Pape Diop a repris ce jeudi la série de visites entamées depuis la mois de ramadan auprès des marchands ambulants. C'était autour du marché de Colobane de recevoir le chef de file de la Convergence Démocratique Bokk Gis-Gis dans le cadre du programme de visites de proximité élaboré par de l'ancien maire de Dakar et ses camarades en direction des locales de 2014.
L'occasion a été ainsi saisie par Pape Diop pour dresser ce qu'on pourrait appeler un diagnostic et des perspectives au secteur informel à forte concentration au marché de Colobane et ses environs. Pour dire simplement, selon l'ancien édile de la ville de Dakar, l'urgence de "faire des projets qui soient en mesure de reloger tout le monde et que toutes ces personnes soient propriétaires de leurs propres cantines," a-t-il dit s'adressant aux marchands ambulants venus nombreux l'accueillir.
Pape Diop a également déploré l'absence de soutien de la part de l'Etat au "secteur économique, formel ou informel qui, selon lui, n'est pas soutenu au Sénégal. Les acteurs concernés vivent dans des situations très tendues, car l'accès au crédit est très difficile." Pape Diop a pris l'exemple de l'Etat malien qui semble avoir tout mis en œuvre pour permettre aux artisans et autres acteurs de son secteur informel, d'être compétitifs et de pouvoir exporter les produits manufacturés sur les marchés des autres pays de la sous-région." Prenant l'exemple des teinturiers, il a affirmé : "Ici également au Sénégal, nous devrions faire des projets pour ces gens-là pour leur permettre, non seulement, de freiner cette importation, mais aussi de pouvoir exporter aux Etats-Unis dans le cadre de l,AGOA. Parce qu'aujourd'hui, les produit "Hand-Made" sont très prisés dans le monde. Les produits faits ici peuvent être des produits de choix avec une bonne promotion."
Interpelé sur l'éventuel rassemblement de la famille libéral, le président de Bokk Gos-Gis s'est voulu plus ou moins favorable à cette option. "Pourquoi pas a-t-il répondu. Nous avons tous été dans une même famille. Il est vrai que nous avons eu des problèmes qui ont fait que chacun aujourd'hui est dans son coin. Mais cela n'empêche pas demain que l'on essaye de se mettre ensemble pour les locales. C'est une possibilité. Aucune discussion n'est engagé pour le moment mais on n'exclut rien du tout. Il y a des contacts qui, quoiqu’informels, pourraient déboucher sur une discussion et on verra après.
Lors de cette visite à Colobane, Pape Diop a surtout insisté sur la nécessité pour le Sénégal d'asseoir un secteur économique fort. "Il faut que le secteur privé soit en mesure d'être propriétaire de la plupart des grandes sociétés. Prenant l'exemple des sociétés de téléphonie, il a tout simplement déplorer la spoliation des ressources nationales au profit des pays européens par la pratique d'une tarification qui est de loin supérieure à ce que l'on voit en Europe. "C'est une manière déguisée pour ces pays de venir pomper les ressources financières qui auraient pu servir d'appui au secteur privé en terme de prêts et autres soutiens. Lorsque la Société générale de France était sur le point de faire faillite à cause d'agissements d'un trader, ce sont ses filiales africaines qui lui ont permis de renflouer ses caisses alors que cet argent devait servir à appuyer l'économie locale. C'est là un problème qu'il faut poser pour qu'au moins, nous africains, puissions avoir un brin d'indépendance économique. Les plus grands secteurs sont aujourd'hui détenus par des étrangers alors qu'on devrait œuvrer pour que les sénégalais soient propriétaires de la majeur partie de ces grandes sociétés qui peuvent avoir une influence positive dans le développement de notre pays.
Rappelons que Pape Diop est candidat déclaré à la succession du maire Khalifa Sall à la tête de la ville de Dakar. C'est, du reste, dans ce cadre que s'inscrit cette visite destinée à sensibiliser les populations dakaroises sur les réalisations à mettre au compte du président de Bokk Gis-Gis durant son magistère à la tête de la mairie de Dakar.
