Alain
Le problème avec Abdoulaye Wade et sa famille n’est pas de savoir s’ils méprisent les sénégalais mais à quel point ce mépris se manifeste dans leurs actes de tous les jours. Aussi bien pour le père, le fils la sainte mère que la princesse, les onze millions d’âmes que nous représentons ne constituent pour ces gens qu’une paire de chaussettes achetées au marché Sandaga et qu’ils peuvent se passer avant de la jeter dans la première poubelle trouvée sur l’avenue Roume. Pendant que le débat fait rage dans notre pays aux prises avec des difficultés sans précédent, Wade et sa famille sont en train de se la couler douce quelque part entre les côtes helvétiques et la plage de Copacabana, loin des turbulences et des turpitudes qui secouent notre cher Sénégal.
L’histoire en effet ne ment pas, aimait à dire feu Joseph Ndiaye, l’illustre conservateur de la maison des esclaves de Gorée. Nous ne saurions alors trouver meilleure illustration de ces propos qu’avec ce qu’il désormais convenu d’appeler le scandale de l’ANOCI. Un scandale qui n’en finit pas de faire couler beaucoup d’encre et de salive tellement ses proportions dépassent l’entendement humain. Les derniers développements de cette affaire nous ont été relatés par le courageux journaliste investigateur, Abdou Latif Coulibaly, dans son dernier ouvrage intitulé Contes et Mécomptes de l’ANOCI. Dans son livre, l’auteur nous conduit dans les moindres arcanes de ce qui, sans doute, restera pour notre pays la plus grande arnaque de toute son histoire.
Pour autant, M. Coulibaly, nous apprend-t-il ce que nous ne savions déjà sur cette nébuleuse qu’est l’ANOCI ? Assurément, non car bien avant lui d’autres comme Souleymane Jules Diop avaient déjà éclairé notre lanterne sur ce qui ne saurait être qualifié de chantiers et qui n’est ni plus ni moins qu’une porte ouverte à l’enrichissement d’un clan, celui des Wade et de leurs acolytes. Seulement, le mérite de Latif aura surtout été de dépasser le simple cadre des spéculations pour nous gratifier, preuve à l’appui, de révélations fracassantes sur le mode opératoire du fils du Président de la République et de son équipe de petits Madoff aux culottes courtes pour détourner des centaines de milliards appartenant à l’ensemble des sénégalais. Incroyable ! Inimaginable ! Un véritable Karimdog milliardaire à l’image du célèbre film du réalisateur britanique Dany Boyle, Slumdog millionnaire.
Il convient cependant de préciser, afin de lever toute équivoque, que karim Wade n’est ni Rubina Ali encore moins Azharuddin Mohammed Ismael, Azhar, pour les intimes, les deux principaux acteurs du film Slumdog millionnaire aimés et adulés à travers le monde entier pour leur talent malgré leur jeune âge. Si dans le film précité comme dans Karimdog milliardaire c’est un feuilleton qui se joue avec un cadre et des acteurs, Slumdog millionnaire se joue dans une bidonville de Bombay, en Inde, avec deux enfants respectivement de neuf et dix ans partis de rien sinon de la misère et de la pauvreté et de surcroît que ni les circonstances de la vie ni les conditions de leur naissance n’ont épargné. Des âmes à la fois fragiles et innocentes et qui ont pourtant su relever le défi de projeter un film au delà des frontières. Un film qui réussira plus tard à glaner huit oscars dans le prestigieux festival du film de Hollywood qui a vu passer des monuments du septième art. Qu’on aime ou qu’on n’aime pas le film n’est pas l’essentiel car chacun a le droit de se faire son opinion sur cette création artistique, la critique devient dés lors une liberté à saisir.
Ce feuilleton n’a cependant rien à voir avec celui que nous a joué Karim Wade, ce piètre acteur, venu de nulle part, nul par dessus tout, dans les chantiers de l’ANOCI. Cet anonyme au cerveau atrophié est entré par effraction dans la vie des sénégalais à la faveur de l’accession de son président de père à la magistrature suprême. Un simple privilège de l’histoire doublé d’un privilège de circonstances car n’eût été certains concours de circonstances, Abdoulaye Wade ne serait jamais arrivé au pouvoir. Le feuilleton de karim s’est joué avec les milliards du contribuable sénégalais avec comme cadre une nébuleuse inventée de toute pièce, ce machin affairisto-financière qu’est l’ANOCI. D’ailleurs, les critiques ont été presque unanimes : nul, nul, nul.
