Les stigmates du drame sont encore visibles sur les lieux. Un camion incliné, entouré de plusieurs badauds qui tergiversent sur les péripéties du malheureux évènement. Le flux est perturbé par la présence de tout ce beau monde venu aux nouvelles de l’accident qui a lieu vers les coups de 12 heures. Dans ce vacarme, il est presque Impossible de se dégoter un témoin des faits. Ce qui ne va pas tarder. Un monsieur qui semble encore affecté par ce qu’il vient de vivre, la voix tremblotant, se jette dans la marre. Répond à nos questions dans un wolof châtié mais arrive quand même à se faire comprendre.
De son avis, deux jeunes garçons, des talibés et une jeune fille, élève au cours privé Machallah sont les victimes de ce tragique accident. A en croire ce passager du car rapide que le camion Ben immatriculé DK 9818 AF a heurté avant d’enjamber la voie des piétons, le chauffeur du camion a perdu le contrôle de son véhicule gros porteur. C’est sur ces entrefaites qu’il a écrasé les deux talibés avant de marcher sur la jeune fille à qui il n’a laissé aucune chance de survie. Pour ce qui est du chauffeur du camion, il nous dira que ce dernier s’est rendu à la gendarmerie de la Foire pour prendre ses responsabilités. Les victimes évacués à l’hôpital par les sapeurs pompiers, les gendarmes procèdent au constat et veillent sur la fluidité de la circulation.
C’est le moment choisi par un agent de l’Ageroute pour faire une visite guidée des lieux. C'est ainsi il conduit le reporter de Leral.net au siège du chauffeur du camion chargé de cailloux. Il ouvre la portière du gros porteur, tire sur le frein et s’énerve. « Vous voyez ça ? Ses freins ont lâché. Thi….Ndéyam », insulte-t-il.
Un autre de s’interroger sur la probité morale des chauffeurs de camion tout en indexant un doigt accusateur sur leurs origines. « C’est sûr que le chauffeur est un jeune inconscient qui vient juste de débarquer à Dakar et on lui donne un camion. Et voilà le résultat. Il met des familles entières dans l’émoi », lâche-t-il, hors de lui. En tout cas il l’a échappé belle.
C’est ce que nous apprend un autre témoin embastillé dans un costume dans ce coucou de canicule. « Le chauffeur a failli être lynché par la foule. Il a eu de la chance. Si on avait mis la main sur lui, il aurait juste traversé la route pour élire domicile dans les cimetières de Saint-Lazare de Béthanie », ironise-t-il. C’est sur ses notes que nous primes congés de Sacré Cœur 3, théâtre de cet accident qui a couté la vie à trois êtres à la fleur de l’âge.
De son avis, deux jeunes garçons, des talibés et une jeune fille, élève au cours privé Machallah sont les victimes de ce tragique accident. A en croire ce passager du car rapide que le camion Ben immatriculé DK 9818 AF a heurté avant d’enjamber la voie des piétons, le chauffeur du camion a perdu le contrôle de son véhicule gros porteur. C’est sur ces entrefaites qu’il a écrasé les deux talibés avant de marcher sur la jeune fille à qui il n’a laissé aucune chance de survie. Pour ce qui est du chauffeur du camion, il nous dira que ce dernier s’est rendu à la gendarmerie de la Foire pour prendre ses responsabilités. Les victimes évacués à l’hôpital par les sapeurs pompiers, les gendarmes procèdent au constat et veillent sur la fluidité de la circulation.
C’est le moment choisi par un agent de l’Ageroute pour faire une visite guidée des lieux. C'est ainsi il conduit le reporter de Leral.net au siège du chauffeur du camion chargé de cailloux. Il ouvre la portière du gros porteur, tire sur le frein et s’énerve. « Vous voyez ça ? Ses freins ont lâché. Thi….Ndéyam », insulte-t-il.
Un autre de s’interroger sur la probité morale des chauffeurs de camion tout en indexant un doigt accusateur sur leurs origines. « C’est sûr que le chauffeur est un jeune inconscient qui vient juste de débarquer à Dakar et on lui donne un camion. Et voilà le résultat. Il met des familles entières dans l’émoi », lâche-t-il, hors de lui. En tout cas il l’a échappé belle.
C’est ce que nous apprend un autre témoin embastillé dans un costume dans ce coucou de canicule. « Le chauffeur a failli être lynché par la foule. Il a eu de la chance. Si on avait mis la main sur lui, il aurait juste traversé la route pour élire domicile dans les cimetières de Saint-Lazare de Béthanie », ironise-t-il. C’est sur ses notes que nous primes congés de Sacré Cœur 3, théâtre de cet accident qui a couté la vie à trois êtres à la fleur de l’âge.