Xamle.net
L'occasion a été ainsi saisie par Pape Diop pour dresser ce qu'on pourrait appeler un diagnostic et des perspectives au secteur informel à forte concentration au marché de Colobane et ses environs. Pour dire simplement, selon l'ancien édile de la ville de Dakar, l'urgence de "faire des projets qui soient en mesure de reloger tout le monde et que toutes ces personnes soient propriétaires de leurs propres cantines," a-t-il dit s'adressant aux marchands ambulants venus nombreux l'accueillir.
Pape Diop a également déploré l'absence de soutien de la part de l'Etat au "secteur économique, formel ou informel qui, selon lui, n'est pas soutenu au Sénégal. Les acteurs concernés vivent dans des situations très tendues, car l'accès au crédit est très difficile." Pape Diop a pris l'exemple de l'Etat malien qui semble avoir tout mis en œuvre pour permettre aux artisans et autres acteurs de son secteur informel, d'être compétitifs et de pouvoir exporter les produits manufacturés sur les marchés des autres pays de la sous-région." Prenant l'exemple des teinturiers, il a affirmé : "Ici également au Sénégal, nous devrions faire des projets pour ces gens-là pour leur permettre, non seulement, de freiner cette importation, mais aussi de pouvoir exporter aux Etats-Unis dans le cadre de l,AGOA. Parce qu'aujourd'hui, les produit "Hand-Made" sont très prisés dans le monde. Les produits faits ici peuvent être des produits de choix avec une bonne promotion."
Interpelé sur l'éventuel rassemblement de la famille libéral, le président de Bokk Gos-Gis s'est voulu plus ou moins favorable à cette option. "Pourquoi pas a-t-il répondu. Nous avons tous été dans une même famille. Il est vrai que nous avons eu des problèmes qui ont fait que chacun aujourd'hui est dans son coin. Mais cela n'empêche pas demain que l'on essaye de se mettre ensemble pour les locales. C'est une possibilité. Aucune discussion n'est engagé pour le moment mais on n'exclut rien du tout. Il y a des contacts qui, quoiqu’informels, pourraient déboucher sur une discussion et on verra après.
Lors de cette visite à Colobane, Pape Diop a surtout insisté sur la nécessité pour le Sénégal d'asseoir un secteur économique fort. "Il faut que le secteur privé soit en mesure d'être propriétaire de la plupart des grandes sociétés. Prenant l'exemple des sociétés de téléphonie, il a tout simplement déplorer la spoliation des ressources nationales au profit des pays européens par la pratique d'une tarification qui est de loin supérieure à ce que l'on voit en Europe. "C'est une manière déguisée pour ces pays de venir pomper les ressources financières qui auraient pu servir d'appui au secteur privé en terme de prêts et autres soutiens. Lorsque la Société générale de France était sur le point de faire faillite à cause d'agissements d'un trader, ce sont ses filiales africaines qui lui ont permis de renflouer ses caisses alors que cet argent devait servir à appuyer l'économie locale. C'est là un problème qu'il faut poser pour qu'au moins, nous africains, puissions avoir un brin d'indépendance économique. Les plus grands secteurs sont aujourd'hui détenus par des étrangers alors qu'on devrait œuvrer pour que les sénégalais soient propriétaires de la majeur partie de ces grandes sociétés qui peuvent avoir une influence positive dans le développement de notre pays.
Rappelons que Pape Diop est candidat déclaré à la succession du maire Khalifa Sall à la tête de la ville de Dakar. C'est, du reste, dans ce cadre que s'inscrit cette visite destinée à sensibiliser les populations dakaroises sur les réalisations à mettre au compte du président de Bokk Gis-Gis durant son magistère à la tête de la mairie de Dakar.
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