La révélation est de Cheikh Kane, un retourné de la Libye. C’était à l’occasion de la journée de sensibilisation sur l’assistance au retour volontaire et à la réinsertion des migrants Sénégalais partant de la Libye tenue hier, mercredi 26 août, par l’Organisation internationale pour la migration (Oim), en collaboration avec le ministère de la jeunesse, des sports et des loisirs. Selon Geertrui Lanneau, présidente de ladite organisation, “cette situation est la conséquence de la migration irrégulière”.
“Faciliter une approche cohérente de la gestion des migrations au Ghana, au Nigeria et au Sénégal par la promotion de la migration légale et la prévention de la migration irrégulière”, tel est le thème de la journée d’étude et de sensibilisation sur le projet d’assistance au retour volontaire et à la réinsertion des migrants Sénégalais partant de la Libye, tenue hier, mercredi 26 août, par l’Organisation internationale pour la migration (Oim), en collaboration avec le ministère de la jeunesse, des sports et des loisirs.
Lequel projet se fixe comme objectif de promouvoir et de prendre en charge le retour volontaire et la réinsertion des migrants dans leurs pays d’origine. Mais aussi de soutenir les capacités nationales de gestion de la migration du travail en Afrique de l’ouest et en Libye et de renforcer la mise en réseau et le dialogue entre gouvernements sur la question de la migration de travail dans le cadre d’approches intra et interrégionale.
en effet, l’Afrique de l’ouest a connu ces dernières années une intensification importantes des mouvements migratoires irrégulières des jeunes. Au Sénégal, après le phénomène des pirogues de la mort, l’on note une croissance de l’émigration irrégulière des jeunes avec l’apparition de nouvelles routes migratoires à travers le Sahara via la Libye et le Maroc.
Ainsi, selon Geertrui Lanneau, présidente de l’Oim, “ce phénomène entraîne des répercutions négatives aussi bien sur les migrants eux-mêmes que sur les pays d’origine et de destination”.
S’agissant des migrants, les conséquences s’avèrent plus que néfastes. Dans la mesure ou, si l’on s’en tient aux révélations de Cheikh Kane, un migrant Sénégalais en Libye retourné au bercail par le biais du projet de l’Oim, “les noires issus de la communauté Sénégalaise ou des autres pays d’Afrique subsaharienne sont victimes en Libye des pires formes de traitements inhumains”. “ cette communauté noire est même appelé dans leur langue “Hamar” qui signifie “Ane” , assimilée aisni à des animaux”, ajoute il avec beaucoup d’amertume. Et de poursuivre, “A cela s’ajoutent les pires formes d’ exploitations de cette communauté noire par les Libyens qui les considèrent comme des esclaves”. Avant de lancer un appel à l’égard du président de la République Me Abdoulaye Wade. “J’invite le président de la république à porter une attention particulière à la communauté Sénégalaise vivant en Libye. Elle prônent pour un retour volontaire mais elle n’a pas les moyens. elle a besoin d’aide en ce sens”, dira t il.
Précisons cependant que grace au projet d’assistance au retour volontaire des migrants Sénégalais partant de la Libye de l’Oim, Cheikh Kane a bénéficié d’une assistance retour, puis d’une formation en taillerie et d’un financement pour asseoir son projet dans ce domaine. Tout cela, est accompagné d’un suivi de six mois assuré par la Plate forme d’appui aux entreprises du Sénégal (Papes).
suffisant pour Abdoulaye Seck, conseiller technique au ministère de la jeunesse, des sports et des loisirs, de déclarer, “ cette question d’accompagnement et de retour volontaire des migrants Sénégalais en Libye, est fondamentale”. Parce que, dira t il, “permettant aux sénégalais vivant en Libye de regagner leur pays et d’être réinsérés socialement comme économiquement” Et Malick Sy, président de la Papes, d’appuyer le représentant du ministère de la jeunesse, “ce projet est une initiative à encourager si nous voulons relever le défi de la gestion de la migration au Sénégal.
