Quand des étrangères tiennent la table Elles sont pour la plupart des ressortissantes des pays voisins et qui vivent au Sénégal. Elles viennent du Benin du Togo etc., On les retrouve dans de nombreux quartiers de la ville tels que : Niary Tally, Grand Yoff, Sacré Cœur, Gueule Tapée et Dieuppeul etc., Ces vendeuses […]
Source : https://letemoin.sn/vente-de-beignets-et-autres/...
Quand des étrangères tiennent la table
Elles sont pour la plupart des ressortissantes des pays voisins et qui vivent au Sénégal. Elles viennent du Benin du Togo etc., On les retrouve dans de nombreux quartiers de la ville tels que : Niary Tally, Grand Yoff, Sacré Cœur, Gueule Tapée et Dieuppeul etc., Ces vendeuses offrent plusieurs sortes de beignets au grand plaisir des consommateurs qui raffolent de ces mets.
Sur son comptoir, installé devant son domicile au quartier Dieuppeul, Viviane Balo, d’origine Togolaise, propose un menu riche et varié. On y retrouve des beignets banane, des beignets farine, des beignets haricot, des beignets coco, du gari, du tapioca, des amuse-gueules, et une de ses spécialités…les Fatayas. Vendu au prix de 50F l’un, il s’agit d’une sorte de beignet fait à base de farine, de forme triangulaire, et dont l’intérieur est garni de viande hachée et de vermicelles et servi avec de la sauce tomate et du piment.
Une qui raffole de ces beignets, c’est Virginie Mahonté. D’origine Tchadienne, elle n’hésite pas à parcourir une grande distance pour se procurer ces petits délices.
Un vrai régal également pour la famille du jeune Samuel Diallo. Commissionné par ses parents pour acheter les beignets pour toute la famille, il attend impatiemment qu’ils sortent de l’huile : « J’ai l’habitude de venir ici acheter les beignets pour la maison. Ces beignets en farine et banane sont délicieux », dit-elle impatient de les faire fondre dans la bouche.
Mais, réussir à satisfaire ses clients en démarrant le service à 14h30, pour terminer à 22h, n’est pas toujours chose facile. Pour Viviane, la journée démarre à 6h. Dès son réveil, elle prépare la pâte pour les Fatayas avant de se rendre au marché pour acheter le nécessaire pour sa cuisine. De retour à la maison, elle termine la cuisson de tous les aliments qui constituent son menu.
Un quotidien auquel elle s’adapte depuis 3ans déjà. En effet, c’est en 2017 que Viviane Balo débute cette activité à côté de sa sœur. Elle s’y active depuis 2011. « Dans la vie il faut se battre. Nous, on a choisi de vendre ce qu’on a appris pour pouvoir nous en sortir », dit-elle en servant la clientèle qui s’affaire autour de sa table
Les activités marchent plutôt bien, du moins, elles marchaient beaucoup mieux avant le début de la pandémie, déplore-t-elle : « Avant, je pouvais avoir en une journée la somme de 15.000 F.cfa. Mais maintenant, c’est à peine si je réussis à vendre pour 5.000 F ».
En espérant que les choses reviennent à la normale, elle continue à mettre tout son cœur dans cette activité qui lui permet de s’occuper de sa famille et surtout, de payer les frais de scolarité de sa fille de 6 ans.
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