Leral.net - S'informer en temps réel

VIDEO/ Grand reportage: D’après des analystes, une défiance, dérivée d'une absence de confiance serait le mobile du coup d’Etat malien

Rédigé par leral.net le Lundi 24 Août 2020 à 22:51 | | 0 commentaire(s)|

Grand reportage, une émission de Leral TV a approché plusieurs sommités intellectuelles ou analystes politiques sénégalais, ainsi que des maliens vivant au Sénégal pour une analyse de la situation du coup d'Etat au Mali. D'après l'analyste Pape Djibril Fall, la situation a débuté depuis le mois de juin. Et, l'arrivée de l'armée serait une grave erreur.


L'Imam Dicko, occupant la centralité de cette contestation, avec un discours très engagé a tenté d'expliquer la nécessité d'une prise en compte des préoccupations des populations.

« Le Mali a une histoire très riche qui engage toute la sous-région. Son histoire est assez symbolique pour le continent africain. Pour l'histoire, le malien est une référence. Un pays qui enregistre des coups d'Etat expose souvent, ses occupants à des déplacements incontrôlés et, à une grave insécurité », a expliqué le sociologue, Djiby Diakhaté.

D’après le Chroniqueur de la TFM, au Mali, il y a eu un coup d'Etat populaire que l'armée a achevé. L'essentiel, dit-il, est de comprendre où va la situation de ce pays. « Les populations attendent la suite des évènements qui vont probablement, changer la vie des citoyens. Au Mali, il a été noté une défiance, dérivée d'une absence de confiance qui aurait entraînée l'insurrection. Cette situation connue à être constatée aujourd'hui, dans ce pays déstructuré avec territoire est en lambeau », a relevé Pape Djibril Fall.

Présentement, la Cedeao a ordonné la fermeture des frontières à ce pays. Les proches du Mali doivent se préparer afin d'éviter le même scénario. Puisque, tout ce qui touche le Mali pourrait impacter sur le Sénégal et autres... « Le népotisme, l'absence de transparence dans la gestion des affaires du pays et la menace terroriste auraient montrées que l'ex-chef d'Etat ne peut plus gérer le pays. Il a été dénombré plusieurs coups d'Etat. Mais, on a assisté à une nouvelle forme de coup d'Etat. Le soutien aux milices prouvent à suffisance le problème de stabilité, lié à plusieurs maux », constate-t-il.

Un pays, regrette-t-on, a besoin d'un respect aux lois et normes du pays. Le coup d'Etat dans ce pays n'a pas été une surprise pour certains analystes. L'éducation et beaucoup d'autres secteurs ne fonctionnent plus. Il y a aussi, une injustice qui a atteint le sommet et personne ne fait plus confiance à la justice.