LOUGA - Depuis plusieurs mois, les populations du département de Linguère et particulièrement les éleveurs ne dormaient plus que d’un seul œil. Des hommes spécialisés dans le vol des chevaux troublaient leur quiétude. Sans se décourager pour mettre fin aux agissements de cette bande, les populations ont décidé de collaborer avec la brigade de gendarmerie de la localité qui a été saisie de plusieurs plaintes. Sachant que le marché prisé pour écouler les chevaux volés est celui de Touba, les victimes se décident à surveiller toutes les routes qui mènent à cette ville.
Dimanche dernier, le chef de village de Filogo interpelle un jeune Peulh nommé P. Kâ qui conduisait trois chevaux à destination de Touba. Jouant bien la ruse, il lui a fait croire qu’il voulait acheter les chevaux. Le temps de marchander, le chef du village avait déjà informé la gendarmerie du passage suspect de l’homme. Pour le ferrer, les pandores demandent au chef de village de prolonger le marchandage le temps qu’ils organisent la descente sur les lieux. Une stratégie payante puisque, le temps de finaliser la transaction, les gendarmes débarquent sur les lieux et cueillent P. Kâ.
Acheminé à la brigade de gendarmerie de Dahra, le voleur tente dans un premier temps d’user de subterfuges pour se défaire des enquêteurs. Dans sa première version, il a déclaré que l’un des trois chevaux lui appartenait et que les deux autres l’avaient suivi instinctivement. Ce qui n’a pas convaincu les pandores qui, à force de pugnacité, finissent par pousser le voleur à avouer son forfait. En réalité et selon la version finalement servie par P. Kâ, les bêtes volées étaient toujours écoulées au marché de Touba. Il a donc reconnu les faits et a confié avoir toujours agi en parfaite intelligence avec son frère S. Kâ, en fuite depuis qu’il a été mis au parfum de l’arrestation de son jeune cadet par les gendarmes. Mieux, il soutiendra qu’il était seulement utilisé pour s’occuper de l’acheminement des chevaux dans un site du marché de la cité religieuse appelé «Keur Niang», mais que c’est son frère S. Kâ qui est le vrai voleur. Des déclarations n’ayant pas convaincu les enquêteurs qui l’ont gardé à vue pour le déférer probablement ce mardi au parquet de Louga.
Khalif A. WELE (Correspondant) le populaire
Dimanche dernier, le chef de village de Filogo interpelle un jeune Peulh nommé P. Kâ qui conduisait trois chevaux à destination de Touba. Jouant bien la ruse, il lui a fait croire qu’il voulait acheter les chevaux. Le temps de marchander, le chef du village avait déjà informé la gendarmerie du passage suspect de l’homme. Pour le ferrer, les pandores demandent au chef de village de prolonger le marchandage le temps qu’ils organisent la descente sur les lieux. Une stratégie payante puisque, le temps de finaliser la transaction, les gendarmes débarquent sur les lieux et cueillent P. Kâ.
Acheminé à la brigade de gendarmerie de Dahra, le voleur tente dans un premier temps d’user de subterfuges pour se défaire des enquêteurs. Dans sa première version, il a déclaré que l’un des trois chevaux lui appartenait et que les deux autres l’avaient suivi instinctivement. Ce qui n’a pas convaincu les pandores qui, à force de pugnacité, finissent par pousser le voleur à avouer son forfait. En réalité et selon la version finalement servie par P. Kâ, les bêtes volées étaient toujours écoulées au marché de Touba. Il a donc reconnu les faits et a confié avoir toujours agi en parfaite intelligence avec son frère S. Kâ, en fuite depuis qu’il a été mis au parfum de l’arrestation de son jeune cadet par les gendarmes. Mieux, il soutiendra qu’il était seulement utilisé pour s’occuper de l’acheminement des chevaux dans un site du marché de la cité religieuse appelé «Keur Niang», mais que c’est son frère S. Kâ qui est le vrai voleur. Des déclarations n’ayant pas convaincu les enquêteurs qui l’ont gardé à vue pour le déférer probablement ce mardi au parquet de Louga.
Khalif A. WELE (Correspondant) le populaire