Rappelons que ce projet vise à soutenir les efforts des pays tiers dans le développement d’une meilleure gestion des flux migratoires dans toutes leurs dimensions. ses priorités établies se composent entre autres du renforcement des systèmes législatifs dans le domaine de la migration légale, du développement des voies de la migration régulière, de la mise en oeuvre de politiques efficaces et préventives de lutte contre la migration régulière et de la facilitation des procédures de réadmission et de réintégration dans le pays d’origine. le projet est ainsi cofinancé par les ministères italiens de la solidarité sociale et de l’intérieur.
par Assane MBAYE
“Faciliter une approche cohérente de la gestion des migrations au Ghana, au Nigeria et au Sénégal par la promotion de la migration légale et la prévention de la migration irrégulière”, tel est le thème de la journée d’étude et de sensibilisation sur le projet d’assistance au retour volontaire et à la réinsertion des migrants Sénégalais partant de la Libye, tenue hier, mercredi 26 août, par l’Organisation internationale pour la migration (Oim), en collaboration avec le ministère de la jeunesse, des sports et des loisirs.
Lequel projet se fixe comme objectif de promouvoir et de prendre en charge le retour volontaire et la réinsertion des migrants dans leurs pays d’origine. Mais aussi de soutenir les capacités nationales de gestion de la migration du travail en Afrique de l’ouest et en Libye et de renforcer la mise en réseau et le dialogue entre gouvernements sur la question de la migration de travail dans le cadre d’approches intra et interrégionale.
en effet, l’Afrique de l’ouest a connu ces dernières années une intensification importantes des mouvements migratoires irrégulières des jeunes. Au Sénégal, après le phénomène des pirogues de la mort, l’on note une croissance de l’émigration irrégulière des jeunes avec l’apparition de nouvelles routes migratoires à travers le Sahara via la Libye et le Maroc.
Ainsi, selon Geertrui Lanneau, présidente de l’Oim, “ce phénomène entraîne des répercutions négatives aussi bien sur les migrants eux-mêmes que sur les pays d’origine et de destination”.
S’agissant des migrants, les conséquences s’avèrent plus que néfastes. Dans la mesure ou, si l’on s’en tient aux révélations de Cheikh Kane, un migrant Sénégalais en Libye retourné au bercail par le biais du projet de l’Oim, “les noires issus de la communauté Sénégalaise ou des autres pays d’Afrique subsaharienne sont victimes en Libye des pires formes de traitements inhumains”. “ cette communauté noire est même appelé dans leur langue “Hamar” qui signifie “Ane” , assimilée aisni à des animaux”, ajoute il avec beaucoup d’amertume. Et de poursuivre, “A cela s’ajoutent les pires formes d’ exploitations de cette communauté noire par les Libyens qui les considèrent comme des esclaves”. Avant de lancer un appel à l’égard du président de la République Me Abdoulaye Wade. “J’invite le président de la république à porter une attention particulière à la communauté Sénégalaise vivant en Libye. Elle prônent pour un retour volontaire mais elle n’a pas les moyens. elle a besoin d’aide en ce sens”, dira t il.
Précisons cependant que grace au projet d’assistance au retour volontaire des migrants Sénégalais partant de la Libye de l’Oim, Cheikh Kane a bénéficié d’une assistance retour, puis d’une formation en taillerie et d’un financement pour asseoir son projet dans ce domaine. Tout cela, est accompagné d’un suivi de six mois assuré par la Plate forme d’appui aux entreprises du Sénégal (Papes).
suffisant pour Abdoulaye Seck, conseiller technique au ministère de la jeunesse, des sports et des loisirs, de déclarer, “ cette question d’accompagnement et de retour volontaire des migrants Sénégalais en Libye, est fondamentale”. Parce que, dira t il, “permettant aux sénégalais vivant en Libye de regagner leur pays et d’être réinsérés socialement comme économiquement” Et Malick Sy, président de la Papes, d’appuyer le représentant du ministère de la jeunesse, “ce projet est une initiative à encourager si nous voulons relever le défi de la gestion de la migration au Sénégal.
Rappelons que ce projet vise à soutenir les efforts des pays tiers dans le développement d’une meilleure gestion des flux migratoires dans toutes leurs dimensions. ses priorités établies se composent entre autres du renforcement des systèmes législatifs dans le domaine de la migration légale, du développement des voies de la migration régulière, de la mise en oeuvre de politiques efficaces et préventives de lutte contre la migration régulière et de la facilitation des procédures de réadmission et de réintégration dans le pays d’origine. le projet est ainsi cofinancé par les ministères italiens de la solidarité sociale et de l’intérieur.
par Assane MBAYE