L’affaire est partie d’un soupçon de la mère de la victime, A.F, qui a été intrigué par un appel téléphone qu’elle a reçu de Cheikh Fall, chauffeur dans l’établissement ou sa fille était internée pour recevoir une éducation religieuse. En rappelant le numéro, elle tombe sur un homme qui refuse de décliner son identité. Elle remonte la source jusqu’à obtenir des informations selon lesquelles, celui qui l’a appelé se nomme Cheikh Fall et qu’il sert comme chauffeur à l’école internat Yaye Nafissatou de Castor.
Elle soumet alors sa fille à un interrogatoire strict. La fille finit par lâcher le morceau, affirmant que son maître coranique, Ibrahima Touré, l’a violée 2 fois et qu’elle a eu à entretenir plus de cinq fois des rapports sexuels avec le nommé Cheikh Fall qui fut son petit ami. La mère, qui était enceinte, avorte, après avoir été tenu au courant de la série de viol que sa fille a subie.
Dans sa déposition, la fille déclare que les faits se sont déroulés lors de son internat. Elle soutient que son maître coranique l’a amenée, pour la première fois, dans les toilettes publiques situées au 2e étage de l’immeuble. Il l’a plaquée contre le mur avant d’abuser d’elle. Il s’en est suivi un autre viol qui s’est déroulé sur la terrasse qui sert de cour aux élèves. Pour ce qui est du chauffeur, elle a soutenu qu’ils ont entretenu plusieurs fois des rapports sexuels.
Les deux prévenus ont battu en brèche les accusations de la fillette. Le chauffeur a dit que la fille ne cessait de lui envoyer des déclarations d’amour par l’entremise de sa copine N.T.F. Ce qu’il a toujours décliné. Le maître coranique, Ibrahima Touré, qui a également nié les faits, a ajouté que la victime, S.S., était un anti-modèle pour l’école. Elle risquait d’affecter les autres filles.
L’avocat de la partie civile a estimé que, dans le dossier, il y a des éléments constants. Le premier élément constitue une école coranique, avec un système d’internat, fréquentée par des filles mineures. Deuxième élément, des filles issues de familles respectables fréquentent l’école. Troisième élément, l’examen clinique fait par un professionnel de l’art conclut qu’il y a défloraison de l’hymen et probabilité de rapports sexuels antérieurs sur la base de lésions au niveau des parties intimes. Dans cette affaire, les faits existent et trois accusations de viol pèsent sur le prévenu Touré, déclare l’avocat de la partie civile. Il a ainsi demandé au tribunal de déclarer coupables de viol, sur une fille de moins de 13 ans, le maître coranique et Cheikh Fall sur la base de l’article 320 du Code pénal. Il a, en sus, demandé 5 millions FCfa de dommages et intérêts à payer à la victime.
Mais la défense réfute la thèse de la partie civile, soutenant que c’est une affaire montée de toutes pièces.
La défense souligne qu’il n’y a aucun acte matériel prouvant qu’il y a eu viol et acte de pédophilie sur la susnommée.
Le procureur, pour sa part, a estimé que les faits sont constants. Il a requis une peine de 7 ans contre le chauffeur et 10 ans ferme contre le maître coranique. Le tribunal a mis l’affaire en délibéré au 25 septembre.
L'Observateur
Elle soumet alors sa fille à un interrogatoire strict. La fille finit par lâcher le morceau, affirmant que son maître coranique, Ibrahima Touré, l’a violée 2 fois et qu’elle a eu à entretenir plus de cinq fois des rapports sexuels avec le nommé Cheikh Fall qui fut son petit ami. La mère, qui était enceinte, avorte, après avoir été tenu au courant de la série de viol que sa fille a subie.
Dans sa déposition, la fille déclare que les faits se sont déroulés lors de son internat. Elle soutient que son maître coranique l’a amenée, pour la première fois, dans les toilettes publiques situées au 2e étage de l’immeuble. Il l’a plaquée contre le mur avant d’abuser d’elle. Il s’en est suivi un autre viol qui s’est déroulé sur la terrasse qui sert de cour aux élèves. Pour ce qui est du chauffeur, elle a soutenu qu’ils ont entretenu plusieurs fois des rapports sexuels.
Les deux prévenus ont battu en brèche les accusations de la fillette. Le chauffeur a dit que la fille ne cessait de lui envoyer des déclarations d’amour par l’entremise de sa copine N.T.F. Ce qu’il a toujours décliné. Le maître coranique, Ibrahima Touré, qui a également nié les faits, a ajouté que la victime, S.S., était un anti-modèle pour l’école. Elle risquait d’affecter les autres filles.
L’avocat de la partie civile a estimé que, dans le dossier, il y a des éléments constants. Le premier élément constitue une école coranique, avec un système d’internat, fréquentée par des filles mineures. Deuxième élément, des filles issues de familles respectables fréquentent l’école. Troisième élément, l’examen clinique fait par un professionnel de l’art conclut qu’il y a défloraison de l’hymen et probabilité de rapports sexuels antérieurs sur la base de lésions au niveau des parties intimes. Dans cette affaire, les faits existent et trois accusations de viol pèsent sur le prévenu Touré, déclare l’avocat de la partie civile. Il a ainsi demandé au tribunal de déclarer coupables de viol, sur une fille de moins de 13 ans, le maître coranique et Cheikh Fall sur la base de l’article 320 du Code pénal. Il a, en sus, demandé 5 millions FCfa de dommages et intérêts à payer à la victime.
Mais la défense réfute la thèse de la partie civile, soutenant que c’est une affaire montée de toutes pièces.
La défense souligne qu’il n’y a aucun acte matériel prouvant qu’il y a eu viol et acte de pédophilie sur la susnommée.
Le procureur, pour sa part, a estimé que les faits sont constants. Il a requis une peine de 7 ans contre le chauffeur et 10 ans ferme contre le maître coranique. Le tribunal a mis l’affaire en délibéré au 25 septembre.
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