Dans l’Exil est mon pays, Isabelle Alonso disait : " Les histoires les plus crédibles comme le père Noël et les délires les plus absurdes comme l’invraisemblable fabrication des bébés se révèlent en fait un pipo intégral". L’ANOCI, tout comme le bilan qui a été présenté à l’Assemblée nationale par ses responsables n’est en fait que du pipo et ne repose sur aucune base crédible. Détournement, surfacturation, marché de gré à gré, pillage et gaspillage de nos deniers publics, népotisme, fausses factures, inachèvement des chantiers et j’en passe. Tout cela dans l’impunité la plus totale sans qu’aucun organe de contrôle ou de régulation ne soit mis sur pieds. Que les défenseurs écervelés de Karim Wade nous prouvent le contraire et qu’ils ne nous parlent surtout pas de conseil de surveillance. Telles sont les seules prouesses de Karim Wade à la tête de cette agence qui aura mis à genoux presque tous les ministères et autres services administratifs de notre pays au point d’engendrer ce qu’on a appelé sous le vocable de dépassement budgétaire et qui rien d’autre qu’une forme de détournement pur et simple. Voilà les dérives qui ont conduit aujourd’hui à ce que nous voyons avec l’ANOCI et croyez-nous, le scandale est loin d’être terminé.
Comment dés lors expliquer un tel désastre financier et organisationnel si l’on sait que Karim Wade s’était vu octroyer par son père tous les moyens légaux et illégaux pour organiser ne serait-ce qu’un sommet acceptable d’autant plus que notre pays n’en était pas à sa première organisation d’un tel événement. Même un étudiant en première année de gestion aurait fait mieux. Comment expliquer l’échec de ce jamais gagnant, ce chien galeux, sans expérience aucune et qui avait eu l’insolence de déclarer à la veille des locales, sur les ondes de la RFM, qu’il n’a jamais perdu de sa vie. Il se verra par la suite laminé (tout comme son père et sa mère d’ailleurs) lors des élections du 22 Mars dernier parce que victime de son arrogance, de sa suffisance et de ses carences dans les différentes missions qui lui ont été confiées et dont le plus en vue est justement les travaux de l’ANOCI.
La réalité est qu’Abdoulaye Wade n’a jamais nommé son fils à la tête de cette agence pour le voir faire des performances car lui-même l’en savait incapable. Il lui avait juste ouvert les portes de l’enrichissement illicite en lui taillant un costume plus grand que son corps et en faisant évidemment fi du manque de culture politique (et même générale) qui caractérise ce jeune arriviste. Si ce dernier avait le minimum de connaissances de la sociologie sénégalaise, il aurait tempéré ses ardeurs de faux lions. Il aurait surtout compris que le Sénégal n’est pas une monarchie et qu’un jour ou l’autre il devrait rendre des comptes (les vrais) sur l’ANOCI et ce jour là, papa ne sera pas là pour couver son gamin encore moins pour dire à sa maman que son fils a bien travaillé.
Les sénégalais ne sont pas amnésiques et ne sont pas non plus poltrons. Ils sont simplement conscients des responsabilités qui leur incombent dans la préservation de leur pays contre d’éventuelles dérives. Ils ont déjà administré la preuve de leur courage à cet impénitent, comme l’atteste du reste cette claque reçue le 22 mars dernier et dont lui et son père ne semblent malheureusement pas avoir tenu compte. Ils ont souverainement fait sortir Karim par la grande porte (la porte des urnes) mais son père cherche à le replacer l’arène politique en le faisant passer par la fenêtre, ce qui vraisemblablement n’a aucune chance de prospérer. Sinon, comment comprendre les pouvoirs qu’il lui a accordés lors du dernier remaniement en lui octroyant un empire ministériel où ce jeune à l’inexpérience avérée gère des départements aussi stratégiques que la coopération internationale, les infrastructures, l’aménagement du territoire, tout cela enveloppé sous un beau manteau de ministre d’Etat qui le place de fait sous l’aile protectrice de son père, le seul à qui il devra rendre compte si jamais...
