Lors de cette audience, qui s’est tenue jeudi, le procureur a soutenu que le prévenu, également poursuivi pour violation de domicile et voie de fait est bien coupable des délits pour lesquels il est poursuivi.
Selon lui, les faits se sont passés à Rufisque alors que la dame P.C, mariée et mère de plusieurs enfants, se promenait dans la rue accompagnée de sa fille âgée de 21 ans.
C’est en ce moment que L.C.D. leur propose de les déposer avec sa voiture. Les deux prennent place jusqu’au domicile de cette dernière avant d’échanger avec lui des numéros de téléphone.
Toujours selon le procureur, le prévenu a appelé plusieurs fois la dame pour la rencontrer dans un
endroit libre. Quand la dame a déféré au rendez-vous, LCD l’a violée.
A la barre, le prévenu a soutenu avoir eu des relations sexuelles avec la dame avec son consentement à plusieurs reprises parce qu’elle était devenue sa copine. Il a précisé que la dame ne lui a jamais dit qu’elle était mariée, même s’ils sortaient depuis 6 mois.
Le prévenu a également dit qu’il se rendait régulièrement au domicile de la dame où il a eu même des relations sexuelles avec elle, soutenant que même la fille de PC était au courant de leur relation amoureuse.
En outre il a expliqué au tribunal avoir remis à la dame plusieurs fois de l’argent pour ses besoins et la dernière fois qu’elle voulait voyager en Turquie, il lui a remis 2 millions de francs CFA.
Interrogée par le tribunal, la dame PC a dit avoir entretenu une seule relation sexuelle avec le prévenu, parce que ce dernier l’avait forcé à coucher avec lui dans une maison en construction.
Elle a reconnu avoir reçu les 2 millions du prévenu pour un voyage en Turquie et qu’elle en a parlé seulement à sa fille qui avait reçu l’argent.
Le mari de la dame a affirmé avoir reçu des SMS de la part du prévenu qui lui signifiait qu’il entretenait des relations sexuelles avec sa femme. En guise de preuve, il a même montré son téléphone portable au président du tribunal.
Les débats ont duré 7 heures de temps pendant lesquelles les cinq avocats de la défense ont tous dit que les accusations portées contre leur client étaient ‘’non fondées’’. Ils ont dit que le tribunal ne doit pas juger la morale, mais le droit.
Ils ont demandé la disqualification des faits, relevant que le tribunal ne pouvait pas entrer en voie de condamnation, car il n’y pas viol, encore moins violences, ou outrage aux bonnes mœurs, ou violation de domicile, parce que leur client était bien l’amant de la dame et qu’il venait à la maison de cette dernière sur invitation.
Pour la défense, s’il y a un coupable dans cette affaire, tous les deux doivent être poursuivis. Ils ont demandé au tribunal de relaxer leur client, car la dame en question a déjà consommé un premier divorce avec son mari pour les mêmes délits d’infidélité, avant de se remarier avec lui. Le tribunal a mis son verdict en délibéré jusqu’au 8 juillet.
Selon lui, les faits se sont passés à Rufisque alors que la dame P.C, mariée et mère de plusieurs enfants, se promenait dans la rue accompagnée de sa fille âgée de 21 ans.
C’est en ce moment que L.C.D. leur propose de les déposer avec sa voiture. Les deux prennent place jusqu’au domicile de cette dernière avant d’échanger avec lui des numéros de téléphone.
Toujours selon le procureur, le prévenu a appelé plusieurs fois la dame pour la rencontrer dans un
endroit libre. Quand la dame a déféré au rendez-vous, LCD l’a violée.
A la barre, le prévenu a soutenu avoir eu des relations sexuelles avec la dame avec son consentement à plusieurs reprises parce qu’elle était devenue sa copine. Il a précisé que la dame ne lui a jamais dit qu’elle était mariée, même s’ils sortaient depuis 6 mois.
Le prévenu a également dit qu’il se rendait régulièrement au domicile de la dame où il a eu même des relations sexuelles avec elle, soutenant que même la fille de PC était au courant de leur relation amoureuse.
En outre il a expliqué au tribunal avoir remis à la dame plusieurs fois de l’argent pour ses besoins et la dernière fois qu’elle voulait voyager en Turquie, il lui a remis 2 millions de francs CFA.
Interrogée par le tribunal, la dame PC a dit avoir entretenu une seule relation sexuelle avec le prévenu, parce que ce dernier l’avait forcé à coucher avec lui dans une maison en construction.
Elle a reconnu avoir reçu les 2 millions du prévenu pour un voyage en Turquie et qu’elle en a parlé seulement à sa fille qui avait reçu l’argent.
Le mari de la dame a affirmé avoir reçu des SMS de la part du prévenu qui lui signifiait qu’il entretenait des relations sexuelles avec sa femme. En guise de preuve, il a même montré son téléphone portable au président du tribunal.
Les débats ont duré 7 heures de temps pendant lesquelles les cinq avocats de la défense ont tous dit que les accusations portées contre leur client étaient ‘’non fondées’’. Ils ont dit que le tribunal ne doit pas juger la morale, mais le droit.
Ils ont demandé la disqualification des faits, relevant que le tribunal ne pouvait pas entrer en voie de condamnation, car il n’y pas viol, encore moins violences, ou outrage aux bonnes mœurs, ou violation de domicile, parce que leur client était bien l’amant de la dame et qu’il venait à la maison de cette dernière sur invitation.
Pour la défense, s’il y a un coupable dans cette affaire, tous les deux doivent être poursuivis. Ils ont demandé au tribunal de relaxer leur client, car la dame en question a déjà consommé un premier divorce avec son mari pour les mêmes délits d’infidélité, avant de se remarier avec lui. Le tribunal a mis son verdict en délibéré jusqu’au 8 juillet.