Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls s'est opposé jeudi à toute idée d'intervention militaire à Marseille pour combattre l'insécurité galopante qui secoue la ville. «Il est hors de question que l'armée puisse répondre à ces drames et à ces crimes. Il n'y a pas d'ennemi intérieur» à Marseille, a réagi Manuel Valls devant plusieurs journalistes, préférant «une réponse globale, en profondeur et particulièrement forte» à la criminalité.
«Je comprends l'appel au secours des élus de cette ville», qui «a été d'une certaine manière laissée à l'abandon», a ajouté Manuel Valls. Marseille est «une priorité qui mérite une réponse dans tous les aspects» parce que «cette ville, la deuxième ville de France, a besoin du soutien et de la protection de l'Etat», a-t-il déclaré.
Le matin même, un homme de 25 ans a été tué d'une rafale de kalachnikov, nouvel épisode de la guerre que se livrent les trafiquants de drogue dans la citée phocéenne. Au total, dix neuf règlements de comptes ont été enregistrés depuis le début de l'année dans les Bouches-du-Rhône.
Une situation qui a fait réagir la sénatrice socialiste de Marseille, Samia Ghali qui a proposé le recours de l'armée pour faire cesser le trafic de drogue. «Aujourd'hui, face aux engins de guerre utilisés par les réseaux, il n'y a que l'armée qui puisse intervenir. Pour désarmer les dealers d'abord. Et puis pour bloquer l'accès des quartiers aux clients comme en temps de guerre, avec des barrages. Même si cela doit durer un an ou deux», a-t-elle expliqué dans un entretien au quotidien La Provence.
Le premier ministre, Jean-Marc Ayrault a annoncé un comité interministériel sur Marseille qui se tiendra le 6 septembre. Il sera consacré à l'élaboration d'un «programme d'action pour l'agglomération marseillaise». Ce comité interministériel, qui débutera à 17 heures, réunira autour du premier ministre Manuel Valls (ministre de l'Intérieur), Christiane Taubira (Justice), Vincent Peillon (Education), François Lamy (Ville), Marylise Lebranchu (Réforme de l'Etat), Arnaud Montebourg (Redressement productif) et Pierre Moscovici (Economie et Finances).
Par Tristan Quinault Maupoil
«Je comprends l'appel au secours des élus de cette ville», qui «a été d'une certaine manière laissée à l'abandon», a ajouté Manuel Valls. Marseille est «une priorité qui mérite une réponse dans tous les aspects» parce que «cette ville, la deuxième ville de France, a besoin du soutien et de la protection de l'Etat», a-t-il déclaré.
Le matin même, un homme de 25 ans a été tué d'une rafale de kalachnikov, nouvel épisode de la guerre que se livrent les trafiquants de drogue dans la citée phocéenne. Au total, dix neuf règlements de comptes ont été enregistrés depuis le début de l'année dans les Bouches-du-Rhône.
Une situation qui a fait réagir la sénatrice socialiste de Marseille, Samia Ghali qui a proposé le recours de l'armée pour faire cesser le trafic de drogue. «Aujourd'hui, face aux engins de guerre utilisés par les réseaux, il n'y a que l'armée qui puisse intervenir. Pour désarmer les dealers d'abord. Et puis pour bloquer l'accès des quartiers aux clients comme en temps de guerre, avec des barrages. Même si cela doit durer un an ou deux», a-t-elle expliqué dans un entretien au quotidien La Provence.
Le premier ministre, Jean-Marc Ayrault a annoncé un comité interministériel sur Marseille qui se tiendra le 6 septembre. Il sera consacré à l'élaboration d'un «programme d'action pour l'agglomération marseillaise». Ce comité interministériel, qui débutera à 17 heures, réunira autour du premier ministre Manuel Valls (ministre de l'Intérieur), Christiane Taubira (Justice), Vincent Peillon (Education), François Lamy (Ville), Marylise Lebranchu (Réforme de l'Etat), Arnaud Montebourg (Redressement productif) et Pierre Moscovici (Economie et Finances).
Par Tristan Quinault Maupoil