Le secrétaire général de l’Union pour le renouveau démocratique (Urd) revendique la paternité du slogan en wolof ‘luy jot jotna’ usité par l’ancien ministre des Affaires étrangères, dans le manifeste incendiaire qu’il a publié récemment dans la presse et qui fait encore couler beaucoup d’encre et de salive. ‘Je lance un appel fraternel à Cheikh Tidiane Gadio pour qu’il renonce à utiliser le slogan luy jot jotna. Je lui dis que ce slogan m’appartient en tant que candidat à l’élection présidentielle de 2000. Cela figure dans beaucoup de spots publicitaires et des affiches qui sont encore visibles à la permanence de mon parti’, déclare, sur un ton ferme, Djiko Kâ. C’était en marge d’un meeting tenu ce week-end dans la communauté rurale de Mboss, contrôlée par Benno Siggil Senegaal, dans le département de Guinguinéo, région de Kaolack. ‘Je lui ai écrit une lettre courtoise mais très claire pour qu’il laisse ce slogan qui a déjà un propriétaire au nom de l’antériorité’, ajoute-t-il.
Interpellé sur la question de savoir s’il va porter plainte contre Gadio ou demander des droits d’auteur au présumé plagiaire, le patron de l’Urd, parti de la mouvance présidentielle, de répondre qu’il ne veut pas en arriver là. ‘Je demande simplement qu’il renonce à signer et à publier des documents avec ce slogan luy jot jotna. Car je le revendique’, ajoute Djibo Kâ. Selon ce dernier, l’ancien patron de la diplomatie sénégalaise, aujourd’hui en rivalité avec le président Abdoulaye Wade, ‘est dans l’impasse’.
Parlant des mouvements citoyens qui pullulent depuis quelque temps dans l’espace public, le secrétaire général de l’Urd et non moins ministre de l’Environnement considère que c’est ‘normal dans une démocratie vivante comme le Sénégal’. Néanmoins, l’apparition de ces mouvements citoyens n’est pas, de son avis, synonyme de la faillite des partis traditionnels. Loin s’en faut ! ‘C’est une nouvelle donne avec laquelle il faudra compter. Je présume qu’en 2012, il y aura des candidatures indépendantes en dehors des partis.
Les partis politiques qui veulent survivre à ce phénomène devront s’adapter au nouveau contexte’, explique-t-il. Pour lui, ces mouvements citoyens qui commencent subitement à bouger ne sont pas une génération spontanée. Pour preuve, fait remarquer le secrétaire général du Renouveau, ‘la plupart sont dirigés par des personnalités étatiques ou culturelles de premier plan’ et, d’autre part, par des ‘gens qui étaient dans le gouvernement et qui ont des problèmes’. Pour M. Kâ, ces derniers sont ‘différents des mouvements sociaux’. En tout état de cause, il se dit nullement ‘effrayé’ par l’effervescence des mouvements citoyens qui sont plus ou moins ouvertement contre la politique actuelle menée par Me Wade.
Mamadou SARR
Interpellé sur la question de savoir s’il va porter plainte contre Gadio ou demander des droits d’auteur au présumé plagiaire, le patron de l’Urd, parti de la mouvance présidentielle, de répondre qu’il ne veut pas en arriver là. ‘Je demande simplement qu’il renonce à signer et à publier des documents avec ce slogan luy jot jotna. Car je le revendique’, ajoute Djibo Kâ. Selon ce dernier, l’ancien patron de la diplomatie sénégalaise, aujourd’hui en rivalité avec le président Abdoulaye Wade, ‘est dans l’impasse’.
Parlant des mouvements citoyens qui pullulent depuis quelque temps dans l’espace public, le secrétaire général de l’Urd et non moins ministre de l’Environnement considère que c’est ‘normal dans une démocratie vivante comme le Sénégal’. Néanmoins, l’apparition de ces mouvements citoyens n’est pas, de son avis, synonyme de la faillite des partis traditionnels. Loin s’en faut ! ‘C’est une nouvelle donne avec laquelle il faudra compter. Je présume qu’en 2012, il y aura des candidatures indépendantes en dehors des partis.
Les partis politiques qui veulent survivre à ce phénomène devront s’adapter au nouveau contexte’, explique-t-il. Pour lui, ces mouvements citoyens qui commencent subitement à bouger ne sont pas une génération spontanée. Pour preuve, fait remarquer le secrétaire général du Renouveau, ‘la plupart sont dirigés par des personnalités étatiques ou culturelles de premier plan’ et, d’autre part, par des ‘gens qui étaient dans le gouvernement et qui ont des problèmes’. Pour M. Kâ, ces derniers sont ‘différents des mouvements sociaux’. En tout état de cause, il se dit nullement ‘effrayé’ par l’effervescence des mouvements citoyens qui sont plus ou moins ouvertement contre la politique actuelle menée par Me Wade.
Mamadou SARR