«Le gouvernement a proclamé l'état d'alerte dans les départements de Veszprém, Györ-Moson-Sopron et Vas à cause de l'inondation de boue rouge», a annoncé le ministère de l'Intérieur, Sandor Pintér. «Heureusement, les réserves d'eau potable, qui sont situées beaucoup plus profondément, n'ont pas été affectées.» Les dommages sont évalués entre 5 et 10 millions d'euros, d'après de premières estimations officielles.
Le Danube menacé
Le secrétaire d'Etat à l'Environnement, Zoltan Illés, juge qu'il n'y a jamais eu de «catastrophe écologique» aussi grave en Hongrie, lors d'une visite à Kolontar, l'un des villages touchés. La boue rouge est un résidu toxique de la production d'aluminium, composé d'éléments nocifs comme le plomb et très corrosif, notamment pour la peau, provoquant de graves lésions, notamment des brûlures. La production d'une tonne d'aluminium entraîne la production de près de trois tonnes de boue rouge.
Selon un responsable de la gestion des eaux, Sandor Toth, la boue pourrait atteindre d'ici quatre ou cinq jours le Danube, deuxième plus long fleuve d'Europe après la Volga. Les experts tâchent de neutraliser l'effet corrosif de la boue principalement avec du plâtre. Selon eux, la boue rouge va rendre stérile une bonne partie du sol avec lequel elle est entrée en contact - sur une superficie d'environ 40 km2 - et tuer les poissons dans la Marcal. Déjà, des centaines de poissons morts flottent dans cette rivière, a constaté un photographe.
Trop de boue aurait été entreposée
La société de production d'aluminium (MAL) a affirmé dans un communiqué avoir observé toutes les règles de sécurité. Selon MAL, un problème technique pourrait être à l'origine de l'accident. Mais, selon le gouvernement, qui a ordonné l'arrêt de la production de l'usine, MAL aurait entreposé trop de boue rouge dans le réservoir qui pourrait avoir cédé à cause d'une surcharge.
Le directeur de Greenpeace-Hongrie, Zsolt Szegfalvi, a signalé que «sur des images satellite une fissure était déjà visible sur la digue un jour avant l'accident». «Une chose est certaine: les métaux lourds sont connus pour leur longévité et ne disparaissent pas d'un jour à l'autre», a déclaré Gabor Figeczky, directeur adjoint de WWF-Hongrie dans un communiqué.
Leparisien.fr avec AFP
Le Danube menacé
Le secrétaire d'Etat à l'Environnement, Zoltan Illés, juge qu'il n'y a jamais eu de «catastrophe écologique» aussi grave en Hongrie, lors d'une visite à Kolontar, l'un des villages touchés. La boue rouge est un résidu toxique de la production d'aluminium, composé d'éléments nocifs comme le plomb et très corrosif, notamment pour la peau, provoquant de graves lésions, notamment des brûlures. La production d'une tonne d'aluminium entraîne la production de près de trois tonnes de boue rouge.
Selon un responsable de la gestion des eaux, Sandor Toth, la boue pourrait atteindre d'ici quatre ou cinq jours le Danube, deuxième plus long fleuve d'Europe après la Volga. Les experts tâchent de neutraliser l'effet corrosif de la boue principalement avec du plâtre. Selon eux, la boue rouge va rendre stérile une bonne partie du sol avec lequel elle est entrée en contact - sur une superficie d'environ 40 km2 - et tuer les poissons dans la Marcal. Déjà, des centaines de poissons morts flottent dans cette rivière, a constaté un photographe.
Trop de boue aurait été entreposée
La société de production d'aluminium (MAL) a affirmé dans un communiqué avoir observé toutes les règles de sécurité. Selon MAL, un problème technique pourrait être à l'origine de l'accident. Mais, selon le gouvernement, qui a ordonné l'arrêt de la production de l'usine, MAL aurait entreposé trop de boue rouge dans le réservoir qui pourrait avoir cédé à cause d'une surcharge.
Le directeur de Greenpeace-Hongrie, Zsolt Szegfalvi, a signalé que «sur des images satellite une fissure était déjà visible sur la digue un jour avant l'accident». «Une chose est certaine: les métaux lourds sont connus pour leur longévité et ne disparaissent pas d'un jour à l'autre», a déclaré Gabor Figeczky, directeur adjoint de WWF-Hongrie dans un communiqué.
Leparisien.fr avec AFP