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Vague de démissions de libéraux à la fédération de France : Le Pds rejoint le Macky

La création du nouveau parti de l’ancien président de l’Assemblée nationale commence à faire des ravages dans les rangs libéraux. Quatorze membres sur vingt-et-un que compte la fédération Pds de France ont démissionné pour rejoindre l’Alliance pour la République/Yaakaar de Macky Sall. Par contre, son secrétaire général, le député Amadou Ciré Sall, pourtant proche de l’ancien Premier ministre, continue le combat au côté de Wade.


Rédigé par leral.net le Mercredi 3 Décembre 2008 à 06:18 | | 2 commentaire(s)|

Vague de démissions de libéraux à la fédération de France : Le Pds rejoint le Macky
C’est désormais officiel : la fédération Pds de France a volé en éclats. A l’agonie depuis plus de deux ans, elle a fait les frais de l’irruption du parti créé par Macky Sall, déchu du perchoir de l’Assemblée nationale. Quatorze de ses membres sur vingt et un ont décidé de rompre les amarres avec le parti au pouvoir, pour prêter allégeance à l’Alliance pour la République (Arp)/Yaakaar En tête de peloton de cette première saignée collective dans une fédération libérale, on retrouve le président Samba Koïta.

C’est dire donc toute la portée de l’acte, car la fédération se retrouve aujourd’hui coupée de sa tête. Parmi les démissionnaires, le coordonnateur chargé des structures, Djidéré Mbalo, le secrétaire à la Communication, Alioune Ndao Fall, le représentant de l’Ujtl, Tamsir Faye. Avec eux, d’autres libéraux ne faisant pas partie du bureau fédéral ont également officialisé leur démission. Il s’agit notamment d’Amadou Diallo, de la section de Beauvais, de Sana Camara, Abdoulaye Mbodj, Rougui Ly, Mamadou Talla, et Cheikh Gadiaga. Le point commun entre ces derniers est qu’ils sont tous membres de la Cellule initiatives et stratégies (Cis).

C’est dimanche dernier que cette démission collective a été entérinée. Ce jour-là, tous les libéraux favorables à l’ancien Premier ministre s’étaient donné rendez-vous au foyer Charonne pour débattre de la question. Mais, tout indique que leur décision était prise bien avant. Il ne restait plus qu’à l’officialiser. En effet, depuis le début des attaques contre Macky Sall, ce groupe de libéraux a toujours juré de partir avec lui si toutefois on le poussait à la sortie. Durant tout son bras de fer avec le palais, ils ne lui ont jamais caché leur soutien. Mais, curieusement, depuis qu’il a claqué lui-même les portes du Pds, c’est silence radio. Point de réunions officielles. Point de déclarations à la presse. Leur mutisme était tel qu’on commençait à se poser la question de savoir s’ils vont vraiment oser franchir le rubicon. Apparemment, ce n’était que stratégique. Ils attendaient l’officialisation du nouveau parti de Macky Sall. Tout comme ils ont toujours voulu prendre une décision commune, et l’annoncer en même temps : rester ensemble ou partir ensemble. Finalement, c’est cette dernière option qui a prévalue.

Cependant, si Samba Koïta est parti avec treize de ses «frères» du bureau, il a laissé derrière lui son secrétaire général Amadou Ciré Sall. Cela peut paraître surprenant pour beaucoup. Aux yeux de l’opinion, le député passe pour un farouche partisan de l’ancien Premier ministre. Ses amis partis, M. Sall a choisi donc de rester. «J’ai soutenu Macky Sall par principe jusqu’à ce que l’affaire soit arrivée au niveau de l’Assemblée nationale. Mon combat a pris fin à ce niveau», a-t-il déclaré, lorsque nous l’avons joint à Dakar. Non sans préciser : «Je reste au Pds. J’accompagnerai le président jusqu’en 2012. S’il se présente, je le soutiendrai ; s’il ne se présente pas, je verrai le candidat que je pourrais soutenir». Mais la manière dont ses «frères» quittent le parti n’est pas du tout à son goût. «Ce n’est pas élégant ce qu’ils ont fait. Ils auraient dû attendre que je rentre à Paris pour que je leur rende compte de la situation. Je ne m’attendais franchement pas à cette décision hâtive», a-t-il lâché. Avant de conclure : «Tous ceux qui veulent continuer avec moi au Pds peuvent le faire. Ceux qui ont choisi d’aller avec Macky sont libres de le faire. J’ai prévu de convoquer une Assemblée générale pour le 14 décembre. Je convoquerai tous les responsables du parti pour voir les choses avec eux, pour leur dire que je suis au Pds et je reste au Pds.»

De leur côté, les ex-libéraux, qui ne se sont pas contentés que de démissionner, ont dit tout le mal qu’ils pensent de leur ancien parti. Dans un communiqué signé par «l’ex-président de la fédération» et transmis à la presse hier, les nouveaux partisans de l’Apr n’ont pas fait dans la demi-mesure. Ils écrivent : «Si le critère le plus sûr que la démocratie définie comme régime de souveraineté nationale est la compétition, il s’en suit que toute entreprise de dévolution du pouvoir est contraire à la démocratie. Si dans une démocratie, comme régime de souveraineté nationale, la séparation des pouvoirs n’est pas respectée, mais au contraire, l’Exécutif s’empare de tous les pouvoirs, alors l’autoritarisme et la dictature sortent des ténèbres.

Force est de reconnaître que depuis le 27 février 2007, aux regards des actes posés par l’Exécutif, le régime de souveraineté nationale du Sénégal s’éloigne de plus en plus des principes démocratiques.» Et de poursuivre : «Le Pds au pouvoir, les militants et sympathisants libéraux s’attendaient, à ce qu’il soit cette force qui dirige et oriente la société sénégalaise. Qu’il existe, au service du peuple et pour le peuple, qui, s’est prononcé massivement en sa faveur un soir du 19 mars 2000. Qu’il exerce ses activités de parti politique au pouvoir, dans le cadre de la constitution que le président de la République a fait approuver par référendum en 2001.

Qu’il restaure la démocratie et non le régime précédent, encore moins imposer un régime monarchique.» Avant de porter l’estocade : «Le Sénégal est sens dessus-dessous et le désarroi menace le peuple. Le sort réservé à nos institutions, particulièrement le parlement, n’honore pas le Pds et son secrétaire général national. Un Sénat dont les membres sont nommés, mieux, le président du Sénat qui se trouve être la deuxième personnalité de l’Etat, est nommé par le chef de l’exécutif. Une Assemblée nationale dont le président peut être destituée à tout moment par les dispositions d’un règlement intérieur. L’utilisation de la Constitution à des fins privées non avouées.»
source le quotidien

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1.Posté par Pa koungheul le 03/12/2008 09:37 | Alerter
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On comprend mieux maintenant les derniers déplacements du Prési Macky en France et les problèmes de cette fédération depuis que Macky a quitté la Primature .

Pourquoi pas l'Alliance Pour la Nation ?

2.Posté par sengenis le 03/12/2008 10:21 | Alerter
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vive macky
cette information est vérifiée car je suis au courant de cette réunion et on est tous derriere macky.
www.macky2012.com
www.macky2012.com

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