Jamais dans l’histoire de notre pays un homme n’avait concentré d’aussi exorbitants pouvoirs entre ses mains périssables pour reprendre André Malraux. pour autant, Karim Wade devrait faire très attention et se convaincre de ceci : le faux bilan présenté à l’Assemblée nationale à travers une mascarade organisée devant de pseudo députés de la majorité ne le fera pas échapper car les sénégalais sont décidés à en découdre tôt ou tard avec lui et avec sa clique pour que toute la lumière soit faite sur ce qui ne symbolise rien d’autre que le détournement de leur argent. Ils leur feront face par tous les moyens et que Karim et ses ouailles ne se méprennent pas sur la capacité de résistance et de sursaut de ce peuple qui a déjà eu à le prouver à maintes reprises et de fort belle manière.
Aprés son spectacle puant sur Walf TV, ce Monsieur disait que son combat contre M.Ousmane Tanor Dieng n’a pas eu lieu faute de combattant. Alors, Monsieur Wade, pour laver votre honneur et l’honneur de votre famille (s’il vous en reste encore) et pour surtout édifier les sénégalais sur cette affaire, acceptez de vous présenter devant un cabinet d’audit indépendant pour vous expliquer mais acceptez surtout de combattre, dans un débat civilisé et télévisé, contre M. Latif Coulibaly qui vous interroge, vous effraie et vous défie dans vos certitudes les plus profondes. Ne laissez ni Sitor Ndour (qui parle déjà de mettre sur pieds une équipe chargée d’apporter la réplique à Latif) ni Mbaye Diack, encore moins Mamadou Diop Decroix, ces traîtres de la République essayer de vous défendre car ils n’y arriveront pas. Ils seraient d’ailleurs les premiers à vous flinguer s’ils se trouvaient aujourd’hui de l’autre côté de la passerelle politique. Si comme le dit votre proche entourage vous êtes un adepte des débats contradictoires, débattez alors avec des experts indépendants et avec Monsieur Latif Coulibaly sur les chantiers de l’ANOCI, à moins que vous ne manquiez de courage, ce qui ne serait absolument pas surprenant de votre part.
Amadou Mbaye
75013 Paris
hama.amadou@hotmail.fr
Le problème avec Abdoulaye Wade et sa famille n’est pas de savoir s’ils méprisent les sénégalais mais à quel point ce mépris se manifeste dans leurs actes de tous les jours. Aussi bien pour le père, le fils la sainte mère que la princesse, les onze millions d’âmes que nous représentons ne constituent pour ces gens qu’une paire de chaussettes achetées au marché Sandaga et qu’ils peuvent se passer avant de la jeter dans la première poubelle trouvée sur l’avenue Roume. Pendant que le débat fait rage dans notre pays aux prises avec des difficultés sans précédent, Wade et sa famille sont en train de se la couler douce quelque part entre les côtes helvétiques et la plage de Copacabana, loin des turbulences et des turpitudes qui secouent notre cher Sénégal.
L’histoire en effet ne ment pas, aimait à dire feu Joseph Ndiaye, l’illustre conservateur de la maison des esclaves de Gorée. Nous ne saurions alors trouver meilleure illustration de ces propos qu’avec ce qu’il désormais convenu d’appeler le scandale de l’ANOCI. Un scandale qui n’en finit pas de faire couler beaucoup d’encre et de salive tellement ses proportions dépassent l’entendement humain. Les derniers développements de cette affaire nous ont été relatés par le courageux journaliste investigateur, Abdou Latif Coulibaly, dans son dernier ouvrage intitulé Contes et Mécomptes de l’ANOCI. Dans son livre, l’auteur nous conduit dans les moindres arcanes de ce qui, sans doute, restera pour notre pays la plus grande arnaque de toute son histoire.
Pour autant, M. Coulibaly, nous apprend-t-il ce que nous ne savions déjà sur cette nébuleuse qu’est l’ANOCI ? Assurément, non car bien avant lui d’autres comme Souleymane Jules Diop avaient déjà éclairé notre lanterne sur ce qui ne saurait être qualifié de chantiers et qui n’est ni plus ni moins qu’une porte ouverte à l’enrichissement d’un clan, celui des Wade et de leurs acolytes. Seulement, le mérite de Latif aura surtout été de dépasser le simple cadre des spéculations pour nous gratifier, preuve à l’appui, de révélations fracassantes sur le mode opératoire du fils du Président de la République et de son équipe de petits Madoff aux culottes courtes pour détourner des centaines de milliards appartenant à l’ensemble des sénégalais. Incroyable ! Inimaginable ! Un véritable Karimdog milliardaire à l’image du célèbre film du réalisateur britanique Dany Boyle, Slumdog millionnaire.
