Ousmane Pouye 41 ans, des pierres aux creux de chaque Main, à bout de souffle après une course-poursuite avec les forces de l’ordre, déclare : « Nous avons rejoint la place de l’obélisque depuis ce matin. Nous n’avons pas bu, ni encore moins mangé, mais la combat en vaut la peine. Nous nous battons pour l’intérêt du peuple, quitte à y laisser notre vie. Nous sommes jeunes, nous avons l’avenir devant nous et nous ne laisserons pas un vieux de 86 ans nous dicter sa loi, sans réagir ». Un autre manifestant accoure et lance : « C’est un coup d’Etat, une forfaiture ».
Un autre qui ne veut pas s’en tenir là invite ses camarades à foncer : « Les forces de l’ordre ne sont pas encore là, cassons tout. Hé toi la journaliste, ce n’est pas la peine de nous interviewer, nous n’avons pas besoin de la presse. Nous faisons ce que nous avons à faire, c’est tout. Les gars allons-y ».
L’as
Un autre qui ne veut pas s’en tenir là invite ses camarades à foncer : « Les forces de l’ordre ne sont pas encore là, cassons tout. Hé toi la journaliste, ce n’est pas la peine de nous interviewer, nous n’avons pas besoin de la presse. Nous faisons ce que nous avons à faire, c’est tout. Les gars allons-y ».
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