Ce jeune homme de 23 ans se serait présenté au FBI comme ayant des liens avec Al-Qaïda. Selon une source officielle à Washington, il était suspecté depuis deux ans d'appartenir à une organisation terroriste et figurait, à ce titre, dans une liste du "U.S. National counterterrorism center" parmi 550 000 autres personnes.
Ce jeune homme serait le fils d'un ancien banquier influent du Nigéria, Umaru Muttalab. Ce dernier est actuellement entendu par la police. Selon la presse nigériane, le jeune homme aurait été identifié par son frère, et s'appellerait Abdul Farouk Omar Abdulmutallab, confirmant des informations parues plus tôt dans plusieurs médias.
L'University College de Londres a confirmé samedi qu'un étudiant portant ce nom avait suivi des études d'ingénieur dans l'établissement entre 2005 et 2008. La police britannique a justement fouillé, samedi matin, un immeuble où il aurait séjourné dans un quartier chic de Londres. "Nous avons travaillé étroitement avec les autorités américaines pour enquêter sur cet incident depuis qu'il s'est produit", a déclaré le Premier ministre britannique Gordon Brown dans un communiqué.
VISA EN COURS DE VALIDITÉ
La police néerlandaise a précisé qu'il avait commencé son voyage à Lagos, la capitale nigériane, en possession d'un visa américain en cours de validité. Les autorités nigérianes ont annoncé avoir, elles aussi, ouvert une enquête, notamment "pour vérifier l'identité du suspect et ses motivations" et promis leur pleine coopération avec les polices étrangères.
Selon l'élu américain Pete Hoekstra, qui siège à la commission du renseignement de la Chambre des représentants, le suspect "aurait pu être en contact avec l'imam américain (Anwar) al-Aulaqi", installé au Yémen, et dont le nom a été cité dans l'affaire de la fusillade qui avait fait
13 morts et 42 blessés sur la base militaire de Fort Hood (Texas) le 5 novembre dernier.
"IL ÉTAIT BLESSÉ, IL ÉTAIT BRÛLÉ"
Immédiatement après l'arrestation du présumé terroriste, les autorités américaines ont demandé aux aéroports du monde entier de renforcer les mesures de sécurité pour les vols vers les États-Unis. Ces mesures ont entraîné des retards allant jusqu'à une heure pour les vols en provenance ou à destination des États-Unis, en raison des fouilles systématiques des passagers.
Environ vingt minutes avant l'atterrissage de l'airbus A 330 à Detroit, des passagers ont entendu des bruits sourds. Selon des passagers du vol 253 de Northwest Airlines,"il y a eu un 'boum', et tout le monde a été un peu surpris". Plusieurs témoins ont ensuite vu une lueur et de la fumée. Un passager aurait sauté par-dessus les rangées de sièges pour maîtriser l'homme à l'origine de l'explosion ratée. "Il était blessé, il était brûlé assez sévèrement sur sa jambe", ont expliqué les pssagers.
Depuis le 11-septembre, plusieurs attentats ont visé les transports à travers le monde. Il y a tout juste 8 ans, le 22 décembre 2001, un Britannique, Richard Reid, avait été neutralisé par des passagers alors qu'il tentait de faire exploser le vol 63 d'American Airlines reliant Paris à Miami en mettant le feu à des explosifs dissimulés dans sa chaussure.
lemonde.fr
Ce jeune homme serait le fils d'un ancien banquier influent du Nigéria, Umaru Muttalab. Ce dernier est actuellement entendu par la police. Selon la presse nigériane, le jeune homme aurait été identifié par son frère, et s'appellerait Abdul Farouk Omar Abdulmutallab, confirmant des informations parues plus tôt dans plusieurs médias.
L'University College de Londres a confirmé samedi qu'un étudiant portant ce nom avait suivi des études d'ingénieur dans l'établissement entre 2005 et 2008. La police britannique a justement fouillé, samedi matin, un immeuble où il aurait séjourné dans un quartier chic de Londres. "Nous avons travaillé étroitement avec les autorités américaines pour enquêter sur cet incident depuis qu'il s'est produit", a déclaré le Premier ministre britannique Gordon Brown dans un communiqué.
VISA EN COURS DE VALIDITÉ
La police néerlandaise a précisé qu'il avait commencé son voyage à Lagos, la capitale nigériane, en possession d'un visa américain en cours de validité. Les autorités nigérianes ont annoncé avoir, elles aussi, ouvert une enquête, notamment "pour vérifier l'identité du suspect et ses motivations" et promis leur pleine coopération avec les polices étrangères.
Selon l'élu américain Pete Hoekstra, qui siège à la commission du renseignement de la Chambre des représentants, le suspect "aurait pu être en contact avec l'imam américain (Anwar) al-Aulaqi", installé au Yémen, et dont le nom a été cité dans l'affaire de la fusillade qui avait fait
13 morts et 42 blessés sur la base militaire de Fort Hood (Texas) le 5 novembre dernier.
"IL ÉTAIT BLESSÉ, IL ÉTAIT BRÛLÉ"
Immédiatement après l'arrestation du présumé terroriste, les autorités américaines ont demandé aux aéroports du monde entier de renforcer les mesures de sécurité pour les vols vers les États-Unis. Ces mesures ont entraîné des retards allant jusqu'à une heure pour les vols en provenance ou à destination des États-Unis, en raison des fouilles systématiques des passagers.
Environ vingt minutes avant l'atterrissage de l'airbus A 330 à Detroit, des passagers ont entendu des bruits sourds. Selon des passagers du vol 253 de Northwest Airlines,"il y a eu un 'boum', et tout le monde a été un peu surpris". Plusieurs témoins ont ensuite vu une lueur et de la fumée. Un passager aurait sauté par-dessus les rangées de sièges pour maîtriser l'homme à l'origine de l'explosion ratée. "Il était blessé, il était brûlé assez sévèrement sur sa jambe", ont expliqué les pssagers.
Depuis le 11-septembre, plusieurs attentats ont visé les transports à travers le monde. Il y a tout juste 8 ans, le 22 décembre 2001, un Britannique, Richard Reid, avait été neutralisé par des passagers alors qu'il tentait de faire exploser le vol 63 d'American Airlines reliant Paris à Miami en mettant le feu à des explosifs dissimulés dans sa chaussure.
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