Il convient cependant de préciser, afin de lever toute équivoque, que karim Wade n’est ni Rubina Ali encore moins Azharuddin Mohammed Ismael, Azhar, pour les intimes, les deux principaux acteurs du film Slumdog millionnaire aimés et adulés à travers le monde entier pour leur talent malgré leur jeune âge. Si dans le film précité comme dans Karimdog milliardaire c’est un feuilleton qui se joue avec un cadre et des acteurs, Slumdog millionnaire se joue dans une bidonville de Bombay, en Inde, avec deux enfants respectivement de neuf et dix ans partis de rien sinon de la misère et de la pauvreté et de surcroît que ni les circonstances de la vie ni les conditions de leur naissance n’ont épargné. Des âmes à la fois fragiles et innocentes et qui ont pourtant su relever le défi de projeter un film au delà des frontières. Un film qui réussira plus tard à glaner huit oscars dans le prestigieux festival du film de Hollywood qui a vu passer des monuments du septième art. Qu’on aime ou qu’on n’aime pas le film n’est pas l’essentiel car chacun a le droit de se faire son opinion sur cette création artistique, la critique devient dés lors une liberté à saisir.
Ce feuilleton n’a cependant rien à voir avec celui que nous a joué Karim Wade, ce piètre acteur, venu de nulle part, nul par dessus tout, dans les chantiers de l’ANOCI. Cet anonyme au cerveau atrophié est entré par effraction dans la vie des sénégalais à la faveur de l’accession de son président de père à la magistrature suprême. Un simple privilège de l’histoire doublé d’un privilège de circonstances car n’eût été certains concours de circonstances, Abdoulaye Wade ne serait jamais arrivé au pouvoir. Le feuilleton de karim s’est joué avec les milliards du contribuable sénégalais avec comme cadre une nébuleuse inventée de toute pièce, ce machin affairisto-financière qu’est l’ANOCI. D’ailleurs, les critiques ont été presque unanimes : nul, nul, nul.
Dans l’Exil est mon pays, Isabelle Alonso disait : " Les histoires les plus crédibles comme le père Noël et les délires les plus absurdes comme l’invraisemblable fabrication des bébés se révèlent en fait un pipo intégral". L’ANOCI, tout comme le bilan qui a été présenté à l’Assemblée nationale par ses responsables n’est en fait que du pipo et ne repose sur aucune base crédible. Détournement, surfacturation, marché de gré à gré, pillage et gaspillage de nos deniers publics, népotisme, fausses factures, inachèvement des chantiers et j’en passe. Tout cela dans l’impunité la plus totale sans qu’aucun organe de contrôle ou de régulation ne soit mis sur pieds. Que les défenseurs écervelés de Karim Wade nous prouvent le contraire et qu’ils ne nous parlent surtout pas de conseil de surveillance. Telles sont les seules prouesses de Karim Wade à la tête de cette agence qui aura mis à genoux presque tous les ministères et autres services administratifs de notre pays au point d’engendrer ce qu’on a appelé sous le vocable de dépassement budgétaire et qui rien d’autre qu’une forme de détournement pur et simple. Voilà les dérives qui ont conduit aujourd’hui à ce que nous voyons avec l’ANOCI et croyez-nous, le scandale est loin d’être terminé.
Comment dés lors expliquer un tel désastre financier et organisationnel si l’on sait que Karim Wade s’était vu octroyer par son père tous les moyens légaux et illégaux pour organiser ne serait-ce qu’un sommet acceptable d’autant plus que notre pays n’en était pas à sa première organisation d’un tel événement. Même un étudiant en première année de gestion aurait fait mieux. Comment expliquer l’échec de ce jamais gagnant, ce chien galeux, sans expérience aucune et qui avait eu l’insolence de déclarer à la veille des locales, sur les ondes de la RFM, qu’il n’a jamais perdu de sa vie. Il se verra par la suite laminé (tout comme son père et sa mère d’ailleurs) lors des élections du 22 Mars dernier parce que victime de son arrogance, de sa suffisance et de ses carences dans les différentes missions qui lui ont été confiées et dont le plus en vue est justement les travaux de l’ANOCI.
