aux alentours d’une auberge, située en centre-ville. Lorsqu’un couple sortait des lieux, il interpelait la dame? en brandissant une carte professionnelle de la police. Matar N. demandait ensuite à son interlocutrice? son carnet sanitaire. Quand la présumée belle de nuit ne présente pas ledit document, le faux flic lui réclame 30.000 francs Cfa, sous peine de la conduire à la police.
Pour ne pas avoir des problèmes, les victimes déboursaient les 30.000 francs. Mais, après une série de dénonciations, les employés de l’auberge ont identifié l’escroc, grâce aux indications données sur sa physionomie. Sachant que les carottes étaient cuites, Matar N. s’est évaporé dans la nature. Ce n’est que quatre mois plus tard, qu’un agent de l’auberge du nom de Yatma Diop, l’a croisé fortuitement. Matar N. sera appréhendé et livré à la police. Mais, il a réfuté les faits lors de son face-à-face avec les limiers. Des dénégations que le prévenu a réitérées à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar, ce mercredi 4 octobre 2023.
Toutefois, l’habitant de Ouagou Niayes a avoué qu’il fréquente l’auberge pour trouver des clients. Car il s’active dans la livraison de colis à ses heures perdues. Faisant ses réquisitions, la déléguée du procureur a demandé au tribunal de condamner le prévenu à une peine d’avertissement de trois mois avec sursis. Pour Me Aboubacry Barro, les éléments ne sont pas réunis pour entrer en voie de condamnation.
Le prévenu a toujours contesté les faits. Mieux, aucune carte professionnelle de la police n’a pas été saisie sur lui. À l’issue des débats, le juge a déclaré le prévenu coupable, avant de lui infliger une peine de trois mois assortie du sursis, rapporte "Rewmi".
Matar N., 43 ans, est vendeur de téléphone portable au marché Nguélaw de la commune de Biscuiterie. Avec sa posture martiale, il bernait facilement ses victimes. En effet, le commerçant rôdait aux alentours d’une auberge, située en centre-ville. Lorsqu’un couple sortait des lieux, il interpelait la dame? en brandissant une carte professionnelle de la police. Matar N. demandait ensuite à son interlocutrice? son carnet sanitaire. Quand la présumée belle de nuit ne présente pas ledit document, le faux flic lui réclame 30.000 francs Cfa, sous peine de la conduire à la police.
Pour ne pas avoir des problèmes, les victimes déboursaient les 30.000 francs. Mais, après une série de dénonciations, les employés de l’auberge ont identifié l’escroc, grâce aux indications données sur sa physionomie. Sachant que les carottes étaient cuites, Matar N. s’est évaporé dans la nature. Ce n’est que quatre mois plus tard, qu’un agent de l’auberge du nom de Yatma Diop, l’a croisé fortuitement. Matar N. sera appréhendé et livré à la police. Mais, il a réfuté les faits lors de son face-à-face avec les limiers. Des dénégations que le prévenu a réitérées à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar, ce mercredi 4 octobre 2023.
Toutefois, l’habitant de Ouagou Niayes a avoué qu’il fréquente l’auberge pour trouver des clients. Car il s’active dans la livraison de colis à ses heures perdues. Faisant ses réquisitions, la déléguée du procureur a demandé au tribunal de condamner le prévenu à une peine d’avertissement de trois mois avec sursis. Pour Me Aboubacry Barro, les éléments ne sont pas réunis pour entrer en voie de condamnation.
Le prévenu a toujours contesté les faits. Mieux, aucune carte professionnelle de la police n’a pas été saisie sur lui. À l’issue des débats, le juge a déclaré le prévenu coupable, avant de lui infliger une peine de trois mois assortie du sursis, rapporte "Rewmi".