Selon un reportage de "Lii Quotidien", le blanchiment de capitaux s’immisce dans la vente de voitures, une activité qui a pris, au fil du temps, des proportions importantes du fait de sa rentabilité grandissante. Ce phénomène pollue l’économie sénégalaise.
Interrogé par "Lii Quotidien", le professeur Meïssa Babou insiste qu’il y a bel et bien blanchiment d'argent dans la vente de voitures de luxe. « Des gens qui ont acquis des sommes colossales, par détournements de deniers publics, trafic de drogue et détention de faux billets, s’investissent dans ce secteur pour convertir en comptes bancaires, cet argent illicite », a expliqué l’économiste.
« Sachant qu’ils n’ont pas un travail leur permettant de justifier un compte bancaire bien fourni, ils se livrent au commerce de voitures de luxe pour pouvoir dissimuler l’origine de l’argent acquis de manière illégale, et se servir du prétexte d’une fortune acquise de façon légale », a poursuivi le Pr Babou.
Le blanchiment d'argent qui prévaut dans ce secteur, menace la solidité de l’économie sénégalaise et constitue un frein puissant à la croissance.
« Cette masse d’argent illicite peut entrainer l’inflation, un phénomène très dangereux, surtout pour un pays pauvre comme le Sénégal. Ce blanchiment nuit à l’activité concurrente, parce qu’il perturbe le travail des gens qui se sont introduits de ce secteur avec de l’argent propre », a fustigé Meïssa Babou.
Pour mettre un terme à ce phénomène qui pollue l’économie sénégalaise, il faut, selon le Pr. Babou, un audit sérieux par l’Etat.
« Il est impératif de contrôler l’origine des investissements, surtout pour ceux qui ne sont connus d’aucune activité pouvant provoquer la richesse», a-t-il expliqué, avant d’ajouter que «l’Etat connaît ces délinquants qui fragilisent l’économie nationale, parce qu’il est très renseigné. Mais il est en complicité avec eux».
Interrogé par "Lii Quotidien", le professeur Meïssa Babou insiste qu’il y a bel et bien blanchiment d'argent dans la vente de voitures de luxe. « Des gens qui ont acquis des sommes colossales, par détournements de deniers publics, trafic de drogue et détention de faux billets, s’investissent dans ce secteur pour convertir en comptes bancaires, cet argent illicite », a expliqué l’économiste.
« Sachant qu’ils n’ont pas un travail leur permettant de justifier un compte bancaire bien fourni, ils se livrent au commerce de voitures de luxe pour pouvoir dissimuler l’origine de l’argent acquis de manière illégale, et se servir du prétexte d’une fortune acquise de façon légale », a poursuivi le Pr Babou.
Le blanchiment d'argent qui prévaut dans ce secteur, menace la solidité de l’économie sénégalaise et constitue un frein puissant à la croissance.
« Cette masse d’argent illicite peut entrainer l’inflation, un phénomène très dangereux, surtout pour un pays pauvre comme le Sénégal. Ce blanchiment nuit à l’activité concurrente, parce qu’il perturbe le travail des gens qui se sont introduits de ce secteur avec de l’argent propre », a fustigé Meïssa Babou.
Pour mettre un terme à ce phénomène qui pollue l’économie sénégalaise, il faut, selon le Pr. Babou, un audit sérieux par l’Etat.
« Il est impératif de contrôler l’origine des investissements, surtout pour ceux qui ne sont connus d’aucune activité pouvant provoquer la richesse», a-t-il expliqué, avant d’ajouter que «l’Etat connaît ces délinquants qui fragilisent l’économie nationale, parce qu’il est très renseigné. Mais il est en complicité avec eux».