La réalité est qu’Abdoulaye Wade n’a jamais nommé son fils à la tête de cette agence pour le voir faire des performances car lui-même l’en savait incapable. Il lui avait juste ouvert les portes de l’enrichissement illicite en lui taillant un costume plus grand que son corps et en faisant évidemment fi du manque de culture politique (et même générale) qui caractérise ce jeune arriviste. Si ce dernier avait le minimum de connaissances de la sociologie sénégalaise, il aurait tempéré ses ardeurs de faux lions. Il aurait surtout compris que le Sénégal n’est pas une monarchie et qu’un jour ou l’autre il devrait rendre des comptes (les vrais) sur l’ANOCI et ce jour là, papa ne sera pas là pour couver son gamin encore moins pour dire à sa maman que son fils a bien travaillé.
Les sénégalais ne sont pas amnésiques et ne sont pas non plus poltrons. Ils sont simplement conscients des responsabilités qui leur incombent dans la préservation de leur pays contre d’éventuelles dérives. Ils ont déjà administré la preuve de leur courage à cet impénitent, comme l’atteste du reste cette claque reçue le 22 mars dernier et dont lui et son père ne semblent malheureusement pas avoir tenu compte. Ils ont souverainement fait sortir Karim par la grande porte (la porte des urnes) mais son père cherche à le replacer l’arène politique en le faisant passer par la fenêtre, ce qui vraisemblablement n’a aucune chance de prospérer. Sinon, comment comprendre les pouvoirs qu’il lui a accordés lors du dernier remaniement en lui octroyant un empire ministériel où ce jeune à l’inexpérience avérée gère des départements aussi stratégiques que la coopération internationale, les infrastructures, l’aménagement du territoire, tout cela enveloppé sous un beau manteau de ministre d’Etat qui le place de fait sous l’aile protectrice de son père, le seul à qui il devra rendre compte si jamais...
Jamais dans l’histoire de notre pays un homme n’avait concentré d’aussi exorbitants pouvoirs entre ses mains périssables pour reprendre André Malraux. pour autant, Karim Wade devrait faire très attention et se convaincre de ceci : le faux bilan présenté à l’Assemblée nationale à travers une mascarade organisée devant de pseudo députés de la majorité ne le fera pas échapper car les sénégalais sont décidés à en découdre tôt ou tard avec lui et avec sa clique pour que toute la lumière soit faite sur ce qui ne symbolise rien d’autre que le détournement de leur argent. Ils leur feront face par tous les moyens et que Karim et ses ouailles ne se méprennent pas sur la capacité de résistance et de sursaut de ce peuple qui a déjà eu à le prouver à maintes reprises et de fort belle manière.
Aprés son spectacle puant sur Walf TV, ce Monsieur disait que son combat contre M.Ousmane Tanor Dieng n’a pas eu lieu faute de combattant. Alors, Monsieur Wade, pour laver votre honneur et l’honneur de votre famille (s’il vous en reste encore) et pour surtout édifier les sénégalais sur cette affaire, acceptez de vous présenter devant un cabinet d’audit indépendant pour vous expliquer mais acceptez surtout de combattre, dans un débat civilisé et télévisé, contre M. Latif Coulibaly qui vous interroge, vous effraie et vous défie dans vos certitudes les plus profondes. Ne laissez ni Sitor Ndour (qui parle déjà de mettre sur pieds une équipe chargée d’apporter la réplique à Latif) ni Mbaye Diack, encore moins Mamadou Diop Decroix, ces traîtres de la République essayer de vous défendre car ils n’y arriveront pas. Ils seraient d’ailleurs les premiers à vous flinguer s’ils se trouvaient aujourd’hui de l’autre côté de la passerelle politique. Si comme le dit votre proche entourage vous êtes un adepte des débats contradictoires, débattez alors avec des experts indépendants et avec Monsieur Latif Coulibaly sur les chantiers de l’ANOCI, à moins que vous ne manquiez de courage, ce qui ne serait absolument pas surprenant de votre part.
Amadou Mbaye
75013 Paris
hama.amadou@hotmail.fr