Demain, la rue risque de s’embraser. En effet, à l’instar des jeunes et femmes de Bennoo, qui ont décidé de marcher demain vendredi, avec ou sans autorisation de l’Autorité administrative, les étudiants et élèves libéraux ont pris, eux aussi, la résolution de marcher le même jour en utilisant le même itinéraire. ‘Nous marcherons le même jour, en prenant le même itinéraire que les jeunes et les femmes de Bennoo, car comme le dit le dicton populaire ‘la rue n’appartient à personne’’, a déclaré Toussaint Manga, le secrétaire général du mouvement des étudiants et élèves libéraux (Meel).
Qui ajoute que, ‘en tant que citoyens Sénégalais et jeunes patriotes, nous refusons fermement de cautionner cette agression des Institutions légales et républicaines. Nous nous réservons le droit de défendre la nation contre les menées subversives de ces anarchistes de pacotille manipulés par des forces étrangères’. Ainsi, pour le Meel, si le préfet autorise la marche de l’opposition, il devrait en faire autant avec eux, puisqu’ils ont eux aussi déposé une autorisation de marche pour le vendredi. Et comme leurs adversaires de l’opposition, les jeunes libéraux sont décidés aussi à battre le macadam, avec ou sans l’autorisation du préfet. ‘Toutefois, notre attitude dépendra de celle de l’opposition. Nous marcherons si l’opposition refuse de se conformer à l’ordre républicain. Si Bennoo viole la loi, nous aussi nous violerons la loi et marcherons pour leur montrer qu’ils n’ont pas le monopole de la force et de la rue’, a-t-il prévenu. Précisant, toutefois, qu’ils étaient prêts à surseoir à leur marche si les jeunes et les femmes de Bennoo en faisaient de même en cas d’interdiction. Aussi, le secrétaire général du Meel, qui tenait une conférence de presse au siège du Pds, a lancé un appel aux jeunes, aux femmes, à toutes les sections et à toutes les fédérations du Pds à venir manifester demain vendredi, pour, a-t-il dit, apporter leur soutien aux actions et aux réalisations du président de la République, mais aussi et surtout pour faire une démonstration de force et montrer aux militants de Bennoo qu’ils sont loin d’être majoritaires dans le pays.
Si les étudiants et élèves libéraux ont décidé de s’opposer dans la rue à leurs rivaux, c’est parce que de l’avis de Toussaint Manga, les motifs de cette marche sont en contradiction avec l’ordre républicain. ‘Ce n’est ni républicain ni démocratique d’organiser une marche pour demander le départ du président de la République, qui a été élu pour un mandat bien déterminé’, s’est offusqué Toussaint Manga, demandant au préfet de ne pas autoriser ‘ce carnaval grotesque, dont l’objet est illégal, antidémocratique et antirépublicain’. Mais, en tout état de cause, les jeunes du Meel sont d’avis que c’est l’unité retrouvée de la majorité derrière la candidature unique de Me Wade pour une ‘victoire inéluctable’ en 2012, qui pousse les partis de Bennoo à placer leurs jeunes et femmes en première ligne pour l’organisation d’une marche inopportune et lourde de dangers. ‘Face à la main tendue du dialogue pour l’adoption d’un consensus minimal sur les questions nationales, ils (les leaders de Bennoo, Ndlr) opposent la confrontation et la provocation en espérant que le peuple se rangera derrière leurs mots d’ordre irresponsables et stériles d’appels à l’insurrection et au coup d’Etat contre un régime démocratiquement élu’. La balle est maintenant dans le camp de l’autorité administrative.
walfadjri
Qui ajoute que, ‘en tant que citoyens Sénégalais et jeunes patriotes, nous refusons fermement de cautionner cette agression des Institutions légales et républicaines. Nous nous réservons le droit de défendre la nation contre les menées subversives de ces anarchistes de pacotille manipulés par des forces étrangères’. Ainsi, pour le Meel, si le préfet autorise la marche de l’opposition, il devrait en faire autant avec eux, puisqu’ils ont eux aussi déposé une autorisation de marche pour le vendredi. Et comme leurs adversaires de l’opposition, les jeunes libéraux sont décidés aussi à battre le macadam, avec ou sans l’autorisation du préfet. ‘Toutefois, notre attitude dépendra de celle de l’opposition. Nous marcherons si l’opposition refuse de se conformer à l’ordre républicain. Si Bennoo viole la loi, nous aussi nous violerons la loi et marcherons pour leur montrer qu’ils n’ont pas le monopole de la force et de la rue’, a-t-il prévenu. Précisant, toutefois, qu’ils étaient prêts à surseoir à leur marche si les jeunes et les femmes de Bennoo en faisaient de même en cas d’interdiction. Aussi, le secrétaire général du Meel, qui tenait une conférence de presse au siège du Pds, a lancé un appel aux jeunes, aux femmes, à toutes les sections et à toutes les fédérations du Pds à venir manifester demain vendredi, pour, a-t-il dit, apporter leur soutien aux actions et aux réalisations du président de la République, mais aussi et surtout pour faire une démonstration de force et montrer aux militants de Bennoo qu’ils sont loin d’être majoritaires dans le pays.
Si les étudiants et élèves libéraux ont décidé de s’opposer dans la rue à leurs rivaux, c’est parce que de l’avis de Toussaint Manga, les motifs de cette marche sont en contradiction avec l’ordre républicain. ‘Ce n’est ni républicain ni démocratique d’organiser une marche pour demander le départ du président de la République, qui a été élu pour un mandat bien déterminé’, s’est offusqué Toussaint Manga, demandant au préfet de ne pas autoriser ‘ce carnaval grotesque, dont l’objet est illégal, antidémocratique et antirépublicain’. Mais, en tout état de cause, les jeunes du Meel sont d’avis que c’est l’unité retrouvée de la majorité derrière la candidature unique de Me Wade pour une ‘victoire inéluctable’ en 2012, qui pousse les partis de Bennoo à placer leurs jeunes et femmes en première ligne pour l’organisation d’une marche inopportune et lourde de dangers. ‘Face à la main tendue du dialogue pour l’adoption d’un consensus minimal sur les questions nationales, ils (les leaders de Bennoo, Ndlr) opposent la confrontation et la provocation en espérant que le peuple se rangera derrière leurs mots d’ordre irresponsables et stériles d’appels à l’insurrection et au coup d’Etat contre un régime démocratiquement élu’. La balle est maintenant dans le camp de l’autorité administrative.
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