Faut-il vacciner ? Ne faut-il pas le faire ? Le vaccin est-il efficace ? Il ne l’est pas ? Voilà autant de questions qui alimentent bien de discussions dans le débat et appellent à la prudence. Pour l’enseignant à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, le professeur Daouda Ndiaye, il est prématuré, pour le Sénégal, de se prononcer sur cette question.
Selon lui, il faut attendre encore et surtout éviter que les gens prennent des positions assez radicales, qui risqueraient de nuire. Pour le professeur, un vaccin est toujours important, car il peut permettre de lutter contre beaucoup de maladies. Maintenant, poursuit-il, il y a des règles pour la mise en place d’un vaccin, des stratégies et des protocoles d’études.
‘’Je n’ai aucune information sur ces différents points. Le Sénégal est un pays souverain qui est le défenseur des lois et règlements. Concernant la protection des individus, je reste persuadé que le Sénégal ne ferait jamais quelque chose qui peut nuire à sa population. Donc, un tel vaccin, si ça devra arriver, suivrait toutes les règles et tous les contrôles adéquats, attestant qu’il est bon ou pas, efficace ou pas et tolérant ou pas.
Je reste convaincu qu’on peut différer ce débat et l’avoir dans quelques mois, histoire d’observer et de surveiller ce qui se passe d’abord dans les pays européens et américains’’, a suggéré l’inventeur du test du paludisme dénommé ‘’Illumigene Malaria’’, hier, lors d’une cérémonie de don de masques à des écoles sises à Pikine.
D’après lui, ce temps d’observation permettra de voir comment les vaccins fonctionnent, leurs impacts sur la maladie, les effets sur la personne. Lorsque le Sénégal aura fini de voir tout cela et d'avoir une évidence scientifique sur la base du terrain et sur des papiers clairs, notamment si le protocole et la méthodologie ont été respectés, il pourra aller vers le vaccin.
Par ailleurs, le coordinateur du mouvement Action a fait un don de 12 000 masques lavables et de produits désinfectants à 6 écoles de Pikine. Selon le Pr. Daouda Ndiaye, ceci entre dans le cadre de la lutte contre la pandémie, dans cette partie de la banlieue dakaroise. Il n’exclut pas de revenir, en cas de besoin. ‘’Il y a deux mesures fondamentales dans cette lutte conte le coronavirus. Il s’agit du port du masque pour éviter la contamination aérienne, mais également les lavages des mains constamment pour éviter le transport du virus entre les élèves.
L’État est en train de faire ce qu’il doit faire. Il y a beaucoup de communication et de sensibilisation dans ce sens. Les forces de défense et de sécurité sont en train de veiller au respect de ces mesures. Maintenant, il revient aux Sénégalais que nous sommes, de respecter ces mesures, mais (aussi) de contribuer à cette lutte, en apportant le peu que nous avons’’, a soutenu Pr. Ndiaye.
Il a appelé à un élan de solidarité de la population pour mieux faire face à cette pandémie. Il revient à la population, selon lui, de dire qu’elle va barrer la route à ce virus pour un retour à la vie normale.
EnQuête
Selon lui, il faut attendre encore et surtout éviter que les gens prennent des positions assez radicales, qui risqueraient de nuire. Pour le professeur, un vaccin est toujours important, car il peut permettre de lutter contre beaucoup de maladies. Maintenant, poursuit-il, il y a des règles pour la mise en place d’un vaccin, des stratégies et des protocoles d’études.
‘’Je n’ai aucune information sur ces différents points. Le Sénégal est un pays souverain qui est le défenseur des lois et règlements. Concernant la protection des individus, je reste persuadé que le Sénégal ne ferait jamais quelque chose qui peut nuire à sa population. Donc, un tel vaccin, si ça devra arriver, suivrait toutes les règles et tous les contrôles adéquats, attestant qu’il est bon ou pas, efficace ou pas et tolérant ou pas.
Je reste convaincu qu’on peut différer ce débat et l’avoir dans quelques mois, histoire d’observer et de surveiller ce qui se passe d’abord dans les pays européens et américains’’, a suggéré l’inventeur du test du paludisme dénommé ‘’Illumigene Malaria’’, hier, lors d’une cérémonie de don de masques à des écoles sises à Pikine.
D’après lui, ce temps d’observation permettra de voir comment les vaccins fonctionnent, leurs impacts sur la maladie, les effets sur la personne. Lorsque le Sénégal aura fini de voir tout cela et d'avoir une évidence scientifique sur la base du terrain et sur des papiers clairs, notamment si le protocole et la méthodologie ont été respectés, il pourra aller vers le vaccin.
Par ailleurs, le coordinateur du mouvement Action a fait un don de 12 000 masques lavables et de produits désinfectants à 6 écoles de Pikine. Selon le Pr. Daouda Ndiaye, ceci entre dans le cadre de la lutte contre la pandémie, dans cette partie de la banlieue dakaroise. Il n’exclut pas de revenir, en cas de besoin. ‘’Il y a deux mesures fondamentales dans cette lutte conte le coronavirus. Il s’agit du port du masque pour éviter la contamination aérienne, mais également les lavages des mains constamment pour éviter le transport du virus entre les élèves.
L’État est en train de faire ce qu’il doit faire. Il y a beaucoup de communication et de sensibilisation dans ce sens. Les forces de défense et de sécurité sont en train de veiller au respect de ces mesures. Maintenant, il revient aux Sénégalais que nous sommes, de respecter ces mesures, mais (aussi) de contribuer à cette lutte, en apportant le peu que nous avons’’, a soutenu Pr. Ndiaye.
Il a appelé à un élan de solidarité de la population pour mieux faire face à cette pandémie. Il revient à la population, selon lui, de dire qu’elle va barrer la route à ce virus pour un retour à la vie normale.
EnQuête